Le Maure
Taza avant Gaza
ANKARA - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a souhaité dimanche que l'opération militaire internationale en Libye s'achève "au plus vite", tandis que le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé que la Turquie fournirait une "contribution" pour résoudre la crise libyenne.
"Si seulement la Libye avait, à l'instar de la Tunisie et de l'Egypte, lancé un processus de changement elle n'aurait pas à payer ce prix. Malheureusement, ce n'est pas le cas, nous en sommes arrivés à une situation que nous ne souhaitions pas", a déclaré M. Erdogan lors d'une conférence à Jeddah (Arabie).
"Bien sûr, nous souhaitons que l'action militaire, que cette opération s'achève au plus vite, et que la Libye puisse retrouver la stabilité au plus tôt", a-t-il poursuivi, cité par l'agence de presse turque Anatolie.
Les déclarations de M. Erdogan interviennent alors que le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé tard samedi que la Turquie contribuerait aux efforts de la coalition internationale engagée dans des opérations en Libye.
"La Turquie apportera la contribution nationale qu'elle estime nécessaire et convenable à l'application des résolutions 1970 et 1973 de l'ONU en prenant en compte la sécurité du peuple libyen", a affirmé le ministère dans un communiqué.
"A cette fin, des préparatifs et des travaux sont en cours en collaboration avec nos services civils et militaires", a-t-il poursuivi, sans donner de précisions sur la nature de la contribution turque.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère a refusé de donner plus de détails sur les projets de la Turquie. Il a en revanche démenti qu'une participation militaire soit d'ores et déjà exclue par Ankara.
Alors que le vice-Premier ministre Bülent Arinç a affirmé dimanche à des journalistes que "la Turquie n'est pas dans la situation de participer aux opérations" de la coalition internationale, ce porte-parole a estimé que M. Arinç "voulait sans doute dire que la Turquie est opposée à une opération terrestre".
Romandie
"Si seulement la Libye avait, à l'instar de la Tunisie et de l'Egypte, lancé un processus de changement elle n'aurait pas à payer ce prix. Malheureusement, ce n'est pas le cas, nous en sommes arrivés à une situation que nous ne souhaitions pas", a déclaré M. Erdogan lors d'une conférence à Jeddah (Arabie).
"Bien sûr, nous souhaitons que l'action militaire, que cette opération s'achève au plus vite, et que la Libye puisse retrouver la stabilité au plus tôt", a-t-il poursuivi, cité par l'agence de presse turque Anatolie.
Les déclarations de M. Erdogan interviennent alors que le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé tard samedi que la Turquie contribuerait aux efforts de la coalition internationale engagée dans des opérations en Libye.
"La Turquie apportera la contribution nationale qu'elle estime nécessaire et convenable à l'application des résolutions 1970 et 1973 de l'ONU en prenant en compte la sécurité du peuple libyen", a affirmé le ministère dans un communiqué.
"A cette fin, des préparatifs et des travaux sont en cours en collaboration avec nos services civils et militaires", a-t-il poursuivi, sans donner de précisions sur la nature de la contribution turque.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère a refusé de donner plus de détails sur les projets de la Turquie. Il a en revanche démenti qu'une participation militaire soit d'ores et déjà exclue par Ankara.
Alors que le vice-Premier ministre Bülent Arinç a affirmé dimanche à des journalistes que "la Turquie n'est pas dans la situation de participer aux opérations" de la coalition internationale, ce porte-parole a estimé que M. Arinç "voulait sans doute dire que la Turquie est opposée à une opération terrestre".
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