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Gaza : qui est Hossam Abou Safiya, le directeur de l’hôpital Kamal-Adwan arrêté par Israël ?
Le médecin de 51 ans a été arrêté le 27 décembre par l’armée israélienne alors qu’il était à la tête du dernier centre de santé encore opérationnel dans le nord de l’enclave palestinienne.
publié le 3 janvier
Dans un territoire dévasté par la guerre, où les vies humaines se jouent entre les bombes et les espoirs fragiles, Hossam Abou Safiya était devenu un symbole de la résilience. Directeur de l’hôpital Kamal-Adwan, dans le nord de Gaza, le médecin de 51 ans n’a plus donné signe de vie depuis son interpellation par Israël. Le 27 décembre, l’armée israélienne a arrêté des dizaines de membres du personnel médical de ce centre de santé vital pour la survie des habitants, le rendant inopérant. Elle accuse cet établissement d’être un centre de commandement du Hamas, ce que dément catégoriquement le groupe islamiste. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’hôpital est désormais «vide» et «hors service».
«Nous craignons pour sa vie»
Les dernières images de Hossam Abou Safiya montrent un homme déterminé, vêtu de sa blouse blanche, au milieu des ruines de l’hôpital qu’il dirigeait, face à des chars israéliens. Suspecté d’être un «terroriste» du Hamas, il a ensuite été interpellé par l’armée israélienne aux côtés d’environ 240 personnes. Selon des témoignages recueillis par l’ONG Euro-Med Monitor, Hossam Abu Safiya a été sévèrement battu à coups de matraque et de bâton par les forces israéliennes, qui l’ont forcé à se déshabiller. Il a ensuite été emmené dans un lieu tenu secret avant d’être transféré au camp militaire de Sde Teiman, dans le désert du Néguev, un centre tristement célèbre pour les mauvais traitements infligés aux détenus. Il serait soumis à de «graves tortures», entraînant une détérioration significative de son état de santé. «Nous craignons pour sa vie», a déploré son fils, Idris.
Le médecin de 51 ans a été arrêté le 27 décembre par l’armée israélienne alors qu’il était à la tête du dernier centre de santé encore opérationnel dans le nord de l’enclave palestinienne.
publié le 3 janvier
Dans un territoire dévasté par la guerre, où les vies humaines se jouent entre les bombes et les espoirs fragiles, Hossam Abou Safiya était devenu un symbole de la résilience. Directeur de l’hôpital Kamal-Adwan, dans le nord de Gaza, le médecin de 51 ans n’a plus donné signe de vie depuis son interpellation par Israël. Le 27 décembre, l’armée israélienne a arrêté des dizaines de membres du personnel médical de ce centre de santé vital pour la survie des habitants, le rendant inopérant. Elle accuse cet établissement d’être un centre de commandement du Hamas, ce que dément catégoriquement le groupe islamiste. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’hôpital est désormais «vide» et «hors service».
«Nous craignons pour sa vie»
Les dernières images de Hossam Abou Safiya montrent un homme déterminé, vêtu de sa blouse blanche, au milieu des ruines de l’hôpital qu’il dirigeait, face à des chars israéliens. Suspecté d’être un «terroriste» du Hamas, il a ensuite été interpellé par l’armée israélienne aux côtés d’environ 240 personnes. Selon des témoignages recueillis par l’ONG Euro-Med Monitor, Hossam Abu Safiya a été sévèrement battu à coups de matraque et de bâton par les forces israéliennes, qui l’ont forcé à se déshabiller. Il a ensuite été emmené dans un lieu tenu secret avant d’être transféré au camp militaire de Sde Teiman, dans le désert du Néguev, un centre tristement célèbre pour les mauvais traitements infligés aux détenus. Il serait soumis à de «graves tortures», entraînant une détérioration significative de son état de santé. «Nous craignons pour sa vie», a déploré son fils, Idris.