compteblad
PLD (Peace, Love and Diversity)
L'hôpital remballe un enfant blessé par balle !(03/07/2009)
© dh
Le Schaerbeekois de 10 ans a vécu 2 jours avec un projectile dans le cou
SCHAERBEEK Aboubakr Itak qui a 10 ans et demi est un petit Schaerbeekois blessé lundi vers 21 h 20 alors qu'il jouait en rue au football avec ses copains et qui, transporté par ambulance au service des urgences de l'hôpital Paul Brien, a été remballé par celui-ci, bien que sa mère ait demandé qu'on procède au moins à une radiographie du cou.
L'enfant rentré à la maison s'est plaint toute la nuit et le lendemain. Le mercredi, enfin, date à laquelle une consultation avait été prévue, l'hôpital qui pratiquait enfin une radio et un scanner, constatait la présence d'un projectile dans les tissus mous du cou.
Hier, Mohamed Itak, père de l'enfant, nous confiait qu'il avait porté les faits à la connaissance du parquet. La plainte est actée par la police locale de la zone Bruno. "Le chirurgien qui a extrait le plomb du cou de mon fils m'a assuré qu'Aboubrakr l'avait échappé belle. De peu, il pouvait y rester".
À titre de preuve , le père, qui a déposé le projectile au commissariat, en fait le dessin. Probablement tiré à la carabine à air comprimé et pourtant : selon le dessin, le projectile mesure tout de même de l'ordre de 9 mm. Dans le quartier (rue Artan, place Colonel Bremer), l'inquiétude est forte : un tireur jusqu'à présent non identifié a délibérément ciblé un enfant.
Et quel tireur : à 15 cm, le plomb touchait la boite crânienne d'un gosse de 10 ans; à 12 : ses yeux. Aboubakr a peut-être la solution : "Un peu plus tôt, un monsieur très fâché m'avait menacé : Sale petit cafard, un jour je te tuerai et alors je te mettrai dans mon coffre".
Avec la canicule insupportable en ville, les enfants jouent tard le soir. Plusieurs témoins assis à une terrasse confirment avoir entendu un claquement et un sifflement, puis vu l'enfant crier et s'écrouler près de la vidéothèque. Un adulte a ramassé le petit dans ses bras. "Il ne bougeait plus. J'ai même cru qu'il était mort. Il était simplement évanoui. Le sang coulait de la base du cou. Son tee-shirt en était couvert."
Aux urgences, le médecin, une dame qui, selon nos infos, a depuis lors présenté ses excuses aux parents, s'est contenté de laver la plaie et de la panser en décrétant sans examen complémentaire qu'il n'y avait rien et que le petit pouvait rentrer chez lui.
Le lendemain, le père qui ne se satisfaisait pas de l'explication a fait sa petite enquête. "L'explication, c'est que c'était une simple coupure par un morceau de verre. Mais j'avais beau regarder partout, il n'y avait de bris de verre nulle part".
Selon le médecin qui l'a extrait mercredi, le plomb se trouvait près de l'sophage et "il n'y avait plus à perdre un instant" . Arrivé à 9 h du matin, Aboubakr a quitté l'hôpital Paul Brien (Brugmann) à 18 h.
Hier soir à la différence des soirs précédents, plus aucun enfant ne jouait dans le "quartier du tireur fou", entre Dailly et Bienfaiteurs. Aboubakr ajoute que l'homme qui l'a traité de "cafard" avait les "cheveux à ras" .
Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2009
© dh
Le Schaerbeekois de 10 ans a vécu 2 jours avec un projectile dans le cou
SCHAERBEEK Aboubakr Itak qui a 10 ans et demi est un petit Schaerbeekois blessé lundi vers 21 h 20 alors qu'il jouait en rue au football avec ses copains et qui, transporté par ambulance au service des urgences de l'hôpital Paul Brien, a été remballé par celui-ci, bien que sa mère ait demandé qu'on procède au moins à une radiographie du cou.
L'enfant rentré à la maison s'est plaint toute la nuit et le lendemain. Le mercredi, enfin, date à laquelle une consultation avait été prévue, l'hôpital qui pratiquait enfin une radio et un scanner, constatait la présence d'un projectile dans les tissus mous du cou.
Hier, Mohamed Itak, père de l'enfant, nous confiait qu'il avait porté les faits à la connaissance du parquet. La plainte est actée par la police locale de la zone Bruno. "Le chirurgien qui a extrait le plomb du cou de mon fils m'a assuré qu'Aboubrakr l'avait échappé belle. De peu, il pouvait y rester".
À titre de preuve , le père, qui a déposé le projectile au commissariat, en fait le dessin. Probablement tiré à la carabine à air comprimé et pourtant : selon le dessin, le projectile mesure tout de même de l'ordre de 9 mm. Dans le quartier (rue Artan, place Colonel Bremer), l'inquiétude est forte : un tireur jusqu'à présent non identifié a délibérément ciblé un enfant.
Et quel tireur : à 15 cm, le plomb touchait la boite crânienne d'un gosse de 10 ans; à 12 : ses yeux. Aboubakr a peut-être la solution : "Un peu plus tôt, un monsieur très fâché m'avait menacé : Sale petit cafard, un jour je te tuerai et alors je te mettrai dans mon coffre".
Avec la canicule insupportable en ville, les enfants jouent tard le soir. Plusieurs témoins assis à une terrasse confirment avoir entendu un claquement et un sifflement, puis vu l'enfant crier et s'écrouler près de la vidéothèque. Un adulte a ramassé le petit dans ses bras. "Il ne bougeait plus. J'ai même cru qu'il était mort. Il était simplement évanoui. Le sang coulait de la base du cou. Son tee-shirt en était couvert."
Aux urgences, le médecin, une dame qui, selon nos infos, a depuis lors présenté ses excuses aux parents, s'est contenté de laver la plaie et de la panser en décrétant sans examen complémentaire qu'il n'y avait rien et que le petit pouvait rentrer chez lui.
Le lendemain, le père qui ne se satisfaisait pas de l'explication a fait sa petite enquête. "L'explication, c'est que c'était une simple coupure par un morceau de verre. Mais j'avais beau regarder partout, il n'y avait de bris de verre nulle part".
Selon le médecin qui l'a extrait mercredi, le plomb se trouvait près de l'sophage et "il n'y avait plus à perdre un instant" . Arrivé à 9 h du matin, Aboubakr a quitté l'hôpital Paul Brien (Brugmann) à 18 h.
Hier soir à la différence des soirs précédents, plus aucun enfant ne jouait dans le "quartier du tireur fou", entre Dailly et Bienfaiteurs. Aboubakr ajoute que l'homme qui l'a traité de "cafard" avait les "cheveux à ras" .
Gilbert Dupont
© La Dernière Heure 2009