Maman, jai vu le jour un 21 janvier , jallais prendre mon premier souffle dans ce bas monde. Un bébé, que tu nattendais pas forcement
ce quon appelle un enfant non désiré. Eh oui, Maman je lai bien ressenti que je nétais pas cette petite fille attendue. Jétais cette chose qui est arrivée par surprise alors que tu avais étais déjà comblée par 2 petites filles, mes ainés.
Eh oui, maman, la cadette avait à peine quelques mois (4) quon tannonce larrivée dun nouvel enfant. Une fille. Quelle déception. Tu ne voulais même pas denfants et encore moins une 3eme fille .Je grandis à tes cotés muettes, aussi calme et sage quaucun bébé ne fut. Mais ca na pas suffit pour recevoir ton amour. Jétais pas un bel enfant, maman, je le sais, tu me le répétais. Javais la peau matt dans un petit corps tout gringalé et toujours pale parce que je manquais de fer, tes filles étaient blanches et pimpantes comme tu les aimais. Maman, jétais petite, je ne possédais rien, comme tout enfant je voulais juste ton amour. Un amour que tu ne mas pas donnée. Maman jétais petite je ne comprenais pas pourquoi tu me tapais alors que jétais très sage. Tu me tapais dun tel acharnement devant mes surs mais je ne comprenais pas maman, je nai rien fait. Je pleurais sans comprendre. Jétais petite Maman, Javais besoin juste de ton amour. Jétais petite maman et tu me disais que tu ne maimais pas. Jaurai aimé que tu me le dise aujourdhui, au moment ou je nai plus besoin de toi, ou je peux combler ton amour, mais jétais petite je navais rien demandé. Javais besoin de toi. Je me souviens maman, quand on mangait tous a table, tu rigolais sur moi parce que je nétais pas belle, et puis mes surs rigolaient, ca me fesait du mal maman je pleurais devant vous pour que tu arretes mais plus je pleurais plus tu en rajoutais, jétais vraiment triste maman de ces humiliations. Devant moi, tu disais à mes tantes que tu ne savais pas doù je sortais, je ne ressemblais a personne, jétais pas belle.ca me fesait tres mal. 7ans plus tard te revoila enceinte maman, je suis la première a te dire maman je taiderais a changer les couches du petit .Nous étions heureuses de ce garcon qui allait arriver ..mais je subis ta grossesse avec toi maman. Eh oui maman, durant ta grossesse tu me détestais, tu me haissais encore plus que dhabitude. Les folies de la grossesse .Je me souviens maman, un jour je mangeais à tes cotés, et puis jai pris un bout de viande qui était à coté de toi .Tu mas battu Maman pour avoir mangé ce qui tappartenait. Oui maman, jai senti tes coups qui mont afflaibli plus que jamais. Jai grandi loin de toi, loin de ton amour. Jai surtout appris a vivre sans toi.
Je ne mentendais pas avec ma sur, tu profitais de ces situations pour ten prendre a moi. Desormais vous étiez deux contre moi. Pourtant Maman, tu le sais que ta fille avait mauvais caractère et que tu as eu du mal a lélever, malgré tout tu laimais, elle, profondement. Moi jétais un enfant calme mais tu ne maimais pas, moi. Je grandis sans toi, sans ton amour. Je me débrouille sans toi. La seule chose dont tu étais fiere dadmettre, cest que jétais la fille la plus intelligente. Jétais surdoué maman. Bien plus intelligente que tes filles, cétait peut etre la seule chose que javais. Jai grandi maman mais tu me fesais toujours la misère. Si je rentrais du collège à 18h05 au lieu de 18h javais le droit à toutes les remontrances Malheureusement, tu ne trouvais plus la force de me taper. mais avec lhabitude je ny fesais plus attention, Et puis maman, arrivée au lycée, je repensais souvent a mon enfance, et je pleurais seule. Je ne sais pas pourquoi cest à lâge de 16ans ou jai commencé à ten vouloir. Je fesais le bilan de mon enfance et jétais abbatue de comprendre sans comprendre reelement ce que jai subis. Cétait lage où, sans rien faire maman je me suis métamorphosé, je suis devenu belle, de jour en jour jembellissais. Et puis la, à chaque remarque maman, javais du répondant. Je te respectais mais josais enfin dire ce que javais dans le cur. Tu mas dit en pleurant « Une fille ne parle jamais comme ca a sa mère » et je tai dit « tu as bien raison, cest pour cela que je te parles comme cela, je ne tai jamais considéré comme ma mère parce que je nai jamais été réelement ta fille » Depuis, durant un an et demi on ne sétait plus addressé la parole. Tu continuais dessayer de menerver mais je tignorais. Je gardais une expression neutre mais rempli de haine. Je ne taimais plus Maman. Parce que quand jétais petite je taimais malgré tout. Tu sais maman Javais fait une dépression, eh oui maman tu ne comprenais pas pourquoi le médecin me prescrivait ces cachés. Je voulais en finir avec ma vie. Cette vie finalement que je navais jamais demandé. Durant un an et demi, une mère na pas addressé la parole a sa fille. Et puis maman, jétais en première Scientifique, je devais passer le bac de francais tu le ne savais meme pas. Mes surs durant les années du bac tu leur preparais leur petit sac de gouter. Moi maman tu ne me preparais rien. Durant un an et demi tu ne ma plus parlé, a part .le jour J ou je passais mon examen mais tu ne le savais pas . Oh maman, quallais tu me dire ? le moindre mot maurais fait du bien avant de passer mon examen. Mais tu ma dit « Tu es une fille indigne pour ne pas parler à sa mère » je tai regardé fixement dans les yeux, et jai enfin versé une larme devant toi après 1ans et demi de froideur, je tai dit en pleurant « même le jour ou je passe un examen tres important à mes yeux tu me pourris la vie ». Et je suis parti passser mon examen en pleurant sur le chemin. (jai quand même eu 18).
Lan daprès maman, je passais le bac Scientifique jétais en terminal. Cest une séction tres dificile qui demandait beaucoup de travail personnel. Je travaillais dans la cuisine maman, parce que la lumière allait gener ton autre fille.
Et puis je suis tombée malade, je me suis fait hospitaliser maman. Javais les veines inféctés, malade. Eh oui maman je devenais fragile. Hospitalisé je continuais de reviser. A ce moment, la, on tannonce que ta propre mère au maroc est tres malade. Dillemme rester avec ta fille qui allait se faire opérer ou labandonner pour aller rejoindre ta propre mère. Cest à ce moment quand tu as su que ta propre mère était entre la vie et la mort, que tu tes rendu compte a quelle point une fille a besoin de sa mère. tu pleurais souvent. Tu as fait le choix de rester a mon chevet . Quelle surprise. Il a fallut que je tombe gravement malade pour que tu te rendes compte de tout le mal que tu mavais fait. Tu étais attentionnée avec moi à ces moments la. Jamais je ne tai connu comme ca. Tu venais tout les jours me voir Tu avais peut etre peur que je meurs sans avoir entendu de ma bouche que je texcusais de tout ce que tu mavais fait. Je tai pardonné maman. Mais au fond de moi je noublierais jamais ce que tu mas fait. Je me suis dit enfin jai une mère, jai cru attendre lage de 18ans pour sentir lamour dune mère. Je ne savais pas comment prendre la chose. Jétais malade mais tres heureuse. La plus heureuse. Je ne devais pas avoir mon bac maman parce que javais raté beaucoup de mois de cours. Javais perdu aussi une 10ene de kilos Mais jétais tellement motivé et heureuse que je lai eu, avec une mention Bien. Tu étais fière de moi maman, tres fière, tu as meme fait une fete pour moi. Jétait joyeuse, trop joyeuse. jai repris du poids Jembellissai encore plus maman, on te fesait remarquer que tu avais une tres belle fille, tu étais contente maman. On sattardait plus sur tes filles que tu aimais mais sur celle que tu naimais pas. Jai commencé maman a travailler à coté des cours, et je te passais beaucoup dargent maman. Tu étais encore plus gentille avec moi. Je commencais a payer les factures avec toi maman. Javais 18ans, la plus petite de tes filles et la première a travailler. Tu montrais bien que tu preferais tes filles mais cest pas grave tu prenais un peu soin de moi quand meme cela me suffisait. Et puis maman avec les etudes je narrivais plus a concilier travail-etude. Alors jai arreté de travailler maman. Et la je lai bien senti, le cauchemard recommencait. Tu étais tres dur avec moi. Tu ne maimais plus maman.
