L'expérience du mariage sans khat au Yémen

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madalena

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salam

Le Printemps arabe qui a touché le Yémen donne aussi des ailes à ceux qui voudraient éradiquer le khat, plante traditionnelle consommée quasi exclusivement par la gent masculine pour ses qualités euphorisantes et stimulantes.

Le khat possède des effets secondaires comme les troubles de l'humeur ou la perte d'appétit. Et pareillement au vin en France où la feuille de coca en Bolivie, il est impensable pour les utilisateurs de remettre en question sa consommation. Au Yémen, l'Association Eradah milite pourtant contre le khat en organisant des mariages où la plante - normalement présente en grande quantité - n'est plus offerte aux invités.

Baraa Shaiban, jeune marié et pionnier du mariage sans khat raconte : "J'ai vraiment hésité avant d'accepter l'absence de khat à mon mariage. (...)
Des membres de ma famille ont l'habitude de la mastiquer. Elle constitue (...) la principale attraction lors des (...) mariages. De nombreux invités ont menacé de boycotter mon mariage quand ils ont su qu'il n'y aurait pas de khat.

Pour eux, cela signifiait que je ne souhaitais pas leur présence." En faisant connaître son combat sur Facebook, Baraa Shaiban a reçu le soutien de 800 personnes venues supporter l'initiative. Certains jeunes couples veulent aussi créer des mariages similaires et pour encourager la démarche des "hommes d'affaires" désirent assumer les frais de la cérémonie.

Les militants de la Fondation Eradah rêvent d'un Yémen sans khat. Ils mettent en avant que sa culture, au détriment des autres denrées cultivables, réclame de plus en plus d'eau - une ressource relativement rare au Yémen. Ils pensent que cela pourrait fragiliser l'économie de cette nation voisine de l'Arabie Saoudite.

Libération
 
Intéressant comme d habitude tes articles. Merci madalena.

C est de la drogue ce khat. C est pas la charia au Yémen?

C'est la drogue halal :D
Pour certains, la beauté de notre religion consiste à ne pas savoir le danger d'une telle chose et de faire de telle facon à ne jamais savoir que c'est une chose nefaste pour la santé et la societé ...et dire "inna Allah ghafour rahim" :D
et si quelqu'un veut changer la vision des choses, il est Kafir et il faut le tuer parcequ'il ne respecte pas les traditions ...lollllll
Les pays de l'age de pierre !!!!
 
salam

Le Printemps arabe qui a touché le Yémen donne aussi des ailes à ceux qui voudraient éradiquer le khat, plante traditionnelle consommée quasi exclusivement par la gent masculine pour ses qualités euphorisantes et stimulantes.

Le khat possède des effets secondaires comme les troubles de l'humeur ou la perte d'appétit. Et pareillement au vin en France où la feuille de coca en Bolivie, il est impensable pour les utilisateurs de remettre en question sa consommation. Au Yémen, l'Association Eradah milite pourtant contre le khat en organisant des mariages où la plante - normalement présente en grande quantité - n'est plus offerte aux invités.

Baraa Shaiban, jeune marié et pionnier du mariage sans khat raconte : "J'ai vraiment hésité avant d'accepter l'absence de khat à mon mariage. (...)
Des membres de ma famille ont l'habitude de la mastiquer. Elle constitue (...) la principale attraction lors des (...) mariages. De nombreux invités ont menacé de boycotter mon mariage quand ils ont su qu'il n'y aurait pas de khat.

Pour eux, cela signifiait que je ne souhaitais pas leur présence." En faisant connaître son combat sur Facebook, Baraa Shaiban a reçu le soutien de 800 personnes venues supporter l'initiative. Certains jeunes couples veulent aussi créer des mariages similaires et pour encourager la démarche des "hommes d'affaires" désirent assumer les frais de la cérémonie.

Les militants de la Fondation Eradah rêvent d'un Yémen sans khat. Ils mettent en avant que sa culture, au détriment des autres denrées cultivables, réclame de plus en plus d'eau - une ressource relativement rare au Yémen. Ils pensent que cela pourrait fragiliser l'économie de cette nation voisine de l'Arabie Saoudite.

Libération

Très intéressant. J'avais déjà entendu parlé du khat au Yémen, mais je ne savais pas qu'il avait une aussi grande importance.
 
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