Les vendeurs ambulants : Un problème pour les autorités

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
A quelques jours du mois du Ramadan et de la rentrée scolaire, le nombre des ferracha qui étalent leurs marchandises au milieu des rues et des boulevards prolifère.


La majorité des rues et boulevards de la ville de Beni Mellal sont envahis par un grand nombre de «ferracha». Ces derniers sont à l’origine de problèmes épineux pour les autres commerçants et les habitants de la ville. A quelques jours du mois du Ramadan, le Boulevard Ahmed Al Hansali et la rue de Bata s’emplissent de «Ferracha» surtout l’après-midi .Des tas de vêtements, de marchandises et de chaussures sont étalés au milieu des rues. Avec leurs cris stridents, les marchands invitent les acheteurs à faire emplette de tout ce dont ils ont besoin. Le soir, les gens se bousculent pour passer par la Rue du Souk ou descendre vers la place d’El Massira Al Khadra. Tout au long du Boulevard Al Hansali, surtout près de Zenkat «El Karkor», «les ferracha» occupent tous les recoins. Dernièrement, leur nombre a augmenté à telle enseigne que presque toutes les rues deviennent obstruées à cause de cette fourmilière de commerçants qui sèment le désordre en ville sans parler des marchands ambulants qui envahissent l’Ancienne Médina. «Les habitants sont confrontés à une nouvelle vague de vendeurs, encore très jeunes, appelés ferracha . Ils portent atteinte au commerce en ville et causent un grand désordre dans les rues. Leur nombre augmente avec l’approche du Ramadan et la rentrée scolaire, c’est une calamité sociale. Ils ne paient ni impôts ni rien… », affirme le propriétaire d’un magasin du centre ville. A quelques jours de la rentrée scolaire, des jeunes étalent des cahiers, des livres… sur les trottoirs pour les vendre. On les trouve surtout à la rue de la Mosquée, à «Laghdira Lhamra» et près de l’école 11 Janvier. Si les commerçants qui détiennent des boutiques et des magasins, luttent pour l’abolition de ce genre de commerce informel, les «ferracha» eux-mêmes déclarent qu’ils s’adonnent à ce petit commerce pour subvenir à leurs besoins et que c’est à cause de la pauvreté qu’ils n’arrivent pas à avoir un local pour vendre leurs marchandises. «La majorité des vendeurs sont des jeunes et parfois des hommes mariés. On est toujours traqués par les autorités locales. Souvent, on ramasse notre marchandise à la hâte lorsqu’on voit arriver des agents de police ou des mokadems. On nous demande toujours de vider les lieux mais on n’a pas le choix, c’est le seul commerce qui nous permet de gagner un peu d’argent surtout avec l’arrivée du mois du Ramadan. Après, on replonge dans le chômage», dit un jeune «ferrache». Le problème du commerce informel se pose avec une acuité désespérante dans le centre- ville de Beni Mellal. Malgré quelques efforts timides déployés par les autorités locales, le nombre de ces commerçants ne cesse d’augmenter. Les produits vendus sont diversifiés : des vêtements, des cuillères, des soupières, les ustensiles de cuisine, des chaussures, des tissus, des lunettes… Malheureusement, ces commerçants échappent à tout contrôle d’hygiène surtout pour ceux qui vendent des produits de contrebande comme les charcuteries, les jus… Dans le but de protéger le consommateur, les autorités locales sont tenues de contrôler sévèrement les vendeurs de ces produits.Ces «ferracha» obstruent complètement les rues. Pour Dr Halloumi, Président de l’Association des Ait Tislit, le problème des marchands ambulants est un calvaire «Si l’Ancienne Médina gémit sous le poids des vendeurs aux charrettes, le centre-ville est submergé par les «ferracha» qui nuisent au commerce dans la région. Il faut organiser ce secteur informel pour protéger le patrimoine historique et culturel de Beni Mellal». Les autorités locales sont donc invitées à trouver des solutions à ces vendeurs qui sèment le désordre en ville. Et c’est par l’établissement d’un dialogue transparent entre les autorités et les représentants de ces marchands ambulants que ce secteur informel sera définitivement organisé.



