C'est un vieux de serpent de mer. Mais il refait à nouveau surface. L'Espagne a l'intention de réfléchir à nouveau sur un projet de tunnel ferroviaire sous la Méditéranée afin de relier Gibraltar au Maroc, selon le journal El Diaro.
Le budget de l’État pour 2023 prévoit en effet une enveloppe de 750.000 euros pour une étude de faisabilité confiée une entreprise publique chargée de ce projet. Objectif: passer "le pas définitif" pour être "en condition de lancer le processus".
Il s'agit donc de relancer (ou mettre à jour) un projet vieux de 40 ans et évoqué à nouveau en 2007 avec un plan conjoint qui n'avait pas résisté à la crise financière de 2008. Ce projet envisageait un itinéraire de 42 kilomètres entre les terminaux Nord et Sud pour unir les deux continents en un peu plus d’une demi-heure.
L'idée sera d'y intégrer les avancées techniques accumulées ces dernières années notamment du côté des tunneliers.
Selon la société d’Etat, "des perspectives très favorables s’ouvrent compte tenu de l’évolution des capacités techniques de ce type de systèmes de forage et d’excavation, et des expériences les plus récentes de construction de tunnels profonds dans le sous-sol marin".
Le trajet initialement choisi devrait également être modifié, selon la presse espagnole notamment le lieu du terminal ibérique vers la zone de San Roque-Los Barrios "pour l’intégrer au corridor ferroviaire correspondant du réseau de transport européen", ce qui "implique d’étendre le tunnel à plusieurs kilomètres de l’emplacement non connecté actuellement" prévu à Tarifa.
Le projet consisterait à construire un tunnel à travers le lit sous-marin dans la zone de jonction entre l'océan Atlantique et la mer d'Alboran (Méditerranée), dans le style du tunnel sous la Manche qui relie la France et le Royaume-Uni.
Côté marocain, une entreprise publique a également été créée en 2007 pour plancher sur la question en collaboration étroite avec son homologue espagnole. Mais à date, le royaume chérifien n'a pas communiqué sur cette relance des réflexions. Il faut dire que le coût d'un tel projet est colossal. Sans oublier les relations diplomatiques en dents de scie entre les deux pays...
Selon les données du premier projet, l'objectif était de transporter 9,6 millions passagers à l’horizon 2030 et 7,4 millions de tonnes de marchandises.
Le budget de l’État pour 2023 prévoit en effet une enveloppe de 750.000 euros pour une étude de faisabilité confiée une entreprise publique chargée de ce projet. Objectif: passer "le pas définitif" pour être "en condition de lancer le processus".
Il s'agit donc de relancer (ou mettre à jour) un projet vieux de 40 ans et évoqué à nouveau en 2007 avec un plan conjoint qui n'avait pas résisté à la crise financière de 2008. Ce projet envisageait un itinéraire de 42 kilomètres entre les terminaux Nord et Sud pour unir les deux continents en un peu plus d’une demi-heure.
L'idée sera d'y intégrer les avancées techniques accumulées ces dernières années notamment du côté des tunneliers.
42 kilomètres en 30 minutes
Le patron de SEGECSA (l'entreprise d'Etat espagnole en charge du projet) s’est ainsi rendu en Allemagne pour rencontrer des représentants de la société Herrenknecht, leader mondial sur le marché des tunneliers, afin d'analyser la technologie qui pourrait répondre le mieux à l’excavation de la galerie d’exploration pour commencer les travaux.Selon la société d’Etat, "des perspectives très favorables s’ouvrent compte tenu de l’évolution des capacités techniques de ce type de systèmes de forage et d’excavation, et des expériences les plus récentes de construction de tunnels profonds dans le sous-sol marin".
Le trajet initialement choisi devrait également être modifié, selon la presse espagnole notamment le lieu du terminal ibérique vers la zone de San Roque-Los Barrios "pour l’intégrer au corridor ferroviaire correspondant du réseau de transport européen", ce qui "implique d’étendre le tunnel à plusieurs kilomètres de l’emplacement non connecté actuellement" prévu à Tarifa.
Le projet consisterait à construire un tunnel à travers le lit sous-marin dans la zone de jonction entre l'océan Atlantique et la mer d'Alboran (Méditerranée), dans le style du tunnel sous la Manche qui relie la France et le Royaume-Uni.
Côté marocain, une entreprise publique a également été créée en 2007 pour plancher sur la question en collaboration étroite avec son homologue espagnole. Mais à date, le royaume chérifien n'a pas communiqué sur cette relance des réflexions. Il faut dire que le coût d'un tel projet est colossal. Sans oublier les relations diplomatiques en dents de scie entre les deux pays...
Selon les données du premier projet, l'objectif était de transporter 9,6 millions passagers à l’horizon 2030 et 7,4 millions de tonnes de marchandises.