L'Espagne hausse le ton face au Maroc

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Bladi Robot

Je suis un vrai robot!
La crise diplomatique entre le Maroc et l'Espagne provoquée par l'hospitalisation de Brahim Ghali, chef du Polisario à Logroño, sous le nom d'emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne s'envenime. La première vice-présidente du gouvernement espagnol, Carmen Calvo accuse Rabat d'avoir dépassé « la limite de bon voisinage ».
Visiblement, les tensions entre le Maroc et l'Espagne sont loin de retomber. Dans un entretien à la télévision régionale andalouseCanal Sur, Carmen Calvo charge Rabat. (...)

- Monde / Espagne, Algérie, Polisario, Diplomatie

L'Espagne hausse le ton face au Maroc
 
On est content d'apprendre que vous êtes un pays souverain soucieux de ses propres intérêts. Nous on est un pays pauvre, garder des frontières coûtent chers, nos soldats seront plus utiles pour veiller à la sécurité des marocains.
Bonjour,

Article de 2019 :
Dans sa politique de soutien au Maroc dans la lutte contre les migrations clandestines, l'Union européenne a déjà transféré à ce pays 30 millions d'euros sur les 140 millions promis, a affirmé Federica Mogherini, la haute représentante de la diplomatie européenne, lors d'une déclaration ce jeudi 17 janvier à Rabat, selon l'AFP.
 
Bonjour,

Article de 2019 :

bonjour,

Je sais que l'UE verse de l'argent au Maroc pour garder les frontières , en plus du fait que je soupçonne que tout n'aille pas là où c'est prévu, la vérité est que ce n'est pas assez parce qu'une fois refoulé les migrants restent au Maroc jusqu'à la prochaine occasion. Notre pays n'est qu'un point de passage obligatoire pour le migrant, si l'UE veut être efficace, elle doit passer le même genre d'accord avec Alger et la Mauritanie mais aussi accepté de recevoir la facturation des expulsions massives par avion.
nb: j'ai lu que le maroc mobilisait 20.000 hommes pour garder les frontières. Hors logistique avec un salaire minimal de 200 euros par mois, rien que leurs présences coûtent 50M.
 
La crise diplomatique entre le Maroc et l'Espagne provoquée par l'hospitalisation de Brahim Ghali, chef du Polisario à Logroño, sous le nom d'emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne s'envenime. La première vice-présidente du gouvernement espagnol, Carmen Calvo accuse Rabat d'avoir dépassé « la limite de bon voisinage ».
Visiblement, les tensions entre le Maroc et l'Espagne sont loin de retomber. Dans un entretien à la télévision régionale andalouseCanal Sur, Carmen Calvo charge Rabat. (...)

- Monde / Espagne, Algérie, Polisario, Diplomatie

L'Espagne hausse le ton face au Maroc
C'est la France qui a créé cette ***** de toute pièce et lui a donné un nom. Aujourd'hui elle s'imise dans des affaires qui ne là concerne pas pour affaiblir le Maroc.
Les colonies ont causés d'énormes prejudices au Maroc, et qui dont la source de ce conflis. Et ces kleps espagnols en rajoutent au lieu de faire profil bas...
 
C'est la France qui a créé cette ***** de toute pièce et lui a donné un nom. Aujourd'hui elle s'imise dans des affaires qui ne là concerne pas pour affaiblir le Maroc.
Les colonies ont causés d'énormes prejudices au Maroc, et qui dont la source de ce conflis. Et ces kleps espagnols en rajoutent au lieu de faire profil bas...
Le Polisario c est espagnol pas français , c est l Espagne qui a créé le Polisario
 
Bonjour,

Article de 2019 :

Ça fait tout juste 20 % du budget national alloués dans ce coin pour préserver les presides occupés, dans un souci de bon voisinage.. et depuis ils ont massé une centaine de policiers dépêché sur place à Sebta ça permet à nos forces de sécurité de respirer un peu et se concentrer ailleurs...

Faudra qu'ils fassent de même à Melilla et aussi une surveillance accrues 24 heures sur 24 des milliers de kilomètres de côtes Mediterraneo/Atlantique si il ne veulent pas voir une coupe d'Afrique des réfugiés dans les camps espagnols.

