L'Etat devrait gagner 1,2 milliard d'euros pour son soutien aux banques !

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FPP75

VIB
J'entends beaucoup de personnes "populistes" critiquer l'aide de l'état aux banques, sur la Radio , à la télé ou dans la presse.

Notamment, les amis de Besancenot, quelques gauchistes, les syndicats, ............................

Je voudrais ici rétablir une vérité : il s'agit d'aides rémunérés qui vont rapporter beaucoup d'argent à l'Etat, c'est pas la sadda9a :D

Les subsides de l'Etat aux banques n'ont rien de gratuit. Ils sont même très rémunérateurs. C'est ce qu'a souligné, hier soir, Christine Lagarde, la ministre de l'Economie et des Finances, à l'issue de la mise en place du Comité de suivi des guichets financement (SFEF) et d'apports en fonds propres (SPPE) des groupes bancaires français. L'Etat, qui a émis 23 milliards d'euros sur les marchés pour le compte de treize établissements y compris les filiales de Renault et Peugeot spécialisées dans le financement du crédit automobile, va être rémunéré 380 millions d'euros au titre des 4 % d'intérêt attachés en moyenne à ce financement. D'ici à la fin de l'année, l'Etat va aussi percevoir 850 millions d'euros pour les 10,5 milliards de titres subordonnés destinés à renforcer les fonds propres des six grands établissements financiers rémunérés à un taux moyen de 8,2 %.

Concrètement, l'Etat va entrer au capital des banques en souscrivant à des émissions d'actions préférentielles. Ainsi, il détiendrait virtuellement près de 20 % de BNP Paribas, a noté la ministre, la banque souhaitant émettre 5,1 milliards d'euros d'actions préférentielles. « Si, détenant 20 % du capital, est-ce que l'Etat demandera ou non la présence d'administrateurs au conseil, c'est une autre histoire », a-t-elle ajouté. La banque rappelle cependant que les actions préférentielles sont non dilutives de droit de vote, ne donnent donc pas le droit de siéger au conseil d'administration, et sont remboursables directement, sans passer par une procédure de rachat d'actions.

Par ailleurs, Christine Lagarde a assuré que les banques tenaient leurs engagements de croissance de 3 à 4 % des encours de crédit, certains groupes allant même « au-delà de l'objectif ».
 
je pense que c'est un mal nécessaire pour ne pas freiner les financements accordés par les banques et provoquer un rationnement drastique du crédit
 
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