58,2 % des électeurs ont approuvé, dimanche, une nouvelle loi sur l’énergie qui vise à remplacer progressivement le nucléaire par des énergies renouvelables.
Le Monde | 21.05.2017 à 08h01 • Mis à jour le 21.05.2017 à 17h06
Les Suisses ont approuvé, dimanche 21 mai à l’occasion d’un référendum, une nouvelle loi sur l’énergie qui vise à remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables, selon les résultats définitifs de la chancellerie fédérale. Le texte a été approuvé lors de cette votation par 58,2 % des électeurs.
La participation s’est, elle, élevée à 42,3 %, un chiffre dans la moyenne des deux dernières années dans un pays où les électeurs sont appelés à voter trois à quatre fois par an sur une multitude de sujets.
« Pour tous les écologistes, qu’ils soient politisés ou non, c’est un jour historique dans le pays », a déclaré la députée des Verts Adèle Thorens Goumaz à la télévision suisse publique RTS. « La Suisse va entrer dans le XXIe siècle énergétique, ce sera un signal fort », a-t-elle ajouté. Seul le premier parti de Suisse, le parti populiste de l’UDC (Union démocratique du centre), combattait la nouvelle loi.
Cette loi vise à promouvoir les énergies renouvelables comme l’hydraulique, le solaire, la géothermie et la biomasse dans un pays qui compte cinq réacteurs nucléaires produisant environ un tiers de l’électricité nationale.
Le dernier sondage publié le 10 mai par l’institut gfs.bern et réalisé auprès de 1 410 personnes, montrait que 56 % des Suisses étaient favorables à la nouvelle loi tandis que 37 % s’y opposaient, alors que 7 % des sondés étaient indécis. Mais l’écart s’était réduit, car fin mars 61 % des sondés se disaient encore pour le projet du gouvernement et 30 % contre.
Le projet de révision de la loi sur l’énergie est le résultat d’un long processus lancé suite à l’accident nucléaire de Fukushima, provoqué par un gigantesque tsunami, en mars 2011 au Japon. Quelques semaines après la catastrophe japonaise, la Suisse avait décidé de sortir du nucléaire vers 2034, tout en précisant que cette date restait théorique. Les autorités avaient ajouté que les centrales devraient vraisemblablement être débranchées après environ 50 ans, voire 60 ans, d’exploitation.
(... la suite)
Le Monde | 21.05.2017 à 08h01 • Mis à jour le 21.05.2017 à 17h06
Les Suisses ont approuvé, dimanche 21 mai à l’occasion d’un référendum, une nouvelle loi sur l’énergie qui vise à remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables, selon les résultats définitifs de la chancellerie fédérale. Le texte a été approuvé lors de cette votation par 58,2 % des électeurs.
La participation s’est, elle, élevée à 42,3 %, un chiffre dans la moyenne des deux dernières années dans un pays où les électeurs sont appelés à voter trois à quatre fois par an sur une multitude de sujets.
« Pour tous les écologistes, qu’ils soient politisés ou non, c’est un jour historique dans le pays », a déclaré la députée des Verts Adèle Thorens Goumaz à la télévision suisse publique RTS. « La Suisse va entrer dans le XXIe siècle énergétique, ce sera un signal fort », a-t-elle ajouté. Seul le premier parti de Suisse, le parti populiste de l’UDC (Union démocratique du centre), combattait la nouvelle loi.
Cette loi vise à promouvoir les énergies renouvelables comme l’hydraulique, le solaire, la géothermie et la biomasse dans un pays qui compte cinq réacteurs nucléaires produisant environ un tiers de l’électricité nationale.
Le dernier sondage publié le 10 mai par l’institut gfs.bern et réalisé auprès de 1 410 personnes, montrait que 56 % des Suisses étaient favorables à la nouvelle loi tandis que 37 % s’y opposaient, alors que 7 % des sondés étaient indécis. Mais l’écart s’était réduit, car fin mars 61 % des sondés se disaient encore pour le projet du gouvernement et 30 % contre.
Le projet de révision de la loi sur l’énergie est le résultat d’un long processus lancé suite à l’accident nucléaire de Fukushima, provoqué par un gigantesque tsunami, en mars 2011 au Japon. Quelques semaines après la catastrophe japonaise, la Suisse avait décidé de sortir du nucléaire vers 2034, tout en précisant que cette date restait théorique. Les autorités avaient ajouté que les centrales devraient vraisemblablement être débranchées après environ 50 ans, voire 60 ans, d’exploitation.
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