Dans ce monde qui devient de plus en plus fou, une cause paraît au moins faire lunanimité: celle des mères célibataires. Il n'y a pas d'autres contingences communautaires plus lésées que cette catégorie (mères célibataires).
Les femmes sont même victimes d'un surfétatoire (exigence au-delà ce qui est exigible) de par la société, c'est-à-dire "enfanter" afin de perenniser l'espèce et- comble- les assurances sociales sans aucune contre partie de l'institution d'un système adéquat à les protéger en cas de séparation les contraignant au rôle de "gladiateur" en tant que mères célibataires
Votre opinion?
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"Linégalité nest pas seulement le contraire de légalité : dans sa forme spécifiquement moderne, elle tire sa dynamique du développement même la position égalitaire. Cela ne veut pas dire que le monde ne reconnaisse que des formes "démocratiques" dinégalité.
Dune part, en effet, ces clivages de classes modernes constituent en eux-mêmes les limites de la démocratie moderne, le principe moderne de la reproduction de linégalité et de lassujettissement. Dautre part, jamais linégalité nest apparue aussi flagrante entre ceux qui sont capables de tout sacrifier pour une carrière professionnelle voire politique et ceux qui, à la "périphérie", sont astreintes quà des miettes dune ambition dont, notamment, les femmes sont aussi aptes à concrétiser si des opportunités leurs sont dotées.
Quand lépoux masculin supposé supérieur, au nom de ce que lon sait quoi, requiert des privilèges (sacrifices donc pour lépouse) afin de mener à bien ses desseins, il ne fait quexercer une position dominante rendue possible par des avanies sociales, mais il ne peut sagir là dun véritable principe de justice. Car, comme Rawls y insiste, si nous sommes alors conduits à prendre défense de facto de celui (en lespèce "celle", à savoir la femme) lésé; cest parce que ce qui est en enjeu, cest le sort dune personne habilitée à être libre, sort qui ne saurait légitimer aucune inégalité.
Et, lon ne saurait, sans contradiction adopter une attitude en défaveur de la femme. Non seulement, une critique prêtée à la linjustice dont est victime la femme est opportune, mais une égalité idoine qui doit lui est être attribuée est inaliénable" (extraits du "Dictionnaire déthique et de la philosophie morale"- p. 475, chap. Egalité; sous la direction de Monique Canto-Sperber, Ed.PUB- octobre 2006).
Les femmes sont même victimes d'un surfétatoire (exigence au-delà ce qui est exigible) de par la société, c'est-à-dire "enfanter" afin de perenniser l'espèce et- comble- les assurances sociales sans aucune contre partie de l'institution d'un système adéquat à les protéger en cas de séparation les contraignant au rôle de "gladiateur" en tant que mères célibataires
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"Linégalité nest pas seulement le contraire de légalité : dans sa forme spécifiquement moderne, elle tire sa dynamique du développement même la position égalitaire. Cela ne veut pas dire que le monde ne reconnaisse que des formes "démocratiques" dinégalité.
Dune part, en effet, ces clivages de classes modernes constituent en eux-mêmes les limites de la démocratie moderne, le principe moderne de la reproduction de linégalité et de lassujettissement. Dautre part, jamais linégalité nest apparue aussi flagrante entre ceux qui sont capables de tout sacrifier pour une carrière professionnelle voire politique et ceux qui, à la "périphérie", sont astreintes quà des miettes dune ambition dont, notamment, les femmes sont aussi aptes à concrétiser si des opportunités leurs sont dotées.
Quand lépoux masculin supposé supérieur, au nom de ce que lon sait quoi, requiert des privilèges (sacrifices donc pour lépouse) afin de mener à bien ses desseins, il ne fait quexercer une position dominante rendue possible par des avanies sociales, mais il ne peut sagir là dun véritable principe de justice. Car, comme Rawls y insiste, si nous sommes alors conduits à prendre défense de facto de celui (en lespèce "celle", à savoir la femme) lésé; cest parce que ce qui est en enjeu, cest le sort dune personne habilitée à être libre, sort qui ne saurait légitimer aucune inégalité.
Et, lon ne saurait, sans contradiction adopter une attitude en défaveur de la femme. Non seulement, une critique prêtée à la linjustice dont est victime la femme est opportune, mais une égalité idoine qui doit lui est être attribuée est inaliénable" (extraits du "Dictionnaire déthique et de la philosophie morale"- p. 475, chap. Egalité; sous la direction de Monique Canto-Sperber, Ed.PUB- octobre 2006).