La saison estivale démarre et les intoxications aussi. Dimanche dernier, 49 personnes ont été victimes d'une intoxication collective à Casablanca après la consommation de sandwichs dans un fast-food.
Certains consommateurs ont même été hospitalisés dans un état critique. La catastrophe a été évitée de peu. Mais à qui est la faute, sachant que cet incident est le énième du genre dans une ville marocaine? «Parler de responsabilité dans de pareils cas dénote une méconnaissance de la problématique des intoxications alimentaires ou plutôt des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). En effet, le dernier cas de Casablanca, n'est que la partie visible de l'iceberg d'un gigantesque champ de risques auquel le consommateur marocain est fortement exposé. Le secteur des produits "prêts à consommer PAC" (gargotes, snack, mahlaba, restauration rapide, casse-croûte, rôtisserie, traiteurs, crèmes glacées, etc.) est l'un des créneaux dont les opérateurs n'ont subi aucune formation. Ils apprennent leur métier sur le tas et aucune pièce justificative n'est exigée lors de la demande d'autorisation», explique Dr Bouaâza Kherrati, président de l'AMPOC (Association marocaine de protection et d'orientation du consommateur). Depuis quelques années déjà, chaque été apporte son lot de victimes puisque les intoxications alimentaires augmentent sensiblement durant cette saison.
Certains consommateurs ont même été hospitalisés dans un état critique. La catastrophe a été évitée de peu. Mais à qui est la faute, sachant que cet incident est le énième du genre dans une ville marocaine? «Parler de responsabilité dans de pareils cas dénote une méconnaissance de la problématique des intoxications alimentaires ou plutôt des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). En effet, le dernier cas de Casablanca, n'est que la partie visible de l'iceberg d'un gigantesque champ de risques auquel le consommateur marocain est fortement exposé. Le secteur des produits "prêts à consommer PAC" (gargotes, snack, mahlaba, restauration rapide, casse-croûte, rôtisserie, traiteurs, crèmes glacées, etc.) est l'un des créneaux dont les opérateurs n'ont subi aucune formation. Ils apprennent leur métier sur le tas et aucune pièce justificative n'est exigée lors de la demande d'autorisation», explique Dr Bouaâza Kherrati, président de l'AMPOC (Association marocaine de protection et d'orientation du consommateur). Depuis quelques années déjà, chaque été apporte son lot de victimes puisque les intoxications alimentaires augmentent sensiblement durant cette saison.