Une rencontre inédite dans le fond comme dans la forme. Djibril (AS) a l’opportunité d’avoir un tête-à-tête avec le meilleur des hommes, à huis clos, dans la grotte de Hirae située à quatre kilomètres de la Mecque. Muhammad (psl) au charisme ineffable, venait d’y faire quelques dizaines de jours, attendant l’injonction divine, qu’il ressentait imminente.
Avant lui, d’autres Mecquois avaient poussé leurs enfants à attendre Dieu dans d’autres grottes, situées aux alentours de la Mecque. Ils en sont redescendus fous ou purement morts putréfiés. Hélas la mission n’était point pour eux. Elle était codée au poinçon du fils d’Amina, lui-même « hiberné » par Dieu durant toute sa jeunesse.
Avant de s’isoler dans la grotte, Muhammad (psl) était aimé, choyé, respecté et consulté par les siens sur tous les sujets qui portaient sur la marche de la cité, Makkah. On ne lui parlait point des divinités qui occupaient la Kaaba et le cœur du commerce dans le Hijaz, car l’énergie qui gisait de lui, avait freiné toute muse des païens destinée à poser de telles questions qui frisaient l’hérésie, attentatoires à la dignité humaine. Il s’était seulement concentré à l’unicité de Dieu épurée de toute déification, avec un livre révélé en jets qui s’est construit avec l’histoire.
Avant même que Djibril (as) ne prenne les cinq premiers versets sur la tablette, sur instruction du Seigneur, le Prophète était déjà alerté de l’imminence de cette rencontre. Et quand il déploie ses ailes depuis les cieux pour la direction de la grotte, Muhammad (psl) était avisé, il l’attendait et l’ange ne pouvait entrer dans cette grotte qu’après avoir salué de la meilleure des salutations le noble envoyé. L’accès lui fut autorisé, Muhammad (psl) lui indiqua son dos, précisément à son poinçon, situé à son omoplate gauche qui juxtaposait son cœur. Qui rappelle sa descente dans le périmètre sacré, le plan de vol vers cette station où lui seul a posé le pied de nombreuses fois, en de multiples occasions.
Djibril alors dressa son aile jusqu’à la position indiquée, il avait un pli provenant du Seigneur et ne détenait aucunement le secret qu’il renfermait, car ce secret était incrusté dans la chair, les veines et la lumière du meilleur des hommes (psl).
Dans un total silence, sous la supervision du Tout Puissant, Il dit alors au Prophète Iqra (lis). La réponse de ce dernier interpelle les esprits doués de raison. Il n’a pas dit- je ne sais pas lire – mais plutôt – je ne suis pas de ceux qui lisent -. Et cela renvoie directement à la sourate Rahman à son second verset qui prouve à suffisance qu’avant la venue de Djibril dans la grotte, Muhammad (psl) avait déjà maîtrisé le Saint Coran – Maîtriser est faible d’ailleurs, pour évoquer cet état puisque l’ensemble des mots choisis par Dieu s’étaient mixés à sa chair, à ses veines, à son sang et à l’ensemble de ses organes –
Djibril le savait. Il savait qu’à la naissance du Prophète le cordon ombilical ne l’eut point lié à sa mère. L’ange savait aussi, que ce merveilleux homme était habitué à voyager vers son Seigneur avant même que son âme ne s’introduisit dans sa chair. Il savait aussi que le teint d’Amina avait changé lorsque le Prophète était dans ses entrailles. Une grossesse qu’elle n’a pas porté en définitive car Dieu avait placé des supports de qualité exceptionnelle pour éviter fatigue, secousse, douleur et caprice de femme enceinte à la sainte dame ; dont l’unique mission sur terre fut de délivrer le sauveur de l’humanité. Pendant neuf mois, le Prophète n’a jamais bougé dans le ventre de sa mère. Même ses moments de sortie et de pérégrinations vers le Seigneur étaient minutieusement organisées par l’Exalté dans un silence hors du commun des silences.
Le Prophète sort de la grotte émerveillé, après réception des cinq premiers versets du livre libérateur, il n’a point peur, mais il est terrifié par le déclenchement en lui du Saint Coran. Il va répondre à une question que son épouse Khadija (ra) s’était posée vingt ans auparavant. Elle était persuadée que Muhammad (psl) serait ce dernier envoyé tant attendu. Elle avait le sens de l’observation, elle avait prêté attention aux yeux de son époux, à son sourire, aux écarts de ses dents, à son teint basané, à sa sueur, un parfum, à édition divine exclusive, à son visage illuminé comme si des pépites d’or s’y étaient éparpillées. Elle avait détecté la musicalité et la cadence cohérente de ses propos. Son sommeil, où ses yeux ne se fermaient jamais entièrement. Tout ceci lui était finalement confirmé par son cousin Waraqa Ibn Nawfal!