Et aussi l'opération de Guerguerate a sécurisé le passage de 50 % de marchandises espagnole vers les pays subsahariens ils sont entrain de se tirer une balle dans le pied
 
20 000 hommes pour Sebta et Mélilia? Je demande à voir.
Si difkoum, en vrai la sécurisation ne concerne pas que les présides occupé dans la parti nord du royaume, ou tu a un clampin espagnole de l'autre coté à faire des siestes et écouter du flamenco dans son post de contrôle.. ca commence à Saadia, Cap de l'eau, Nador jusqu'à Tanger... les filières de l'immigration clandestines même si elle ont été en grande parti démantelé, des puissants zodiacs, des bateaux de pèche, des radeaux en bambou artisanale voir des gars avec une combinaison de plonger et bouée de sauvetage qui peuvent partir à n'importe quel moment que ce soit de jour ou de nuit...il y a des surveillances H24 pas que physique, même par drones et hélicoptère etc..

Pour faire voler ses engins même une heure par jours ça chiffre en milliers d'euro..

et aussi des dizaines de campement de Migrants subsahariens et nationaux qui sont prêt au moindre relâchement... à tenter l'aventure en risquant leurs vies à n'importe quel moment que ce soit de jour ou de nuit et qui se déplacent comme une smalla..
 
Bonjour,

Article de 2019 :

ca ne couvre même pas 20% des frais !

faut il rappeler qu'il y as entre 20 000 et 80 000 soldats Marocains rien que pour assurer la sécurité aux frontières du Sahara Marocain .

des camps de migrants devraient voir le jour prochainement pour des questions humanitaires dans la zone la plus aride du monde .
 
Le Maroc n'as aucune obligation de surveiller les frontières espagnoles et le détroit de Gibraltar et les 100 aines de km de côte .

demain le Maroc peut très bien refuser cette coopération, tout ce qui sort du pays, nous n'avons aucune obligation légale de le surveiller .
 
c est pour toutes les frontières.
20000 hommes mais t'aura que le tiers de cet effectif qui surveille à un instant T. La surveillance c'est 24h24 7j/7, et un policier travail 8h par jour, donc il faut au minimum 3 policiers pour faire une surveillance. Donc c'est 20000 policiers pour avoir à peine 6000 en simultané. Pour l'instant les policiers marocains ne sont pas des robots, et la surveillance des frontières ne se limite pas à sebta et Melilla, il y a aussi les îles Canaries et les autres points de départ des bateaux. 20.000 finalement c'est peut-être même sous estimé
 

La comparution de Brahim Ghali devant la justice ne résout pas la crise Maroc-Espagne (MAE)​

Le Maroc considère la comparution, ce mardi 1er juin, de Brahim Ghali devant la Haute Cour Nationale espagnole comme une "évolution" et en prend note. Il précise néanmoins qu'elle ne constitue pas le fond de la crise grave entre le Maroc et l'Espagne.



