L'homme d'Israël au Liban

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petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Démasqué par le Hezbollah, qui l’a livré à l’armée libanaise, Ali al-Jarrah fournissait des renseignements au Mossad depuis 1983.


Le scénario, rapporté par l’International Herald Tribune, est digne des meilleurs films d’espionnage. Son personnage principal, Ali al-Jarrah, est incarcéré depuis juillet 2008 dans une prison libanaise. Pourtant, ce Libanais de 50 ans a longtemps été un homme au-dessus de tout soupçon. Bon père de famille, loyal envers ses amis, il vivait depuis près de trente ans à Maraj, un petit village de la vallée de la Bekaa. Et, comme tous ses voisins, se disait un fervent défenseur de la cause palestinienne et un ennemi juré d’Israël. C’est ce même homme qui est arrêté en 1983, en pleine guerre du Liban, par des officiers israéliens, qui lui proposent de le rétribuer en échange de renseignements sur les militants palestiniens, le Hezbollah et les mouvements des troupes syriennes. Il commence alors sa carrière d’informateur pour le compte du Mossad. Les services israéliens lui procurent du matériel électronique, des appareils photo, des systèmes radio, une couverture de cadre et un passeport israélien. Durant toutes ces années, Ali al-Jarrah multiplie les voyages en Syrie, au Sud-Liban, mais aussi en Belgique ou en Italie. Il se rend aussi en Israël pour des séances de débriefing.

On peut s’étonner que pendant toutes ces années personne ne se soit douté de rien. Mais Ali al-Jarrah est un personnage complexe, vraisemblablement porté sur le secret et la dissimulation. Ces qualités n’ont pas échappé au Mossad, qui a su tirer parti du fait qu’il avait une seconde épouse cachée, logée dans un petit appartement modeste, à Masnaa, à la frontière syrienne. Sa première femme, Maryam Shmouri, et leurs cinq enfants résidaient à Maraj et menaient grand train dans une luxueuse propriété qu’il avait fait construire après son « enrôlement » grâce à l’argent que lui rapportaient ses « missions ». Au cours de sa « carrière », il aurait amassé pas moins de 300 000 dollars. Ali n’est pas le premier Jarrah à faire parler de lui. L’un de ses cousins, Ziyad, n’est autre que le kamikaze du vol 93 qui s’est écrasé en Pennsylvanie lors des attaques du 11 Septembre. Ali al-Jarrah n’aurait peut-être jamais été démasqué si le Hezbollah ne s’était pas penché sur son cas. Le 7 juillet 2008, le mouvement chiite l’interpelle, avec son frère Youssef, qui a collaboré avec lui à partir des années 1990. Pendant trois mois, sa femme reste sans nouvelles, jusqu’à ce que l’armée libanaise l’appelle pour l’informer que son mari a été emprisonné. Depuis, Ali et Youssef attendent d’être jugés devant un tribunal militaire. Ils encourent la peine de mort pour haute trahison et espionnage.


Jeune Afrique
 
il y avait aussi un mendiant devant le siege de l'OLP dans les années 70
en fait c'était un israélien

j'espère que la justice libanaise condamnera ce cas de trahison
 
il y avait aussi un mendiant devant le siege de l'OLP dans les années 70
en fait c'était un israélien

j'espère que la justice libanaise condamnera ce cas de trahison
généralement le sort de ce genre d'energumènes (si j'ose dire) il est bien connu...mitraillé, pendu ou lapidé..ect
 
généralement le sort de ce genre d'energumènes (si j'ose dire) il est bien connu...mitraillé, pendu ou lapidé..ect

un qui s est fait demasqué, et tan mieu mais je craint qu il en reste encore beaucoup, "ce genre d energumenes" est un bijoux pour un pays d energumenes

il est facile de manipuler en menacant ou en arrosant de dollar
 
un qui s est fait demasqué, et tan mieu mais je craint qu il en reste encore beaucoup, "ce genre d energumenes" est un bijoux pour un pays d energumenes

il est facile de manipuler en menacant ou en arrosant de dollar
l'argent prend le dessus sur les valeurs et le sens de la patrie hélas !!!
 
beaucoup sont capables de vendre leur âme pour quelques avantages en une vie .. pour les broutilles d'une seule vie ils vendent tout un peuple devant l'histoire ...

je vas dans JRAD pas envie de me fâcher ce soir
ou le match France Luthianie
 
beaucoup sont capables de vendre leur âme pour quelques avantages en une vie .. pour les broutilles d'une seule vie ils vendent tout un peuple devant l'histoire ...

je vas dans JRAD pas envie de me fâcher ce soir
ou le match France Luthianie
on vend son ame pour se foutre en l'air dans un attentat et on vend son ame pour vendre son pays..à chacun son combat :rolleyes:
 
C'est une femme qui parle, un être doux et sensible ?????


