Au Nom d'Allah Le Tout-Miséricordieux Le Très-Miséricordieux
L’essuyage sur les bottines « el khofayne » De Abdelkader Arrahbawi tiré du livre : « Le livre de la prière selon les quatre écoles ».
Les « khofayne » qui étaient utilisés en guise de chaussure à l’époque du Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - répertoriés dans la sainte sunna, sont comparés injustement de nos jours à des chaussettes en cuir par dessus lesquelles on enfile une paire de chaussure et sur lesquelles l’essuyage s’effectue. Avant de parler donc de la jurisprudence concernant ce point là il est nécessaire de définir ce que sont exactement les « khof », et de faire un rappel succin aussi d’une règle de jurisprudence.
Les « khof » que le Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - portait sont comparable à ce qu’on appelle aujourd’hui des bottines. Ils étaient constitués de deux parties, une couvrait l’intégralité du pied jusqu’au cheville, et l’autre couvrait le dessous du pied en guise de semelle et qui permettait de marcher. Ces deux éléments indissociables constituaient donc ce qui est appelé dans la jurisprudence islamique « el khof ». L’essuyage sur les bottines est en réalité une permission (roukhssa) qui remplace le lavage des pieds, reconnue comme étant meilleur que l’essuyage par l’ensemble des savants à l’exception des hanbalites.
De nos jours afin de justifier la légalité de l’essuyage sur les chaussettes en cuir ( voir photo ci-dessus ) (ainsi que tout type de chaussette voir photo de gauche ) appelées injustement « khof », on utilise des hadiths traitant cette question (que nous verrons plus tard lors de notre développement), et par analogie (qiyas) ils ont appliqué cette règle aux chaussettes en cuirs d’aujourd’hui. Une règle de jurisprudence précise que l’analogie ne peut pas se faire avec une permission exceptionnelle (roukhssa), donc il va de se fait que cette analogie est nulle, car l’essuyage sur les « khof » est une « roukhssa ».
Nous allons développer inch’Allah l’avis des quatre grandes écoles de jurisprudence islamique sur ce point-là :
L’essuyage sur les bottines est rapporté par la sainte sunna, S’ad ibn Abi Waqass (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : « Le Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - a essuyé sur ses bottines ». El Moughira ibn Chou’ba - qu’Allah soit satisfait de lui - a rapporté : « L’envoyé d’Allah - que la Paix et le Salut soient sur lui - était sortit pour satisfaire un besoin naturel, il le suivit en portant un vase plein d’eau. El Moughira versa de l’eau au Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - quand celui-ci eut satisfait ses besoins. Le Prophète fit ses ablutions et passa sa main humide sur ses bottines. »
Passer ses mains humides sur ses bottines est une permission exceptionnelle pour les hommes est les femmes sédentaires ou en voyage. Il est autorisé de l’effectuer sous les conditions que nous allons énumérer. La majorité des savants reconnaissent que le lavage des pieds et meilleur que l’essuyage sur les bottines, à l’exception des hanbalites et de quelque hanafite qui soutiennent l’inverse. Leur avis puise sa source dans le hadith suivant : le Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - a dit « Certes Allah aime qu’on applique ses permissions comme il déteste que nous accomplissions ses interdictions »
Les conditions autorisant l’essuyage sur les bottines :
1. On doit être capable de marcher avec, que les bottines soient de peau, en poils fourrés, de tissus ou autre. Si elles sont faites de tissus ou de coton, et qu’à la base se trouve des sandales il n’y a pas de différence, si elles en sont dépourvu il s’agit alors de chaussette. Il est de même pour les bottines de tissus et de coton il est autorisé d’essuyer dessus si les conditions que nous citons sont réunies. Il est rapporté par el Moghira que le Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - essuya sur ses chaussettes et ses sandales. Ceci fut également rapporté par un nombre de compagnons qui sont : ‘Ali, ‘Ammar, ibn Mas’oud, Anas, ibn ‘Omar, el Bara, Bilal, ibn Abi Awfa et Sahl ibn Sa’d - qu’Allah soit satisfait d’eux -. Pour que l’essuyage sur les chaussettes soit valide il faut que celles-ci soient épaisses de façon à ce que l’eau ne puisse pas atteindre le pied. Il n’est pas autorisé d’essuyer sur des chaussettes qui moulent le pied même si elles sont imperméable.