C’est ce qu’a déclaré ce lundi 31 mai le ministère marocain des affaires étrangères.
Voici le texte intégral de la déclaration :
La comparution, une évolution dont le Maroc prend note…
  1. D’abord, la comparution du dénommé Ghali confirme ce que le Maroc avait dit dès le début : l’Espagne a bien fait rentrer, sciemment, sur son territoire, de manière frauduleuse et occulte, une personne poursuivie par la justice espagnole pour des plaintes déposées par des victimes de nationalité espagnole et pour des actes commis en partie sur le sol espagnol.
  1. Ensuite, cette comparution vient montrer le vrai visage du « polisario » incarné par un dirigeant qui a commis des crimes abjects, qui viole, torture, bafoue les droits de l’Homme et commandite des actes terroristes.
  1. De même, elle souligne la responsabilité de l’Espagne envers elle-même, puisque les victimes du dénommé Ghali sont avant tout espagnoles. Cette comparution constitue, donc, le début d’une première reconnaissance des droits des victimes et de la responsabilité criminelle et pénale de cet individu. C’est aussi la première fois que la justice espagnole convoque ce responsable et lui oppose des plaintes pour des crimes graves.
  1. Et encore, il ne s’agit que des plaintes révélées au grand jour. Qu’en est-il de tous les enfants, les femmes et les hommes qui subissent les affres du « polisario » ? Des traitements inhumains sont infligés quotidiennement aux populations de Tindouf – ces sans voix du « polisario » – sans que justice ne leur soit rendue.
…Pour autant, ce n’est pas le fond du problème
  1. Le fond du problème est une question de confiance brisée entre partenaires. Le fond de la crise est une question d’arrière-pensées espagnoles hostiles au sujet du Sahara, cause sacrée de l’ensemble du peuple marocain :
  • La crise n’est pas liée au cas d’un homme. Elle ne commence pas avec son arrivée, pas plus qu’elle ne s’achève avec son départ. C’est d’abord une histoire de confiance et de respect mutuel rompus entre le Maroc et l’Espagne. C’est un test pour la fiabilité du partenariat entre le Maroc et l’Espagne.
  • Si la crise entre le Maroc et l’Espagne ne peut s’arrêter sans la comparution du dénommé Ghali, elle ne peut pas non plus se résoudre avec sa seule audition. Les attentes légitimes du Maroc se situent au-delà. Elles commencent par une clarification, sans ambiguïté, par l’Espagne de ses choix, de ses décisions et de ses positions.
  • Pour le Maroc, le dénommé Ghali n’est qu’à l’image du « polisario ». La manière avec laquelle il est rentré en Espagne – avec un faux passeport, sous une fausse identité algérienne et dans un avion présidentiel algérien – trahit l’essence même de cette milice séparatiste.
  • Au-delà du cas du dénommé Ghali, cette affaire a dévoilé les attitudes hostiles et les stratégies nuisibles de l’Espagne à l’égard de la question du Sahara Marocain. Elle a révélé les connivences de notre voisin du Nord avec les adversaires du Royaume pour porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc.
  • Comment dans ce contexte, le Maroc peut-il à nouveau faire confiance à l’Espagne ? Comment savoir que l’Espagne ne complotera pas à nouveau avec les ennemis du Royaume ? Le Maroc peut-il réellement compter sur l’Espagne pour qu’elle n’agisse pas derrière son dos ? Comment rétablir la confiance après une si grave erreur ? Quelles sont les garanties de fiabilité dont le Maroc dispose à ce jour ? En fait, cela revient à poser la question fondamentale suivante : que veut l’Espagne réellement ?
 
  1. Cette crise pose, par ailleurs, une question de cohérence. L’on ne peut pas combattre le séparatisme chez soi et l’encourager chez son voisin :
  • C’est au nom de cette cohérence vis-à-vis de lui-même d’abord et de ses partenaires ensuite, que le Maroc n’a jamais instrumentalisé le séparatisme. Il ne l’a jamais encouragé comme une carte dans ses relations internationales, et notamment avec ses voisins.
  • A cet égard, la politique du Maroc envers l’Espagne a toujours été limpide. Lors de la crise catalane, le Maroc n’a pas choisi la neutralité ; il a été parmi les tout premiers à se ranger sans ambages, et de manière claire et forte, du côté de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de son voisin du Nord.
  • La question est légitime : qu’aurait été la réaction de l’Espagne si une figure du séparatisme espagnol avait été reçue au sein du Palais Royal Marocain ? Qu’aurait été la réaction de l’Espagne si cette figure avait était reçue publiquement et officiellement par son allié stratégique, son partenaire commercial important, et son plus proche voisin du Sud ?
  • N’ayons pas la mémoire courte. En 2012 par exemple, lorsqu’il y a eu la visite au Maroc d’une délégation économique catalane, le programme avait été amendé, à la demande du gouvernement espagnol, pour que cette délégation ne soit pas reçue à haut niveau et pour qu’il y ait, lors de tous les entretiens, une présence du représentant de l’Ambassade d’Espagne à Rabat.
  • En 2017, la même cohérence a été de mise lorsque le Maroc a refusé la demande de visite et de rencontre d’un grand leader du séparatisme catalan.
  • Le Maroc est en droit de n’attendre pas moins de l’Espagne. C’est le principe même d’un partenariat authentique.
  1. Le Maroc a toujours fait preuve de solidarité envers l’Espagne :
  • Il est, bien sûr, des difficultés naturelles liées au voisinage, y compris des crises migratoires cycliques. Néanmoins, ces difficultés ne doivent jamais nous faire oublier que la solidarité est au partenariat ce que la fiabilité est au bon voisinage et ce que la confiance est à l’amitié.
 
