Libération par erreur: requête du parquet après l'intervention de Sarkozy

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Casablanca d'antan
VIB
Matthieu RABECHAULT

Après intervention de Nicolas Sarkozy, le parquet général de la cour d'appel de Paris a annoncé vendredi avoir déposé une requête visant à rectifier l'erreur à l'origine de la libération d'un violeur présumé, ce qu'il jugeait pourtant impossible en l'état actuel du droit. Lire la suite l'article

Les avocats des victimes ont annoncé de leur côté leur intention d'attaquer l'Etat pour "faute lourde" à la suite de cette erreur, dénonçant un "dysfonctionnement majeur".

Jorge Montes, un Français d'origine uruguayenne de 48 ans, pour qui le parquet de Créteil a requis le renvoi aux assises pour enlèvement, séquestration et viols sur deux personnes, a quitté jeudi soir la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), avec un contrôle judiciaire très strict.

Il a été remis en liberté à la faveur d'une erreur d'écriture de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris qui a "infirmé" au lieu de confirmer son maintien en détention provisoire dans un arrêt du 17 octobre signé par le greffier et le président de la chambre.

La cour considérait pourtant que ce maintien en prison était "l'unique moyen d'éviter tout renouvellement des infractions" et "nécessaire pour prévenir tout risque de pression sur les témoins et les victimes".

En déplacement à Pékin, Nicolas Sarkozy, visiblement outré et en colère, a évoqué vendredi "une décision invraisemblable". "Je n'ai pas l'intention qu'on laisse libérer un violeur récidiviste simplement parce que quelqu'un a fait une erreur matérielle", a-t-il dit.

Dans la matinée, Rachida Dati avait simplement souhaité obtenir "le plus rapidement possible les éléments d'information permettant d'établir les raisons" ayant conduit à la libération de M. Montes.

Dans la foulée de l'intervention du président, le parquet général a annoncé avoir déposé une requête en rectification d'erreur matérielle auprès de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris "en exécution des instructions reçues de madame le Garde des Sceaux, ministre de la Justice".

Interrogé par l'AFP peu avant l'intervention de M. Sarkozy, il avait pourtant expliqué qu'une telle requête n'était pas possible dans cette affaire car elle serait contradictoire avec la jurisprudence.

Depuis un arrêt du 18 janvier 1994, la Cour de cassation considère qu'une décision (en l'espèce la libération de M. Montes) n'est pas modifiable car elle prime sur les arguments développés, même s'ils sont, comme dans cette affaire, totalement contradictoires.

Henri de Beauregard, avocat d'une des parties civiles, s'est félicité de la requête du parquet général.

"Jusqu'ici le parquet général déposait les armes avant de livrer le combat. Mais la jurisprudence n'est pas intangible", a-t-il dit.

En l'état actuel du droit, la cour d'appel de Paris devrait théoriquement rejeter la requête du parquet général qui aurait alors la possibilité de se pourvoir en cassation.

La chambre criminelle de la plus haute juridiction pourrait alors avoir à statuer sur cette interprétation d'un texte du Code de procédure pénale sur lequel elle s'est pourtant déjà prononcé en 1994.

Frank Berton, avocat d'une des parties civiles, a pour sa part considéré l'intervention du président comme "un message à destination des victimes".

"La boulette, on peut y mettre la meilleure volonté du monde, est faite. Mais M. Sarkozy est le seul qui ait eu un mot à destination des victimes", a-t-il affirmé, peu avant l'annonce du dépôt de la requête.

"Depuis 24 heures, la garde des Sceaux, qui se pose en chantre de la défense des victimes, n'a pas eu un mot à leur endroit, c'est un scandale", a-t-il estimé, en accord avec Me de Beauregard
 
Jorge Montes, un Français d'origine uruguayenne de 48 ans, pour qui le parquet de Créteil a requis le renvoi aux assises pour enlèvement, séquestration et viols sur deux personnes, a quitté jeudi soir la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), avec un contrôle judiciaire très strict.

pourquoi souligner son origine ?

peut-être pour préciser qu'il est suceptible de partir l'étranger et d'y rester
 
Je n'évoquerai que le problème juridique. En effet, la jurisprudence n'est pas intangible. Elle est même très sensible aux évolutions de la société. Faire prévaloir la décision sur les considérants, les arguments, est une position très formaliste, qui conduit à rompre le lien nécessaire entre les deux. D'une certaine manière, c'est faire comme si la délibération du juge n'existait pas. Aujourd'hui, les circonstances, la politique victimaire de "qui vous savez" se prête assez bien à un revirement de la Cour de Cass'.
 
pourquoi souligner son origine ?

