Journaliste et historien, Max Hastings collabore régulièrement au quotidien britannique "Financial Times".
Les derniers renseignements qui nous parviennent de Libye indiquent que les insurgés se recrutent essentiellement parmi les tribus côtières de la Cyrénaïque, tandis que les tribus de lintérieur du pays resteraient plus ou moins fidèles au colonel Kaddafi. Des rebelles peu aguerris doivent faire face aux troupes mieux armées et mieux organisées qui soutiennent le régime. Les bombardements alliés permettent de retarder la défaite des premiers, peut-être même dempêcher un massacre. Mais lOtan ne peut procéder à des frappes aériennes vraiment ciblées, surtout dans les zones urbaines, sans disposer au sol dhommes capables de guider les avions. Envoyer ces spécialistes sur le terrain, avec les forces nécessaires à leur protection, signifierait que lOtan sengage plus avant dans le conflit. Cette option est à létude, tout comme lest le déploiement dune force « humanitaire » capable de mettre en place une « zone de sécurité » dans la cité côtière assiégée de Misrata. À supposer même si la volonté politique existe que lOtan parvienne à trouver des hommes pour prendre pied sur le littoral libyen, il pourrait se révéler très difficile, ensuite, de les exfiltrer.
http://www.jeuneafrique.com/Article...au-sol-necessaire-pour-renverser-kaddafi.html
Les derniers renseignements qui nous parviennent de Libye indiquent que les insurgés se recrutent essentiellement parmi les tribus côtières de la Cyrénaïque, tandis que les tribus de lintérieur du pays resteraient plus ou moins fidèles au colonel Kaddafi. Des rebelles peu aguerris doivent faire face aux troupes mieux armées et mieux organisées qui soutiennent le régime. Les bombardements alliés permettent de retarder la défaite des premiers, peut-être même dempêcher un massacre. Mais lOtan ne peut procéder à des frappes aériennes vraiment ciblées, surtout dans les zones urbaines, sans disposer au sol dhommes capables de guider les avions. Envoyer ces spécialistes sur le terrain, avec les forces nécessaires à leur protection, signifierait que lOtan sengage plus avant dans le conflit. Cette option est à létude, tout comme lest le déploiement dune force « humanitaire » capable de mettre en place une « zone de sécurité » dans la cité côtière assiégée de Misrata. À supposer même si la volonté politique existe que lOtan parvienne à trouver des hommes pour prendre pied sur le littoral libyen, il pourrait se révéler très difficile, ensuite, de les exfiltrer.
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