L'Espagne "ne reconnaît pas la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental'' (MAE

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion nijel
  • Date de début Date de début
Quito, 11/11/2010 (SPS) La ministre espagnol des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, a affirmé mercredi à Quito, que l'Espagne "ne reconnaît pas la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental", dans une déclaration à la presse.

Mme Jimenez clarifiait ainsi les déclarations controversées du ministre espagnol de la Présidence, Ramon Jauregui, qui avait admis mercredi devant le Parlement ibérique que la souveraineté du territoire sahraoui revient au Maroc en attendant le processus de décolonisation.

"Jauregui n’a admis aucune reconnaissance (de l’Espagne) par rapport au territoire du Sahara occidental. En fait, l'Espagne n'a pas là-bas un consulat", a déclaré Mme Jimenez, ajoutant que M Jauregui a déclaré que "le conflit au Sahara occidental date de 35 ans et demeure sans solution politique et que cette solution doit être négocié dans le cadre de l'ONU".

En réaction aux déclarations de M. Jauregui, le coordonnateur des Relations internationales du Parti Populaire espagnol (PP- principal parti d’opposition), Jorge Moragas a exigé de l’exécutif espagnol "un communiqué officielle" sur la position du Gouvernement sur le conflit du Sahara occidental.

Pour le PP, "juridiquement et bien que cela parait une mystification pour le Gouvernement (de Madrid), l'Espagne demeure la puissance administrante du Sahara, c’est ce que disent les Nations Unies et le droit international", a martelé M. Moragas.

"Nous voulons une rectification en toutes règles" et n’admettons pas les "nuances" de M. Ramon Jauregui, a exigé M. Moragas dans une déclaration à EFE, appelant le Gouvernement Zapatero à s’abstenir de "transmettre l’impression que le Gouvernement ne tient pas compte de la position de l'Espagne, qui a été approuvée à l'unanimité par le Parlement ces derniers mois".

Les Nations unies avait décrété le 29 janvier 2002 dans un rapport du Secrétariat des Affaires juridiques du Conseil de sécurité que "les accords de Madrid ne transfèrent pas la souveraineté sur le territoire et ne confèrent pas aux signataires la conditions de puissance administrante, condition que l’Espagne, à elle seule, ne peut transférer unilatéralement", rappelle-t-on. (SPS)

010/090/666 111212 NOV 2010 SPS
 
Retour
Haut