Les ministres des affaires étrangères du "groupe de contact" sur la Libye se réunissent, mercredi 13 avril à Doha, afin d'évoquer la situation diplomatique et militaire dans le pays, où les affrontements entre partisans et opposants à Mouammar Kadhafi font rage depuis près de deux mois. Constitué lors de la conférence de Londres, le 29 mars, ce "groupe de contact" doit piloter l'aspect politique de l'intervention alliée.
DES DIVERGENCES SUR L'AIDE MILITAIRE
Peu avant l'ouverture de la réunion, le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague, a annoncé que les pressions pour obtenir le départ de Kadhafi allaient "s'intensifier".
Mais des divergences dans la stratégie pour déloger Kadhafi se sont de nouveau manifestées : Rome appelle à armer la rébellion alors que Berlin ne "voit pas de solution militaire" à l'horizon. Le Conseil national de transition libyen (CNT) affiche clairement l'"assistance militaire" parmi ses objectifs et a appelé l'OTAN, en début de réunion, à intensifier ses frappes.
Certains membres de la coalition, notamment la France et la Grande-Bretagne, auront, en outre, à cur de négocier une participation plus importante de l'OTAN aux frappes aériennes.
"PASSER À UNE RECONNAISSANCE LÉGITIME"
Les rebelles libyens, invités pour la première fois à ce sommet dans le cadre du CNT tenteront d'y obtenir une reconnaissance internationale. La tâche s'annonce délicate pour les insurgés, puisque les Etats-Unis ne seront représentés à Doha que par William Burns, secrétaire d'Etat adjoint pour les affaires politiques.
http://www.lemonde.fr/
DES DIVERGENCES SUR L'AIDE MILITAIRE
Peu avant l'ouverture de la réunion, le ministre des affaires étrangères britannique, William Hague, a annoncé que les pressions pour obtenir le départ de Kadhafi allaient "s'intensifier".
Mais des divergences dans la stratégie pour déloger Kadhafi se sont de nouveau manifestées : Rome appelle à armer la rébellion alors que Berlin ne "voit pas de solution militaire" à l'horizon. Le Conseil national de transition libyen (CNT) affiche clairement l'"assistance militaire" parmi ses objectifs et a appelé l'OTAN, en début de réunion, à intensifier ses frappes.
Certains membres de la coalition, notamment la France et la Grande-Bretagne, auront, en outre, à cur de négocier une participation plus importante de l'OTAN aux frappes aériennes.
"PASSER À UNE RECONNAISSANCE LÉGITIME"
Les rebelles libyens, invités pour la première fois à ce sommet dans le cadre du CNT tenteront d'y obtenir une reconnaissance internationale. La tâche s'annonce délicate pour les insurgés, puisque les Etats-Unis ne seront représentés à Doha que par William Burns, secrétaire d'Etat adjoint pour les affaires politiques.
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