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Au classement 2010 des meilleures universités au monde, réalisé annuellement par lUniversité de Shanghai, lUniversité de Sousse, la première en Tunisie, arrive à la
6719e place. Ce classement nest pas digne dun pays qui a opté un modèle de développement porté par linnovation et la technologie.
LUniversité de Sousse est suivie par les universités Tunis El Manar (6729e), de Sfax (6996e), 7-Novembre de Carthage (7190e), de Monastir (7340e), de Tunis (7365e), de Gabès (7395e), La Manouba (7560e), Ez-Zitouna (7791e), de lUniversité Libre de Tunis, le seul établissement privé figurant au classement (8408e), de Kairouan (8541e), de Gafsa (8645e) et de Jendouba (8887e), qui ferme la marche.
Les dernières au Maghreb?
Autant que cette place peu honorable des universités tunisiennes, ce qui gêne également dans ce classement, The 2010 Academic Ranking of World Universities (Arwu), cest le fait que la première université tunisienne, celle de Sousse en loccurrence, soit précédée, en Afrique du Nord (pour ne prendre que cette entité géopolitique), par 22 universités égyptiennes, 14 marocaines, 23 algériennes, 3 soudanaises, 2 libyennes et 1 mauritanienne.
En effet, lEgypte place 22 universités (sur les 32 que compte le pays) avant leurs homologues tunisiennes, les trois premières étant lUniversité américaine du Caire (466e), lUniversité du Caire (647e) et Mansoura University (975e).
Le Maroc, pour sa part, place 14 universités (sur 26) avant les Tunisiennes, la première étant Cadi Ayyad University (1359e).
Idem pour lAlgérie, qui place 23 universités (sur 46) avant les Tunisiennes, la 1ère étant lUniversité Abou Bekr Belkaid de Tlemcen (3509e rang).
Il en est de même pour le Soudan, dont 3 universités précèdent les Tunisiennes, la première étant lUniversité de Khartoum (3363e).
Pis encore: deux universités libyennes (sur 15) font de meilleurs scores que les Tunisiennes: lUniversité de Garyounis (4389e) et Alfateh University (6298e). Et en Mauritanie, lUniversité de Nouakchott, lunique du pays, parvient à surclasser les Tunisiennes (5386e).
Des critères de recherche en sciences exactes
Ce classement, créé en 2003 pour établir une comparaison entre les universités chinoises et leurs homologues européennes et américaines, se fonde essentiellement sur des critères de recherche en sciences exactes. Cest la raison pour laquelle il reste écrasé par les universités américaines: Harvard conserve sa première place depuis 2003, Berkeley (University of California) a en revanche ravi la deuxième place à Stanford. Au-delà du trio de tête, les universités américaines confisquent 54 des 100 premières places (et 17 des 20 premières places).
Si, cependant, aucune université africaine ou arabe ne figure parmi les 200 premières du classement Shanghai, quatre établissements supérieurs du Moyen-Orient sont parmi les 500 meilleures. Il sagit de lUniversité du Roi Saoud à Riyad et lUniversité du Roi Fahd du pétrole et des minéraux (Arabie Saoudite), de lUniversité dIstanbul (Turquie) et de lUniversité de Téhéran (Iran).
Il convient cependant de souligner que ce classement de Shanghai est fortement critiqué, notamment en raison des critères de classement adoptés. Ces critères sont le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens élèves (10%), le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les chercheurs (20%), le nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines (20%), les articles publiés dans Nature et Science entre 2000 et 2004 (20%), les articles indexés dans Science Citation Index et Arts & Humanities Citation Index (20%) et la performance académique au regard de la taille de linstitution (10%).
LUniversité de Sousse est suivie par les universités Tunis El Manar (6729e), de Sfax (6996e), 7-Novembre de Carthage (7190e), de Monastir (7340e), de Tunis (7365e), de Gabès (7395e), La Manouba (7560e), Ez-Zitouna (7791e), de lUniversité Libre de Tunis, le seul établissement privé figurant au classement (8408e), de Kairouan (8541e), de Gafsa (8645e) et de Jendouba (8887e), qui ferme la marche.
Les dernières au Maghreb?
Autant que cette place peu honorable des universités tunisiennes, ce qui gêne également dans ce classement, The 2010 Academic Ranking of World Universities (Arwu), cest le fait que la première université tunisienne, celle de Sousse en loccurrence, soit précédée, en Afrique du Nord (pour ne prendre que cette entité géopolitique), par 22 universités égyptiennes, 14 marocaines, 23 algériennes, 3 soudanaises, 2 libyennes et 1 mauritanienne.
En effet, lEgypte place 22 universités (sur les 32 que compte le pays) avant leurs homologues tunisiennes, les trois premières étant lUniversité américaine du Caire (466e), lUniversité du Caire (647e) et Mansoura University (975e).
Le Maroc, pour sa part, place 14 universités (sur 26) avant les Tunisiennes, la première étant Cadi Ayyad University (1359e).
Idem pour lAlgérie, qui place 23 universités (sur 46) avant les Tunisiennes, la 1ère étant lUniversité Abou Bekr Belkaid de Tlemcen (3509e rang).
Il en est de même pour le Soudan, dont 3 universités précèdent les Tunisiennes, la première étant lUniversité de Khartoum (3363e).
Pis encore: deux universités libyennes (sur 15) font de meilleurs scores que les Tunisiennes: lUniversité de Garyounis (4389e) et Alfateh University (6298e). Et en Mauritanie, lUniversité de Nouakchott, lunique du pays, parvient à surclasser les Tunisiennes (5386e).
Des critères de recherche en sciences exactes
Ce classement, créé en 2003 pour établir une comparaison entre les universités chinoises et leurs homologues européennes et américaines, se fonde essentiellement sur des critères de recherche en sciences exactes. Cest la raison pour laquelle il reste écrasé par les universités américaines: Harvard conserve sa première place depuis 2003, Berkeley (University of California) a en revanche ravi la deuxième place à Stanford. Au-delà du trio de tête, les universités américaines confisquent 54 des 100 premières places (et 17 des 20 premières places).
Si, cependant, aucune université africaine ou arabe ne figure parmi les 200 premières du classement Shanghai, quatre établissements supérieurs du Moyen-Orient sont parmi les 500 meilleures. Il sagit de lUniversité du Roi Saoud à Riyad et lUniversité du Roi Fahd du pétrole et des minéraux (Arabie Saoudite), de lUniversité dIstanbul (Turquie) et de lUniversité de Téhéran (Iran).
Il convient cependant de souligner que ce classement de Shanghai est fortement critiqué, notamment en raison des critères de classement adoptés. Ces critères sont le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les anciens élèves (10%), le nombre de prix Nobel et de médailles Fields parmi les chercheurs (20%), le nombre de chercheurs les plus cités dans leurs disciplines (20%), les articles publiés dans Nature et Science entre 2000 et 2004 (20%), les articles indexés dans Science Citation Index et Arts & Humanities Citation Index (20%) et la performance académique au regard de la taille de linstitution (10%).