Avant lui, d’autres Mecquois avaient poussé leurs enfants à attendre Dieu dans d’autres grottes, situées aux alentours de la Mecque. Ils en sont redescendus fous ou purement morts putréfiés. Hélas la mission n’était point pour eux. Elle était codée au poinçon du fils d’Amina, lui-même « hiberné » par Dieu durant toute sa jeunesse.
Avant de s’isoler dans la grotte, Muhammad (psl) était aimé, choyé, respecté et consulté par les siens sur tous les sujets qui portaient sur la marche de la cité, Makkah. On ne lui parlait point des divinités qui occupaient la Kaaba et le cœur du commerce dans le Hijaz, car l’énergie qui gisait de lui, avait freiné toute muse des païens destinée à poser de telles questions qui frisaient l’hérésie, attentatoires à la dignité humaine. Il s’était seulement concentré à l’unicité de Dieu épurée de toute déification, avec un livre révélé en jets qui s’est construit avec l’histoire.
Avant même que Djibril (as) ne prenne les cinq premiers versets sur la tablette, sur instruction du Seigneur, le Prophète était déjà alerté de l’imminence de cette rencontre. Et quand il déploie ses ailes depuis les cieux pour la direction de la grotte, Muhammad (psl) était avisé, il l’attendait et l’ange ne pouvait entrer dans cette grotte qu’après avoir salué de la meilleure des salutations le noble envoyé. L’accès lui fut autorisé, Muhammad (psl) lui indiqua son dos, précisément à son poinçon, situé à son omoplate gauche qui juxtaposait son cœur. Qui rappelle sa descente dans le périmètre sacré, le plan de vol vers cette station où lui seul a posé le pied de nombreuses fois, en de multiples occasions.
Djibril alors dressa son aile jusqu’à la position indiquée, il avait un pli provenant du Seigneur et ne détenait aucunement le secret qu’il renfermait, car ce secret était incrusté dans la chair, les veines et la lumière du meilleur des hommes (psl).
Dans un total silence, sous la supervision du Tout Puissant, Il dit alors au Prophète Iqra (lis). La réponse de ce dernier interpelle les esprits doués de raison. Il n’a pas dit- je ne sais pas lire – mais plutôt – je ne suis pas de ceux qui lisent -. Et cela renvoie directement à la sourate Rahman à son second verset qui prouve à suffisance qu’avant la venue de Djibril dans la grotte, Muhammad (psl) avait déjà maîtrisé le Saint Coran – Maîtriser est faible d’ailleurs, pour évoquer cet état puisque l’ensemble des mots choisis par Dieu s’étaient mixés à sa chair, à ses veines, à son sang et à l’ensemble de ses organes –
Djibril le savait. Il savait qu’à la naissance du Prophète le cordon ombilical ne l’eut point lié à sa mère. L’ange savait aussi, que ce merveilleux homme était habitué à voyager vers son Seigneur avant même que son âme ne s’introduisit dans sa chair. Il savait aussi que le teint d’Amina avait changé lorsque le Prophète était dans ses entrailles. Une grossesse qu’elle n’a pas porté en définitive car Dieu avait placé des supports de qualité exceptionnelle pour éviter fatigue, secousse, douleur et caprice de femme enceinte à la sainte dame ; dont l’unique mission sur terre fut de délivrer le sauveur de l’humanité. Pendant neuf mois, le Prophète n’a jamais bougé dans le ventre de sa mère. Même ses moments de sortie et de pérégrinations vers le Seigneur étaient minutieusement organisées par l’Exalté dans un silence hors du commun des silences.
Le Prophète sort de la grotte émerveillé, après réception des cinq premiers versets du livre libérateur, il n’a point peur, mais il est terrifié par le déclenchement en lui du Saint Coran. Il va répondre à une question que son épouse Khadija (ra) s’était posée vingt ans auparavant. Elle était persuadée que Muhammad (psl) serait ce dernier envoyé tant attendu. Elle avait le sens de l’observation, elle avait prêté attention aux yeux de son époux, à son sourire, aux écarts de ses dents, à son teint basané, à sa sueur, un parfum, à édition divine exclusive, à son visage illuminé comme si des pépites d’or s’y étaient éparpillées. Elle avait détecté la musicalité et la cadence cohérente de ses propos. Son sommeil, où ses yeux ne se fermaient jamais entièrement. Tout ceci lui était finalement confirmé par son cousin Waraqa Ibn Nawfal!