Mon dieu, mon dieu..............

Une âme de fer dans une femme de velours. Le ptitbijou peut se révéler une âme de destruction nocive :D
alors si tu tiens à ta vie éloigne toi vite à moins que tu sois là pour des interventions plus intelligentes ;)
 
Les dessous de l’affaire des agents pro israéliens, d’autres arrestations prévues

dimanche 10 mai 2009 - 07h:39

Leila Mazboudi


Ces arrestations sont le fruit d’une coordination entre le bureau des renseignements des FSI, la direction des renseignements de l’armée libanaise et le service sécuritaire de la résistance libanaise du Hezbollah.

Ce sont de graves erreurs commises pas les Israéliens, suite à l’arrestation de leur agent au Liban, Adib Alam, qui a permis aux Libanais de repérer les cellules d’espions agissant sur le sol libanais pour le compte de l’ennemi sioniste.

C’est l’avis d’un responsable sécuritaire libanais ayant requis l’anonymat, s’exprimant pour le quotidien libanais As-Safir et qui s’est abstenu de préciser la nature de cette erreur.

Selon lui, les Forces de sécurité intérieures ( FSI) qui s’attendaient à une action de la part des Israéliens suite à l’arrestation de cet officier à la retraite dans la Sûreté générale, le 10 avril dernier, n’ont pas été déçus : "après l’arrestation de ’Alam, nous nous attendions à une démarche israélienne de nature technique ; celle-ci ne tarda pas. C’est alors que nous avons remis les personnes soupçonnées (depuis le début de l’an 2007) sous surveillance. Il s’est avéré que nous allions droit au chemin, mis à part une ou deux erreurs" a précisé ce responsable sécuritaire, qui prévoit d’autres arrestations, révélant que les noms d’autres suspects sont déjà entre les mains des autorités qui contrôlent les frontières libanaises, aériennes, terrestres et maritimes.

Ces arrestations qui sont le fruit d’une coordination entre le bureau des renseignements des FSI, la direction des renseignements de l’armée libanaise et le service sécuritaire de la résistance libanaise du Hezbollah, ont été rendues possibles par le biais d’une donnée technique dont "nous avions perdu les clés pendant longtemps", explique ce responsable : "nous nous sommes alors trouvés devant un data d’informations et de données qui nous a fourni l’entrée vers plus de 200 objectifs israéliens probables sur le sol libanais" poursuit-il.

En moins d’un mois, les cellules qui sont tombées aux mains des forces de sécurité libanaises ont atteint le nombre de six et celui de leurs membres dépassent désormais les 20 : force est de constater que dans leur majorité, c’est en famille que l’acte de collaboration est commis.

Alors que le premier réseau est celui d’Adib ’Alam, son épouse et son neveu Joseph ; le second arrêté à Saïda comprend Mohammad ’Awad et Robert Kfouri. Le troisième formé du seul Ali Mantach avait été arrêté à Nabatiyyé, tandis que le quatrième formé des deux frères Jaafar et Hassan Y. a été pris dans le village de Soultaniyyé.

Vendredi, deux autres frères Jaafar et H. et M. Shéhab en plus de l’épouse de ce dernier ont été arrêtés dans la localité de Ghaziyyé, proche de Saïda. L’un d’entre eux a avoué collaborer avec l’ennemi sioniste bien avant l’an 2000. Signalant avoir effectué plusieurs voyages en Palestine occupée et avoir rencontré plusieurs officiers israéliens. Sa mission consistait à recenser les maisons des responsables de la résistance au sud du Liban.

Une autre cellule de quatre hommes a également été capturée vendredi à Bint Jbeil et environs, dont trois sont des anciens collaborateurs. l’un d’entre eux, Ch.’A. travaillait pour le compte du bureau 504, sous le commandement du collaborateur en fuite, Jamal Daou. Il avait lui aussi fui le Liban, après la libération en l’an 2000, pour y revenir et écoper un mois de prison, pour manque de preuve. Il travaillait depuis à Bint Jbeil dans la réparation des appareils électriques.

Expliquant ces exploits sécuritaires réalisés par ses services, le directeur général des FSI, le général Ashraf Rifi les attribue à "une avancée technologique de ses forces" et à la création d’un service spécialement conçu pour traquer les réseaux de collaborateurs.

Selon lui, tout a commencé avec l’arrestation il y a six mois d’un agent ayant reconnu avoir collaboré avec l’ennemi sioniste : "nous avons décidé de garder au secret cette arrestation parce qu’il nous fallait mettre la main sur les autres membres de la cellule à laquelle il appartient" a-t-il déclaré.

Après quelques mois de sommeil, dicté par des recommandations israéliennes, ces cellules ont repris leurs activités au début de l’an, signale Rifi.

Depuis, elles tombent l’une après l’autre entre les mains des forces de sécurité libanaises.
 
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