Selon une étude américaine, on pourrait connaître l'heure de son décès en analysant l'ADN
Pour connaître l'heure à laquelle on est le plus susceptible de trépasser, des chercheurs de Boston ont trouvé mieux qu'une boule de cristal : notre patrimoine génétique. Une découverte qui fait froid dans le dos... Elle est pourtant partie d'une étude sérieuse, portant sur le rythme circadien - le rythme biologique d'une durée de 24h - et les habitudes de sommeil de 1 200 personnes âgées.
Objectif de cette analyse : avancer dans la recherche sur le développement d'Alzheimer ou de la maladie de Parkinson. Mais elle a aussi permis aux scientifiques de mettre au jour les particularités d'un gène appelé Period 1. Ce gène influe sur notre tendance à nous lever tôt, ou tard. La nouveauté, c'est qu'il serait aussi à l'origine de l'heure de notre mort... Ce gène peut présenter trois combinaisons. L'étude montre que les personnes possédant un génome A-A se lèvent une heure plus tôt que celles du génome G-G. Les porteurs du génome A-G se lèvent eux précisément entre les deux.
Grâce aux cerveaux de personnes décédées ayant légué leur corps à la science, les chercheurs ont pu aller plus loin. Voilà leur conclusion : "Les génomes A-A et les A-G sont morts en fin de matinée, juste avant 11h. Les génomes G-G sont morts juste avant 18h... soit 6 heures de différence." Les lève-tôt et les lève-tard ne quittent donc pas cette terre aux mêmes heures de la journée.
Une trouvaille un brin sinistre, peut-être, mais aussi utile. Car elle pourrait permettre d'optimiser la prise en charge des malades durant une période critique. Et comme le rappellent les scientifiques à l'origine de la découverte, si ce gène permet de connaître l'heure de notre mort, il ne permet pas, fort heureusement, d'en déterminer la date.
Pour connaître l'heure à laquelle on est le plus susceptible de trépasser, des chercheurs de Boston ont trouvé mieux qu'une boule de cristal : notre patrimoine génétique. Une découverte qui fait froid dans le dos... Elle est pourtant partie d'une étude sérieuse, portant sur le rythme circadien - le rythme biologique d'une durée de 24h - et les habitudes de sommeil de 1 200 personnes âgées.
Objectif de cette analyse : avancer dans la recherche sur le développement d'Alzheimer ou de la maladie de Parkinson. Mais elle a aussi permis aux scientifiques de mettre au jour les particularités d'un gène appelé Period 1. Ce gène influe sur notre tendance à nous lever tôt, ou tard. La nouveauté, c'est qu'il serait aussi à l'origine de l'heure de notre mort... Ce gène peut présenter trois combinaisons. L'étude montre que les personnes possédant un génome A-A se lèvent une heure plus tôt que celles du génome G-G. Les porteurs du génome A-G se lèvent eux précisément entre les deux.
Grâce aux cerveaux de personnes décédées ayant légué leur corps à la science, les chercheurs ont pu aller plus loin. Voilà leur conclusion : "Les génomes A-A et les A-G sont morts en fin de matinée, juste avant 11h. Les génomes G-G sont morts juste avant 18h... soit 6 heures de différence." Les lève-tôt et les lève-tard ne quittent donc pas cette terre aux mêmes heures de la journée.
Une trouvaille un brin sinistre, peut-être, mais aussi utile. Car elle pourrait permettre d'optimiser la prise en charge des malades durant une période critique. Et comme le rappellent les scientifiques à l'origine de la découverte, si ce gène permet de connaître l'heure de notre mort, il ne permet pas, fort heureusement, d'en déterminer la date.