  • C’est cette solidarité dont le Maroc a toujours fait preuve à l’endroit de l’Espagne. L’histoire récente nous enseigne que les gestes ont été nombreux.
  • En 2002, par exemple, lors du naufrage d’un pétrolier, le Maroc a ouvert gracieusement ses eaux territoriales à 64 bateaux de pêche, relevant de la région de Galice, alors que les accords de pêche n’étaient pas encore conclus.
  • En 2008, lorsque l’Espagne était en pleine crise économique, le Maroc a procédé à des dérogations pour accueillir à bras ouverts et permettre l’installation et l’activité au Maroc de travailleurs et d’entrepreneurs espagnols.
  • En pleine crise catalane, l’Espagne a toujours pu compter sur le Maroc qui a défendu, sans réserve, sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale, par les actes (interdiction d’entrée des catalans séparatistes au Maroc, interdiction de tout contact entre le Consulat du Maroc à Barcelone et le mouvement séparatiste catalan) et les prises de positions (communiqués de soutien clairs et forts).
  • Le même esprit de solidarité a toujours prévalu dans la coopération sécuritaire et dans la lutte contre la migration clandestine. Ainsi, la coopération migratoire a permis, depuis 2017, l’avortement de plus de 14.000 tentatives de migration irrégulière, le démantèlement de 5000 réseaux de trafics depuis 2017 et l’empêchement d’innombrables tentatives d’assaut.
  • La coopération en matière de lutte contre le terrorisme, a permis, quant à elle, le démantèlement de plusieurs cellules, avec des prolongements tant au Maroc qu’en Espagne et la neutralisation de 82 actes terroristes. A cela s’ajoute l’apport déterminant des services marocains dans les investigations menées suite aux attentats sanglants de Madrid de mars 2004. De même, la coopération en matière de lutte contre le trafic de drogue a débouché sur un échange fructueux portant sur une vingtaine d’affaires liées au trafic international de drogue.
  • Comment après tout cela, peut-on sérieusement parler de menaces et de chantage par rapport à la déclaration de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Madrid ? La franchise n’a jamais été une menace et la défense légitime de positions ne saurait être assimilée à du chantage.
  1. Le Maroc fait la distinction entre l’amitié du peuple espagnol et la nuisance de certains milieux politiques :
  • Dans cette grave crise maroco-espagnole, le Maroc a toujours fait une distinction claire entre, d’un côté, la population espagnole et certains leaders politiques clairvoyants qui tiennent à l’amitié avec le Maroc et au bon voisinage, et de l’autre, certains milieux politiques, gouvernementaux, médiatiques et de la société civile qui cherchent à instrumentaliser le Sahara Marocain et à nuire aux intérêts du Maroc. Ceux-là mêmes qui, dans le confort de leurs réflexes dépassés, continuent de voir le Maroc avec des perspectives anachroniques, sans renoncer aux relents d’archaïsme hérités du passé.
  • Le Maroc n’a, du reste et de toute évidence, aucun problème avec le peuple espagnol, ses citoyens, ses opérateurs économiques, ses acteurs culturels et ses touristes, qui sont accueillis chaleureusement en amis et en voisins au Maroc.
  • Certains citoyens espagnols travaillent même au Palais Royal Marocain bien avant la naissance de Sa Majesté le Roi et de Leurs Altesses Royales, Princes et Princesses. C’est dire, en effet, combien le Maroc ne cède rien de la densité et de la solidité des liens humains entre le Maroc et l’Espagne.
  • Le Maroc restera attaché à ses liens d’amitié naturelle et authentique envers le peuple espagnol.
 
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