Liberté d'expression et débat avec tariq ramadan

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB

« Accepter le débat avec Tariq Ramadan ne signifie pas être d’accord avec lui »


Par Alain Gresh (journaliste), Edgar Morin, Sonia Dayan, Raphaël Liogier (sociologues et philosophes)

Successivement, depuis le début de l’année, Tariq Ramadan a été interdit de parole à la Cité internationale universitaire de Paris, à Béziers, à Argenteuil. A Orléans, en mars, les socialistes locaux se sont mobilisés contre sa venue. Alain Juppé a demandé à ce qu’il ne puisse pas s’exprimer à Bordeaux, soutenu par la gauche et par la droite et par le Front national. Il lui est pratiquement impossible d’accéder à un lieu de réunion à Paris du fait des pressions de la mairie.


L’Institut du monde arabe, présidé par Jack Lang, a refusé d’accueillir un débat avec lui – alors qu’il l’avait accepté en 2014. Ainsi, dans un pays où des millions de personnes sont descendues dans la rue pour la défense de la liberté d’expression, on peut interdire de parole Tariq Ramadan, l’homme que nous adorons haïr, sans aucune justification légale. Décidément, la République a un problème avec l’islam.


Accusation de « double langage »Outre l’étiquette infamante d’« islamiste », terme jamais défini, la principale accusation contre lui est celle de « double langage ». Comme « la théorie du complot », elle a l’avantage de n’être pas réfutable :

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