peut-être pour préciser qu'il est suceptible de partir l'étranger et d'y rester


parce que c à la mode :D


Je n'évoquerai que le problème juridique. En effet, la jurisprudence n'est pas intangible. Elle est même très sensible aux évolutions de la société. Faire prévaloir la décision sur les considérants, les arguments, est une position très formaliste, qui conduit à rompre le lien nécessaire entre les deux. D'une certaine manière, c'est faire comme si la délibération du juge n'existait pas. Aujourd'hui, les circonstances, la politique victimaire de "qui vous savez" se prête assez bien à un revirement de la Cour de Cass'.

fau penser pe etre à recruter des huissiers qui maitrisent le français parce que 'confirmer' et 'infirmer' ce n'est pas la même chose et la technologie 'word' n'est pas infaillible :D
 
parce que c à la mode :D




fau penser pe etre à recruter des huissiers qui maitrisent le français parce que 'confirmer' et 'infirmer' ce n'est pas la même chose et la technologie 'word' n'est pas infaillible :D

Il faut savoir que ne sont pas des huissiers ou des secrétaires qui rédigent les jugements, mais les juges eux-mêmes. C'est obligatoire. Je pense qu'il sera bien difficile de connaître la cause de ce lapsus. Parmi les hypothèses, celle d'un attentat anti-Dati est plaisante. Mais je vois mal un juge s'y prêter. La bête faute d'inattention ou un truc psychanalytique me semblent plus plausibles.
 
Un homme qui devait être condamné pour viol par la cour d'assises de l'Hérault, s'est enfui du tribunal juste avant le verdict. Une nouvelle tache dans le fonctionnement de la justice.

Vendredi soir, un des quatre prévenus qui comparaissaient devant la cour d'assises de l'Hérault, s'est enfui juste avant l'énoncé du verdict. Il Il était condamné à dix ans de réclusion pour viol. Il est toujours recherché.
Quatre prévenus étaient jugés, vendredi, par la cour d'assises de l'Hérault, à Montpellier. Ils avaient drogué et abusé d'une étudiante en septembre 2005. L'un d'entre eux, dénommé Bruce, comparaissait libre. Les quatre hommes ont assisté aux réquisitions de l'avocat général qui demandait 15 ans de prison pour Bruce.

Condamné à dix ans de réclusion

Lors de l'interruption de l'audience, pendant la délibération du jury, Bruce a quitté le tribunal et n'est pas revenu pour entendre l'énoncé du verdict. celui-ci a été rendu vers 3 heures du matin, samedi. Il a été codnamné à dix ans de prison. Deux des trois autres ont été condamné à huit ans et le troisième à sept ans.
Un mandat d'arrêt national a été lancé contre lui avec la diffusion d'un portrait robot.
C'est un pavé de plus dans la vitrine de la ministre de la Justice, Rachida Dati. En début de semaine, c'est un violeur récidiviste qui avait été remis en liberté, à Paris, pour une erreur d'écriture.

Source : Ouest France
 
Il faut savoir que ne sont pas des huissiers ou des secrétaires qui rédigent les jugements, mais les juges eux-mêmes. C'est obligatoire. Je pense qu'il sera bien difficile de connaître la cause de ce lapsus. Parmi les hypothèses, celle d'un attentat anti-Dati est plaisante. Mais je vois mal un juge s'y prêter. La bête faute d'inattention ou un truc psychanalytique me semblent plus plausibles.
selon le secretaire général des magistrats elle ne sera pas en poste dans les mois qui viennent :D
 
Rachida Dati fait «confiance aux juges»

Rachida Dati met les choses au clair. La ministre de la Justice déclare dans une interview au Journal du dimanche «faire confiance» aux juges et minimise la fronde dont elle fait l'objet.

«Aucun dysfonctionnement (de la justice) n'est acceptable», déclare la ministre à une question sur la remise en liberté d'un violeur récidiviste en soulignant que «la justice est là pour sanctionner les délinquants et garantir la même sécurité à tous les citoyens».

Ce qui affaiblit la justice, «c'est le déni ou l'absence d'explications. Quand il y a un problème il faut le dire, expliquer et réparer, prendre ses responsabilités», ajoute-t-elle.

A la question de savoir si elle «aime» les juges, elle répond: «Je leur fais confiance et je les respecte», rappelant qu'elle même a choisi d'être magistrate. Quand on lui oppose que les juges «ne (l') aiment pas», elle répond: «Je ne suis pas d'accord».

Indépendance de la justice

Quant aux menaces qu'elle ferait peser sur l'indépendance des juges, elle répond que «l'indépendance de la justice est un principe fondamental. Je le dis et je le redis aux Français : cette indépendance est une garantie pour eux. (...) Le ministre de la Justice peut donner des instructions aux procureurs (...) Mais les juges du siège, qui rendent les décisions, sont indépendants dans leurs jugements. Cela fonde notre Etat de droit».