Le 26-8-2008
Par : Said Frix
 
Bonjour,

Ce matin j'ai eu droit au vendeur de cd islamiques avec bien sûr le poste radio à fond.
au moins lui il déambule à pied pa d ane (hachak) qui laisse trainer son caca de partout et même pa ils prennent la peine de nettoyer derrière

enfin bref les autorités ont bcp à faire, le soucis c que malgré que dans certains quartiers ils ont construit des marchés couverts ils n en veulent pas parce qu ils ne veulent pas payer la taxe
 
Tant que le gouvernement ne proposent pas de travail pour ces pauvres gens, je ne peux pas leur priver ce droit d'aller chercher des miettes pour se nourrir...


desertman
 
l'augmentation des commerçants ok, mais il y a pire, l'augmentation des prix déjà hors de portée des ménages marocains sans grands moyens !
 
vendeur ambulant, c'est la saleté et un danger pour le citoyen.....
à AGADIR par exemple en plein place de taxi et bus ,dans un neage de fumé noir,des vendeurs en blouse blanche expose leur gâteau en plein aire...des restaurants public. aussi ! .
je me demande ou est le service hygiène !dés fois qui mange vraiment ces trucs ?
 
vendeur ambulant, c'est la saleté et un danger pour le citoyen.....
à AGADIR par exemple en plein place de taxi et bus ,dans un neage de fumé noir,des vendeurs en blouse blanche expose leur gâteau en plein aire...des restaurants public. aussi ! .
je me demande ou est le service hygiène !dés fois qui mange vraiment ces trucs ?


moi je dirai allah yhssen la3wan!!
 
vendeur ambulant, c'est la saleté et un danger pour le citoyen.....
à AGADIR par exemple en plein place de taxi et bus ,dans un neage de fumé noir,des vendeurs en blouse blanche expose leur gâteau en plein aire...des restaurants public. aussi ! .
je me demande ou est le service hygiène !dés fois qui mange vraiment ces trucs ?

d citoyens qui cherchent la proximité et tant mieu pour c marchands mais il fait qu ils soient responsables et propres
 
a chaque fois que le gouvernement decide de faire qq chose sur ce sujet, il ne se passe pas grand chose !
les agents devant se charger de la sécurité de la population, se chargent plus volontiers d'aller voir ces marchands pour leur soutirer argent et nourriture, prix pour continuer à déambuler !
 
Beni Mellal : Vers l’organisation des marchands ambulants

Le problème des marchands ambulants se pose avec acuité pendant le Ramadan. Les autorités locales sont tenues de lutter contre ce commerce informel.


«Le problème des marchands ambulants est un phénomène qui ne cesse de faire tache d’huile. Malheureusement, ces marchands refusent de s’organiser dans des espaces qui leur sont réservés. Nous affrontons un problème épineux auquel nous sommes tenus de trouver une solution», a déclaré Ahmed Chada, président du conseil municipal de Beni Mellal. Pendant le Ramadan, des dizaines de marchands ambulants envahissent la ville. Avec leurs petites charrettes, ces vendeurs ambulants sillonnent la ville où ils choisissent d’exposer leurs marchandises dans des endroits publics. On les trouve notamment à Laghdira Lhamra. Malheureusement, ce genre de commerce informel sème l’anarchie en accentuant la colère des marchands qui détiennent des boutiques et des magasins. Quand on passe par l’Ancienne Médina, des dizaines de marchands obstruent les rues pleines de déchets de toute sorte. Des efforts ont été déployés par les autorités locales pour trouver une solution à ce genre de commerce qui est à l’origine d’un grand nombre de problèmes, mais en vain. De surcroît, des «Souikas» sont aménagées à Asfat Serhani et à El Amria… Toute cette multitude de marchands trouve son bonheur dans la dispersion et l’anarchie. «Nous avons élaboré un plan d’action global qui nous permettra d’organiser ce commerce. Avec le consentement de ces marchands, nous aménagerons d’autres «Souikas», ce sont des espaces qui leur seront réservés. Les autorités locales ambitionnent d’aider ces marchands à s’organiser. Mais nous serons obligés de prendre des mesures sévères contre ceux qui refuseraient l’organisation qui leur sera proposée», a souligné le président du Conseil municipal.




Par : Said Frix
DNCR à Benni Mellal
 
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