La justice espagnole a refusé d’extrader le pédophile gracié «par erreur» cet été au Maroc, Daniel Galvan, car les conventions entre les deux pays ne le permettent pas, et a décidé qu’il devrait purger sa peine en Espagne, selon l’arrêt publié lundi.
Daniel Galvan, un Irakien de 65 ans qui a obtenu la nationalité espagnole en se mariant avec une Espagnole en 1982, avait été condamné en 2011 au Maroc à 30 ans de prison pour des viols sur onze mineurs, puis gracié fin juillet par le roi du Maroc, avant de gagner l’Espagne où il a été arrêté.
Devant l’ampleur du scandale suscité par cette libération, le roi Mohammed VI avait annulé la grâce et soutenu qu’il l’avait signée en raison d’«informations erronées».
Le tribunal de l’Audience nationale à Madrid a décidé «de ne pas remettre le citoyen espagnol Daniel Galvan Viña au Maroc suite au mandat d’arrêt international» lancé le 5 août par les autorités marocaines, écrit l’arrêt.
Les juges, suivant l’avis émis le 14 novembre par le Parquet, ont en effet estimé que Daniel Galvan ne pouvait pas être renvoyé au Maroc car la convention entre les deux pays ne leur permet pas d’extrader leurs ressortissants vers l’autre.
Ils ont ajouté que le pédophile, actuellement en détention préventive, devrait purger en Espagne la peine de 30 ans de prison à laquelle il a été condamné au Maroc.
Le Conseil des ministres du 18 octobre avait d’ailleurs donné son feu vert à l’accomplissement de cette peine en Espagne au cas où la justice le déciderait.
La défense du pédophile avait elle refusé l’extradition et réclamé sa remise en liberté en application de la grâce accordée par le roi du Maroc.
La libération de Daniel Galvan avait provoqué cet été de vives manifestations dans tout le Maroc, dont certaines contre le roi. Une vingtaine d’associations ont déposé plainte pour que la justice détermine les responsabilités dans la répression policière de l’une des manifestations qui avait fait des dizaines de blessés.
Daniel Galvan a par la suite été arrêté en Espagne et placé en détention provisoire le 7 août, en attendant que la justice espagnole statue sur une éventuelle extradition.
Daniel Galvan, un Irakien de 65 ans qui a obtenu la nationalité espagnole en se mariant avec une Espagnole en 1982, avait été condamné en 2011 au Maroc à 30 ans de prison pour des viols sur onze mineurs, puis gracié fin juillet par le roi du Maroc, avant de gagner l’Espagne où il a été arrêté.
Devant l’ampleur du scandale suscité par cette libération, le roi Mohammed VI avait annulé la grâce et soutenu qu’il l’avait signée en raison d’«informations erronées».
Le tribunal de l’Audience nationale à Madrid a décidé «de ne pas remettre le citoyen espagnol Daniel Galvan Viña au Maroc suite au mandat d’arrêt international» lancé le 5 août par les autorités marocaines, écrit l’arrêt.
Les juges, suivant l’avis émis le 14 novembre par le Parquet, ont en effet estimé que Daniel Galvan ne pouvait pas être renvoyé au Maroc car la convention entre les deux pays ne leur permet pas d’extrader leurs ressortissants vers l’autre.
Ils ont ajouté que le pédophile, actuellement en détention préventive, devrait purger en Espagne la peine de 30 ans de prison à laquelle il a été condamné au Maroc.
Le Conseil des ministres du 18 octobre avait d’ailleurs donné son feu vert à l’accomplissement de cette peine en Espagne au cas où la justice le déciderait.
La défense du pédophile avait elle refusé l’extradition et réclamé sa remise en liberté en application de la grâce accordée par le roi du Maroc.
La libération de Daniel Galvan avait provoqué cet été de vives manifestations dans tout le Maroc, dont certaines contre le roi. Une vingtaine d’associations ont déposé plainte pour que la justice détermine les responsabilités dans la répression policière de l’une des manifestations qui avait fait des dizaines de blessés.
Daniel Galvan a par la suite été arrêté en Espagne et placé en détention provisoire le 7 août, en attendant que la justice espagnole statue sur une éventuelle extradition.