Enfin, elle dément être affaiblie au sein du gouvernement. Pour elle, le fait que le président de la République reçoive lui-même l'USM n'est pas un désaveu: «Qu'y a-t-il d'anormal à ce que le président de la République reçoive le premier syndicat de magistrats? Nicolas Sarkozy s'implique fortement dans toutes les réformes menées par le gouvernement. A ma connaissance, ajoute-t-elle, on ne dit jamais qu'un ministre est affaibli quand le Président reçoit les représentants».



C. L. avec agence


ce qu'elle ne sait pas c'est qu'eux ne lui font plu confiance à en croire leur colère affichée dans les rues la semaine dernière..

ceci dit un avocat dans le plateau de Ripostes a dit en somme : que le fait que les magistrats sont descendus dans les rues c'était une dégradation de leur statut et que tout ce qui ne leur réussi pas réussi à Dati

question : actuellement des enqueteurs sont visiblement sur le dossier des factures curieuses de l'époque ou elle était responsables des marchées publiques pour le compte du département haut de seine dirigé par Nicolas S. leur fera t elle confiance? :rolleyes:

(source canard enchainé pour cette histoire de facture)
 
C'est effroyable comme les médias se moquent totalement du principe de présumé innocent, on ne cache pas son visage, certains donnent son nom, on parle de "violeur libéré" et non pas de présumé... Et après on entend ces même médias critiquer la justice sur l'affaire d'outreau.
 
C'est effroyable comme les médias se moquent totalement du principe de présumé innocent, on ne cache pas son visage, certains donnent son nom, on parle de "violeur libéré" et non pas de présumé... Et après on entend ces même médias critiquer la justice sur l'affaire d'outreau.
ben pour eux c un récidiviste :rolleyes: et c surtout vendeur :D

ps : sbah el khir
 
Libération d'une violeur présumé : requête examinée le 31 octobre
lepoint.fr

Les démarches se sont accélérées pour contrer la remise en liberté accidentelle d'un violeur présumé jeudi. Le parquet général, après avoir officiellement déposé vendredi une "requête en rectification d'erreur matérielle" en "exécution des instructions" du garde des Sceaux Rachida Dati, a annoncé samedi que la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris va l'examiner le 31 octobre. Cet examen fait suite à l'intervention du président Nicolas Sarkozy, depuis Pékin, demandant au parquet général de déposer cette requête. "Je n'ai pas l'intention qu'on laisse libérer un violeur récidiviste simplement parce que quelqu'un a fait une erreur matérielle," a-t-il insisté.

Car c'est une erreur d'écriture qui est à l'origine de la décision prise le 17 octobre par la cour d'appel de Paris de remettre en liberté un violeur récidiviste présumé. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris s'est trompée de terme dans l'arrêt qu'elle a rendu : elle a écrit infirme au lieu de confirme . Pourtant, dans la suite du texte, la cour d'appel motive clairement les raisons pour lesquelles cette libération lui paraît impossible.

Or, depuis un arrêt du 18 janvier 1994, la Cour de cassation considère qu'une décision de la chambre de l'instruction n'est pas modifiable, car elle prime en droit sur les arguments développés, même s'ils sont dans cette affaire totalement contradictoires. En l'état actuel du droit, la cour d'appel de Paris devrait théoriquement rejeter la requête du parquet général. Il aurait alors la possibilité de se pourvoir en cassation. La chambre criminelle de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire pourrait alors avoir à statuer sur cette interprétation d'un texte du Code de procédure pénale sur lequel elle s'est pourtant déjà prononcée en 1994.

"Un vrai scandale, une erreur gravissime"

De leur côté, les avocats des victimes de Jorge Montes sont furieux et comptent attaquer l'État pour faute lourde du service public de la justice. "C'est un dysfonctionnement majeur, rarissime, de remettre en liberté un homme dangereux", s'insurge Me Henri de Beauregard, avocat d'une partie civile, précisant que l'assignation doit être délivrée devant le tribunal de grande instance de Paris en début de semaine prochaine. Me Frank Berton, autre avocat des parties civiles, compte lui aussi déposer une telle requête : "C'est un vrai scandale, une erreur gravissime. Je suis habitué aux dysfonctionnements de la justice, mais celui-là est exceptionnel, c'est une honte. On ne peut pas sur deux pages écrire qu'il est un dangereux criminel et en un mot ordonner sa libération."