Eh oui, maman, la cadette avait à peine quelques mois (4) quon tannonce larrivée dun nouvel enfant. Une fille. Quelle déception. Tu ne voulais même pas denfants et encore moins une 3eme fille .Je grandis à tes cotés muettes, aussi calme et sage quaucun bébé ne fut. Mais ca na pas suffit pour recevoir ton amour. Jétais pas un bel enfant, maman, je le sais, tu me le répétais. Javais la peau matt dans un petit corps tout gringalé et toujours pale parce que je manquais de fer, tes filles étaient blanches et pimpantes comme tu les aimais. Maman, jétais petite, je ne possédais rien, comme tout enfant je voulais juste ton amour. Un amour que tu ne mas pas donnée. Maman jétais petite je ne comprenais pas pourquoi tu me tapais alors que jétais très sage. Tu me tapais dun tel acharnement devant mes surs mais je ne comprenais pas maman, je nai rien fait. Je pleurais sans comprendre. Jétais petite Maman, Javais besoin juste de ton amour. Jétais petite maman et tu me disais que tu ne maimais pas. Jaurai aimé que tu me le dise aujourdhui, au moment ou je nai plus besoin de toi, ou je peux combler ton amour, mais jétais petite je navais rien demandé. Javais besoin de toi. Je me souviens maman, quand on mangait tous a table, tu rigolais sur moi parce que je nétais pas belle, et puis mes surs rigolaient, ca me fesait du mal maman je pleurais devant vous pour que tu arretes mais plus je pleurais plus tu en rajoutais, jétais vraiment triste maman de ces humiliations. Devant moi, tu disais à mes tantes que tu ne savais pas doù je sortais, je ne ressemblais a personne, jétais pas belle.ca me fesait tres mal. 7ans plus tard te revoila enceinte maman, je suis la première a te dire maman je taiderais a changer les couches du petit .Nous étions heureuses de ce garcon qui allait arriver ..mais je subis ta grossesse avec toi maman. Eh oui maman, durant ta grossesse tu me détestais, tu me haissais encore plus que dhabitude. Les folies de la grossesse .Je me souviens maman, un jour je mangeais à tes cotés, et puis jai pris un bout de viande qui était à coté de toi .Tu mas battu Maman pour avoir mangé ce qui tappartenait. Oui maman, jai senti tes coups qui mont afflaibli plus que jamais. Jai grandi loin de toi, loin de ton amour. Jai surtout appris a vivre sans toi.
Je ne mentendais pas avec ma sur, tu profitais de ces situations pour ten prendre a moi. Desormais vous étiez deux contre moi. Pourtant Maman, tu le sais que ta fille avait mauvais caractère et que tu as eu du mal a lélever, malgré tout tu laimais, elle, profondement. Moi jétais un enfant calme mais tu ne maimais pas, moi. Je grandis sans toi, sans ton amour. Je me débrouille sans toi. La seule chose dont tu étais fiere dadmettre, cest que jétais la fille la plus intelligente. Jétais surdoué maman. Bien plus intelligente que tes filles, cétait peut etre la seule chose que javais. Jai grandi maman mais tu me fesais toujours la misère. Si je rentrais du collège à 18h05 au lieu de 18h javais le droit à toutes les remontrances Malheureusement, tu ne trouvais plus la force de me taper. mais avec lhabitude je ny fesais plus attention, Et puis maman, arrivée au lycée, je repensais souvent a mon enfance, et je pleurais seule. Je ne sais pas pourquoi cest à lâge de 16ans ou jai commencé à ten vouloir. Je fesais le bilan de mon enfance et jétais abbatue de comprendre sans comprendre reelement ce que jai subis. Cétait lage où, sans rien faire maman je me suis métamorphosé, je suis devenu belle, de jour en jour jembellissais. Et puis la, à chaque remarque maman, javais du répondant. Je te respectais mais josais enfin dire ce que javais dans le cur. Tu mas dit en pleurant « Une fille ne parle jamais comme ca a sa mère » et je tai dit « tu as bien raison, cest pour cela que je te parles comme cela, je ne tai jamais considéré comme ma mère parce que je nai jamais été réelement ta fille » Depuis, durant