L’espoir naît du désespoir : qui est Khalida Jarrar, dirigeante palestinienne détenue par Israël ?

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L’agence de presse Anadolu a cité des témoins oculaires affirmant que les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut la ville d’Al-Bireh, près de Ramallah, à l’aube. Elles ont perquisitionné la maison de Jarrar avant de l’arrêter.

Khalida Jarrar, éminente dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine, a été arrêtée à de nombreuses reprises par l’occupation et a passé plusieurs années en prison, à l’isolement le plus souvent.

L’histoire et la vision de Khalida Jarrar ont été introduites dans le dernier ouvrage d’Ilan Pappé et Ramzy Baroud, « Notre vision de la libération : des dirigeants et intellectuels palestiniens engagés s’expriment ». (Clarity Press). Le texte ci-dessous est paru dans un chapitre intitulé « FAÇONNER L’ESPOIR À PARTIR DU DÉSESPOIR : comment résister et vaincre dans les prisons israéliennes » –
Khalida Jarrar.

Khalida Jarrar est née le 9 février 1963 dans la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie. Elle est titulaire d’une licence en administration des affaires et d’un master en démocratie et droits humains de l’Université de Birzeit. Elle a été directrice de Addameer, association de soutien aux prisonniers et des droits humains de 1994 à 2006, date à laquelle elle a été élue au Conseil législatif palestinien (CLP), le Parlement palestinien. Elle dirige aujourd’hui la Commission des prisonniers du CLP, en plus de son rôle au sein du Comité national palestinien pour le suivi auprès de la Cour pénale internationale.

La notoriété de Khalida Jarrar en tant que dirigeante palestinienne qui se dévoue à la dénonciation des crimes de guerre israéliens auprès des institutions internationales en a fait la cible de fréquentes arrestations et détentions administratives. Elle a été arrêtée à plusieurs reprises, d’abord en 1989, à l’occasion de la Journée internationale de la femme. Elle a passé un mois en prison pour avoir participé au rassemblement du 8 mars.

En 2015, elle a été arrêtée lors d’un raid mené avant l’aube par des soldats de l’occupation israélienne prenant d’assaut sa maison à Ramallah. Dans un premier temps, elle a été placée en détention administrative sans procès, mais, suite au tollé international, les autorités israéliennes ont jugé Khalida Jarrar devant un tribunal militaire qui a retenu contre elle 12 chefs d’accusation, entièrement fondés sur ses activités politiques. Elle a notamment été accusée d’avoir prononcé des discours, organisé des veillées et exprimé son soutien aux détenus palestiniens et à leurs familles. Elle a passé 15 mois en prison.

Khalida Jarrar a été libérée en juin 2016 pour être arrêtée à nouveau en juillet 2017, date à laquelle elle a encore été placée en détention administrative. Le raid israélien sur son domicile a été particulièrement violent, les soldats ayant détruit la porte principale et confisqué divers équipements, dont un iPad et son téléphone portable. Elle a été interrogée à la prison d’Ofer avant d’être transférée à la prison de HaSharon, où sont détenues de nombreuses prisonnières palestiniennes. Elle a été libérée en février 2019, après avoir passé près de 20 mois en prison.

Une fois encore, Khalida Jarrar a été arrêtée à son domicile de Ramallah le 31 octobre 2019. Au cours de sa dernière incarcération, l’une de ses deux filles, Suha, est décédée, elle avait 31 ans. Malgré une campagne internationale demandant que Khalida puisse assister aux funérailles de sa fille le 13 juillet 2021, le gouvernement israélien a rejeté tous les appels. Cependant, une lettre d’adieu à Suha a été sortie clandestinement de prison. Dans sa lettre, Khalida écrit :

« Suha, mon trésor.
Ils m’ont empêché de te donner un dernier baiser d’adieu.
Je te dis adieu avec une fleur.
Ton absence est terriblement douloureuse, horriblement douloureuse.
Mais je reste ferme et forte,
Comme les montagnes de notre Palestine bien-aimée. »
Khalida Jarrar est un des nombreux exemples de ces résistants palestiniens qui ont gardé leur fermeté et leur résistance dans les prisons israéliennes, trouvant des occasions de riposter, malgré la détention, malgré la douleur physique et la torture psychologique. En outre, plutôt que de considérer la prison comme un confinement contraint, Khalida Jarrar en a profité pour éduquer et responsabiliser ses codétenues. En fait, ses réalisations en prison ont changé la face du mouvement des prisonnières palestiniennes.

Comment résister et vaincre dans les prisons israéliennes...............



 
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Biden se dit inquiet pour l'opposant russe Lavalny mais pas un pour mot les morts de civils au quotidien dont de nombreux enfants et des enfants raflés et torturés dn prison.

Pas un mot pour les 80 journalistes tués ni pour les ONG visés délibérement.état

Pas un mot pour les activistes politiques qui defendent les prisonniers ou des intellectuels.

Le mot hypocrisie est le mot qui vient à l'esprit.

Deux poids deux mesures dès qu'il de l'etat voyou sioniste.

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