http://www.lefigaro.fr/internationa...inquietante-division-des-rebelles-libyens.php
La mort du chef d'état-major des forces armées du CNT met en lumière le manque de discipline au sein des troupes rebelles.
Il y avait déjà l'enlisement militaire. Se profile désormais le spectre de la discorde chez les rebelles libyens. Par sa portée symbolique, la mort violente du chef d'état-major des forces armées du CNT (Conseil national de transition siégeant dans la ville rebelle de Benghazi) est une mauvaise nouvelle pour les grandes puissances occidentales.
Ne s'est-on pas un peu précipité en reconnaissant le CNT comme seule institution représentant le peuple libyen*? Était-ce bien raisonnable, pour la France, de livrer des armes à des rebelles qu'elle connaissait mal, combattants indisciplinés aux loyautés changeantes*? Savait-on vraiment où l'on mettait les pieds*? Les leçons des désastres afghan et irakien n'auraient-elles pas dû être tirées*? Autant de questions que les parlementaires, les experts en géopolitique et les opinions publiques d'Amérique, de France et d'Angleterre ne manqueront pas désormais de poser à leurs exécutifs respectifs.
La mort du chef d'état-major des forces armées du CNT met en lumière le manque de discipline au sein des troupes rebelles.
Il y avait déjà l'enlisement militaire. Se profile désormais le spectre de la discorde chez les rebelles libyens. Par sa portée symbolique, la mort violente du chef d'état-major des forces armées du CNT (Conseil national de transition siégeant dans la ville rebelle de Benghazi) est une mauvaise nouvelle pour les grandes puissances occidentales.
Ne s'est-on pas un peu précipité en reconnaissant le CNT comme seule institution représentant le peuple libyen*? Était-ce bien raisonnable, pour la France, de livrer des armes à des rebelles qu'elle connaissait mal, combattants indisciplinés aux loyautés changeantes*? Savait-on vraiment où l'on mettait les pieds*? Les leçons des désastres afghan et irakien n'auraient-elles pas dû être tirées*? Autant de questions que les parlementaires, les experts en géopolitique et les opinions publiques d'Amérique, de France et d'Angleterre ne manqueront pas désormais de poser à leurs exécutifs respectifs.