Sans domicile fixe, Jorge Montes, un Français d'origine uruguayenne de 48 ans incarcéré à Fresnes, est soupçonné d'avoir séquestré pendant deux semaines et violé une jeune femme au printemps 2006, puis d'en avoir violé une autre quelques jours plus tard sous la menace d'un couteau. Il a déjà été condamné en appel en mai 2007 à deux ans de prison, dont un avec sursis, pour des violences et agressions sexuelles à l'encontre de sa propre compagne.


un commentaire qui m'a touché

racaille
Justice terroriste
dimanche 26 octobre | 11:37
Il ne s'agit pas d'une erreur. Philippe Bouvard est un des rares journalistes français à avoir osé dire qu'il y avait plus de victimes d'actes de criminalité dans nos cimetières que d'auteurs de ces actes dans nos prisons, pleines d'innocents qui eux n'ont pas à s'y trouver. Il faut rajouter à sa critique que nos juges et leurs petits amis les avocats maffieux rackettent jusqu'à leur mort les victimes qui ont choisi de survivre à ces actes. Comme cela est mon cas dans le cadre de 2 procédures criminelles aggravées dont je fais l'objet pour cause d'invalidité, malgré la reconnaissance de torts de mes adversaires dont un médecin évidemment protégé par son ministre de tutelle, le président du CNOM et mes propres avocats et malgré le soutien d'Amnesty de Paris, Aide aux Victimes, de la Commission européenne de Bruxelles, du président du Conseil national des barreaux, de Chirac et Sarkozy et d'un haut conseiller en cassation...
 
Le violeur libéré par erreur interpellé à Paris

Jorge Montes, le violeur présumé remis en liberté à la faveur d'une erreur d'écriture de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris, a été interpellé ce mercredi matin à Paris et placé en garde à vue dans le cadre d'une autre affaire, a annoncé la Chancellerie à l'AFP.

L'homme âgé de 48 ans avait quitté jeudi soir la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), avec un contrôle judiciaire très strict, après que son maintien en détention provisoire eut été «infirmé» au lieu d'être «confirmé» dans un arrêt du 17 octobre signé par le greffier et le président de la chambre.

Enlèvement, séquestration et viols sur deux personnes

Le parquet de Créteil avait pourtant requis son renvoi aux assises pour enlèvement, séquestration et viols sur deux personnes.

La ministre de la Justice Rachida Dati «félicite les enquêteurs et magistrats», rappelant qu'une «requête en rectification de l'erreur matérielle» ayant conduit à son élargissement sera examinée vendredi par la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris, une procédure engagé par le Parquet général après intervention du président Sarkozy.

Avec agence
 
Jorge Montes, le violeur libéré par erreur, devant les assises


Jorge Montes vient d'être renvoyé devant les assises pour viols, enlèvement et séquestration. Le 23 octobre, cet homme de 48 ans avait été remis en liberté à la faveur d'une erreur d'écriture de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Celle-ci avait «infirmé» au lieu de confirmer son maintien en détention provisoire.

Le 31 octobre, la cour d'appel de Paris, statuant sur une «requête en rectification d'erreur matérielle», avait ordonné son retour en prison. Cette requête avait été déposée par le parquet général «en exécution des instructions du garde des Sceaux» à la suite d'une intervention du président Nicolas Sarkozy qui avait dénoncé depuis Pékin la «décision invraisemblable» de libérer Jorge Montes.

Après la forme, il faut s'attarder sur le fond

L'ordonnance de mise en accusation a été signée jeudi par le juge d'instruction de Créteil chargé du dossier. Le juge a ordonné le renvoi de Jorges Montes, qui conteste totalement les faits lui étant reprochés, devant la cour d'assises du Val-de-Marne pour les viols de deux femmes en 2006, qualification à laquelle s'ajoutent, concernant l'une des victimes, les chefs d'enlèvement et séquestration de moins de sept jours.

Henri de Beauregard, avocat de l'une des victimes, a espéré ce vendredi la tenue du procès à Créteil «dans un délai de six mois». Après «tout le bastringue» autour de cette affaire, «on va enfin pouvoir en venir au fond et s'expliquer sur les faits», a-t-il ajouté.

AFP ¦ Capture d'écran de la chaîne I>TELE montrant Jorge Montes à sa libération par erreur, le 24 octobre 2008 à Fresnes



MD avec agence
 
Un an ferme requis contre Jorge Montes dans le dossier "providentiel"


"Une affaire montée de toutes pièces". L'avocat de Jorge Montes, ce violeur présumé libéré par erreur en octobre, s'en est donné à coeur joie mardi devant le tribunal correctionnel de Paris où un an d'emprisonnement a été requis contre son client pour violences volontaires avec arme, dans une affaire datant du mois de juin qui avait "miraculeusement" refait surface lors de sa libération. Lire la suite l'article


http://fr.news.yahoo.com/3/20081118/tfr-justice-violeur-polemique-342d366.html
 
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