Par Mélissa Krazem le 20 mars 2012 à 11:01
Amnesty International rappelle lOTAN à lordre. LONG rapporte que 55 civils ont été tués en Libye lors de frappes dans les villes de Tripoli, Zliten, Majer, Syrte et Brega. Parmi elles, 16 enfants et 16 femmes. Ces libyens auraient été tués dans les bombardements de leurs maisons, sans quaucun élément nindique que ces frappes étaient légitimes.
Donnatella Rovera, conseillère spéciale dAmnesty International exige une enquête interne et des explications de la part de lOTAN. « Il est profondément décevant de constater que plus de quatre mois après la fin de la campagne militaire, les victimes et les proches des personnes tuées par des frappes aériennes de lOtan ne savent toujours pas ce qui sest passé et qui est responsable ».
Il semblerait que plusieurs mois après la fin de lintervention armée de lOTAN en Libye, ni lorganisation ni le CNT (Conseil National de Transition) nont tenté de contacter les victimes des différents drames. Toutefois, les forces de lAlliance de lAtlantique Nord se défendent de toute erreur stratégique ou de bavure.
« La campagne a été menée dune manière pleinement conforme au mandat des Nations Unies et au droit international humanitaire », affirme lorganisation dans un communiqué, ajoutant quelle a « examiné chaque allégation crédible portée à notre attention, de dommages infligés à des civils et nous continuerons à le faire ». Dommages collatéraux pour certains, sacrifiés pour la nation pour dautres, les victimes obtiendront-elles un jour gain de cause ? rien nest moins sûr à lheure actuelle.
Source : NessNews
Amnesty International rappelle lOTAN à lordre. LONG rapporte que 55 civils ont été tués en Libye lors de frappes dans les villes de Tripoli, Zliten, Majer, Syrte et Brega. Parmi elles, 16 enfants et 16 femmes. Ces libyens auraient été tués dans les bombardements de leurs maisons, sans quaucun élément nindique que ces frappes étaient légitimes.
Donnatella Rovera, conseillère spéciale dAmnesty International exige une enquête interne et des explications de la part de lOTAN. « Il est profondément décevant de constater que plus de quatre mois après la fin de la campagne militaire, les victimes et les proches des personnes tuées par des frappes aériennes de lOtan ne savent toujours pas ce qui sest passé et qui est responsable ».
Il semblerait que plusieurs mois après la fin de lintervention armée de lOTAN en Libye, ni lorganisation ni le CNT (Conseil National de Transition) nont tenté de contacter les victimes des différents drames. Toutefois, les forces de lAlliance de lAtlantique Nord se défendent de toute erreur stratégique ou de bavure.
« La campagne a été menée dune manière pleinement conforme au mandat des Nations Unies et au droit international humanitaire », affirme lorganisation dans un communiqué, ajoutant quelle a « examiné chaque allégation crédible portée à notre attention, de dommages infligés à des civils et nous continuerons à le faire ». Dommages collatéraux pour certains, sacrifiés pour la nation pour dautres, les victimes obtiendront-elles un jour gain de cause ? rien nest moins sûr à lheure actuelle.
Source : NessNews