un an et demi on ne sétait plus addressé la parole. Tu continuais dessayer de menerver mais je tignorais. Je gardais une expression neutre mais rempli de haine. Je ne taimais plus Maman. Parce que quand jétais petite je taimais malgré tout. Tu sais maman Javais fait une dépression, eh oui maman tu ne comprenais pas pourquoi le médecin me prescrivait ces cachés. Je voulais en finir avec ma vie. Cette vie finalement que je navais jamais demandé. Durant un an et demi, une mère na pas addressé la parole a sa fille. Et puis maman, jétais en première Scientifique, je devais passer le bac de francais tu le ne savais meme pas. Mes surs durant les années du bac tu leur preparais leur petit sac de gouter. Moi maman tu ne me preparais rien. Durant un an et demi tu ne ma plus parlé, a part .le jour J ou je passais mon examen mais tu ne le savais pas . Oh maman, quallais tu me dire ? le moindre mot maurais fait du bien avant de passer mon examen. Mais tu ma dit « Tu es une fille indigne pour ne pas parler à sa mère » je tai regardé fixement dans les yeux, et jai enfin versé une larme devant toi après 1ans et demi de froideur, je tai dit en pleurant « même le jour ou je passe un examen tres important à mes yeux tu me pourris la vie ». Et je suis parti passser mon examen en pleurant sur le chemin. (jai quand même eu 18).
Lan daprès maman, je passais le bac Scientifique jétais en terminal. Cest une séction tres dificile qui demandait beaucoup de travail personnel. Je travaillais dans la cuisine maman, parce que la lumière allait gener ton autre fille.
Et puis je suis tombée malade, je me suis fait hospitaliser maman. Javais les veines inféctés, malade. Eh oui maman je devenais fragile. Hospitalisé je continuais de reviser. A ce moment, la, on tannonce que ta propre mère au maroc est tres malade. Dillemme rester avec ta fille qui allait se faire opérer ou labandonner pour aller rejoindre ta propre mère. Cest à ce moment quand tu as su que ta propre mère était entre la vie et la mort, que tu tes rendu compte a quelle point une fille a besoin de sa mère. tu pleurais souvent. Tu as fait le choix de rester a mon chevet . Quelle surprise. Il a fallut que je tombe gravement malade pour que tu te rendes compte de tout le mal que tu mavais fait. Tu étais attentionnée avec moi à ces moments la. Jamais je ne tai connu comme ca. Tu venais tout les jours me voir Tu avais peut etre peur que je meurs sans avoir entendu de ma bouche que je texcusais de tout ce que tu mavais fait. Je tai pardonné maman. Mais au fond de moi je noublierais jamais ce que tu mas fait. Je me suis dit enfin jai une mère, jai cru attendre lage de 18ans pour sentir lamour dune mère. Je ne savais pas comment prendre la chose. Jétais malade mais tres heureuse. La plus heureuse. Je ne devais pas avoir mon bac maman parce que javais raté beaucoup de mois de cours. Javais perdu aussi une 10ene de kilos Mais jétais tellement motivé et heureuse que je lai eu, avec une mention Bien. Tu étais fière de moi maman, tres fière, tu as meme fait une fete pour moi. Jétait joyeuse, trop joyeuse. jai repris du poids Jembellissai encore plus maman, on te fesait remarquer que tu avais une tres belle fille, tu étais contente maman. On sattardait plus sur tes filles que tu aimais mais sur celle que tu naimais pas. Jai commencé maman a travailler à coté des cours, et je te passais beaucoup dargent maman. Tu étais encore plus gentille avec moi. Je commencais a payer les factures avec toi maman. Javais 18ans, la plus petite de tes filles et la première a travailler. Tu montrais bien que tu preferais tes filles mais cest pas grave tu prenais un peu soin de moi quand meme cela me suffisait. Et puis maman avec les etudes je narrivais plus a concilier travail-etude. Alors jai arreté de travailler maman. Et la je lai bien senti, le cauchemard recommencait. Tu étais tres dur avec moi. Tu ne maimais plus maman.