Dans la méthode scientifique, il y a un truc qui s'appelle l'hypothèse nulle. Ça veut dire qu'un fait est dû au hasard ou qu'un effet particulier n'existe pas tant qu'on n'a pas d'arguments raisonnables montrant que le hasard ne suffit pas et que l'effet se produit sans doute. Cela est utilisé notamment en statistiques: si on calcule que des données recueillies s'écartent trop de ce qui était prédit par le hasard, alors on peut avoir confiance qu'il y a un effet réel à l'oeuvre. Évidemment, il y a toujours une possibilité d'erreur, si mince soit-elle.
Voici un exemple: si on jette un dé plusieurs fois, et que la face «six» est obtenue une fois sur trois environ, on peut avoir confiance que le processus n'est pas dû au hasard: le dé doit avoir été pipé. Car le hasard prédit que la face «six» doit être obtenue à peu près une fois sur six. Évidemment, il faut une longue série de jets pour qu'on puisse avoir confiance en notre jugement.
Cette idée d'hypothèse nulle peut recevoir une formulation philosophique. Nous dirons que le monde est dû au hasard et à la nécessité aveugle tant qu'il n'a pas été prouvé qu'il y avait un effet surnaturel à l'oeuvre.
L'hypothèse nulle est la position par défaut. Elle est justifiée par la modestie, la prudence et la parcimonie face aux milliers de croyances arbitraires des religions de l'humanité. Autrement dit, la charge de la preuve est sur les croyants.
Voici un exemple: si on jette un dé plusieurs fois, et que la face «six» est obtenue une fois sur trois environ, on peut avoir confiance que le processus n'est pas dû au hasard: le dé doit avoir été pipé. Car le hasard prédit que la face «six» doit être obtenue à peu près une fois sur six. Évidemment, il faut une longue série de jets pour qu'on puisse avoir confiance en notre jugement.
Cette idée d'hypothèse nulle peut recevoir une formulation philosophique. Nous dirons que le monde est dû au hasard et à la nécessité aveugle tant qu'il n'a pas été prouvé qu'il y avait un effet surnaturel à l'oeuvre.
L'hypothèse nulle est la position par défaut. Elle est justifiée par la modestie, la prudence et la parcimonie face aux milliers de croyances arbitraires des religions de l'humanité. Autrement dit, la charge de la preuve est sur les croyants.