Les virus s'attaquent aux téléphones portables
Les profits peuvent être énormes. Les smartphones, type iPhone d'Apple, deviennent la cible des cybercriminels. Dépourvus d'antivirus, ces téléphones sont des proies vulnérables. La vigilance s'impose.
Les smartphones, type iPhone d'Apple, deviennent la cible des cybercriminels. Sans antivirus, ces téléphones sont des proies faciles.
Entretien avec Guillaume Lovet. Expert chez Fortinet, une entreprise américaine spécialisée dans la sécurité des réseaux.
Quel est l'intérêt de diffuser des virus sur des téléphones portables ?
L'époque des pirates qui créaient des virus pour épater la galerie est finie. Aujourd'hui, les nouvelles générations de virus ne servent qu'à faire de l'argent et les organisations cybercriminelles l'ont très bien compris. Ils peuvent engendrer d'énormes profits avec beaucoup moins de risques que le trafic de drogues.
Par exemple, vous propagez un virus dans un téléphone portable qui va automatiquement envoyer des SMS à un numéro surtaxé à 2 l'appel. Vous le programmez pour numéroter dix appels. 20 de profit et vous multipliez ce virus sur des millions de téléphones... Ou bien des virus qui permettent de prendre le contrôle de votre smartphone à distance. Savoir où vous vous trouvez, écouter vos conversations, récupérer les mots de passe...
Comment se propagent ces virus ?
Les nouvelles générations de smartphone type iPhone sont des mini-ordinateurs. Pour des raisons notamment techniques, mais aussi par choix des constructeurs, ils ne sont pas pourvus d'antivirus. Ce sont donc des appareils vulnérables. Les virus peuvent se propager par mail, mais aussi par SMS ou MMS.
Nous avons identifié récemment un virus qui scanne votre répertoire de contacts. Il attend que vous receviez un message d'un ami et va s'introduire dans la réponse que vous allez lui envoyer avec un lien vers un fichier malicieux. Ce dernier, voyant que le SMS vient d'un ami, l'ouvrira. Il existe aussi des « vers » qui se propagent sans interaction de l'utilisateur. Enfin, les virus peuvent se trouver dans des programmes que les utilisateurs téléchargent sur leurs smartphones.
Les profits peuvent être énormes. Les smartphones, type iPhone d'Apple, deviennent la cible des cybercriminels. Dépourvus d'antivirus, ces téléphones sont des proies vulnérables. La vigilance s'impose.
Les smartphones, type iPhone d'Apple, deviennent la cible des cybercriminels. Sans antivirus, ces téléphones sont des proies faciles.
Entretien avec Guillaume Lovet. Expert chez Fortinet, une entreprise américaine spécialisée dans la sécurité des réseaux.
Quel est l'intérêt de diffuser des virus sur des téléphones portables ?
L'époque des pirates qui créaient des virus pour épater la galerie est finie. Aujourd'hui, les nouvelles générations de virus ne servent qu'à faire de l'argent et les organisations cybercriminelles l'ont très bien compris. Ils peuvent engendrer d'énormes profits avec beaucoup moins de risques que le trafic de drogues.
Par exemple, vous propagez un virus dans un téléphone portable qui va automatiquement envoyer des SMS à un numéro surtaxé à 2 l'appel. Vous le programmez pour numéroter dix appels. 20 de profit et vous multipliez ce virus sur des millions de téléphones... Ou bien des virus qui permettent de prendre le contrôle de votre smartphone à distance. Savoir où vous vous trouvez, écouter vos conversations, récupérer les mots de passe...
Comment se propagent ces virus ?
Les nouvelles générations de smartphone type iPhone sont des mini-ordinateurs. Pour des raisons notamment techniques, mais aussi par choix des constructeurs, ils ne sont pas pourvus d'antivirus. Ce sont donc des appareils vulnérables. Les virus peuvent se propager par mail, mais aussi par SMS ou MMS.
Nous avons identifié récemment un virus qui scanne votre répertoire de contacts. Il attend que vous receviez un message d'un ami et va s'introduire dans la réponse que vous allez lui envoyer avec un lien vers un fichier malicieux. Ce dernier, voyant que le SMS vient d'un ami, l'ouvrira. Il existe aussi des « vers » qui se propagent sans interaction de l'utilisateur. Enfin, les virus peuvent se trouver dans des programmes que les utilisateurs téléchargent sur leurs smartphones.