L’essuyage sur les bottines « el khofayne » De Abdelkader Arrahbawi tiré du livre : « Le livre de la prière selon les quatre écoles ».
Les « khofayne » qui étaient utilisés en guise de chaussure à l’époque du Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - répertoriés dans la sainte sunna, sont comparés injustement de nos jours à des chaussettes en cuir par dessus lesquelles on enfile une paire de chaussure et sur lesquelles l’essuyage s’effectue. Avant de parler donc de la jurisprudence concernant ce point là il est nécessaire de définir ce que sont exactement les « khof », et de faire un rappel succin aussi d’une règle de jurisprudence.
Les « khof » que le Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - portait sont comparable à ce qu’on appelle aujourd’hui des bottines. Ils étaient constitués de deux parties, une couvrait l’intégralité du pied jusqu’au cheville, et l’autre couvrait le dessous du pied en guise de semelle et qui permettait de marcher. Ces deux éléments indissociables constituaient donc ce qui est appelé dans la jurisprudence islamique « el khof ». L’essuyage sur les bottines est en réalité une permission (roukhssa) qui remplace le lavage des pieds, reconnue comme étant meilleur que l’essuyage par l’ensemble des savants à l’exception des hanbalites.
De nos jours afin de justifier la légalité de l’essuyage sur les chaussettes en cuir ( voir photo ci-dessus ) (ainsi que tout type de chaussette voir photo de gauche ) appelées injustement « khof », on utilise des hadiths traitant cette question (que nous verrons plus tard lors de notre développement), et par analogie (qiyas) ils ont appliqué cette règle aux chaussettes en cuirs d’aujourd’hui. Une règle de jurisprudence précise que l’analogie ne peut pas se faire avec une permission exceptionnelle (roukhssa), donc il va de se fait que cette analogie est nulle, car l’essuyage sur les « khof » est une « roukhssa ».
Nous allons développer inch’Allah l’avis des quatre grandes écoles de jurisprudence islamique sur ce point-là :
L’essuyage sur les bottines est rapporté par la sainte sunna, S’ad ibn Abi Waqass (qu’Allah soit satisfait de lui) a dit : « Le Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - a essuyé sur ses bottines ». El Moughira ibn Chou’ba - qu’Allah soit satisfait de lui - a rapporté : « L’envoyé d’Allah - que la Paix et le Salut soient sur lui - était sortit pour satisfaire un besoin naturel, il le suivit en portant un vase plein d’eau. El Moughira versa de l’eau au Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - quand celui-ci eut satisfait ses besoins. Le Prophète fit ses ablutions et passa sa main humide sur ses bottines. »
Passer ses mains humides sur ses bottines est une permission exceptionnelle pour les hommes est les femmes sédentaires ou en voyage. Il est autorisé de l’effectuer sous les conditions que nous allons énumérer. La majorité des savants reconnaissent que le lavage des pieds et meilleur que l’essuyage sur les bottines, à l’exception des hanbalites et de quelque hanafite qui soutiennent l’inverse. Leur avis puise sa source dans le hadith suivant : le Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - a dit « Certes Allah aime qu’on applique ses permissions comme il déteste que nous accomplissions ses interdictions »
Les conditions autorisant l’essuyage sur les bottines :
1. On doit être capable de marcher avec, que les bottines soient de peau, en poils fourrés, de tissus ou autre. Si elles sont faites de tissus ou de coton, et qu’à la base se trouve des sandales il n’y a pas de différence, si elles en sont dépourvu il s’agit alors de chaussette. Il est de même pour les bottines de tissus et de coton il est autorisé d’essuyer dessus si les conditions que nous citons sont réunies. Il est rapporté par el Moghira que le Prophète - que la Paix et le Salut soient sur lui - essuya sur ses chaussettes et ses sandales. Ceci fut également rapporté par un nombre de compagnons qui sont : ‘Ali, ‘Ammar, ibn Mas’oud, Anas, ibn ‘Omar, el Bara, Bilal, ibn Abi Awfa et Sahl ibn Sa’d - qu’Allah soit satisfait d’eux -. Pour que l’essuyage sur les chaussettes soit valide il faut que celles-ci soient épaisses de façon à ce que l’eau ne puisse pas atteindre le pied. Il n’est pas autorisé d’essuyer sur des chaussettes qui moulent le pied même si elles sont imperméable.