Après avoir initié plusieurs manifestations dans les provinces du Sud en ce début du mois de septembre, à la veille de visites de députés européens ou étrangers, tentatives vouées à l'échec, le Polisario s'est doté d'un pseudo “observatoire sahraoui pour les ressources naturelles”, qui commence déjà à harceler le géant pétrolier français, Total.
“Le Front Polisario est en train de chercher les moyens à même de lui permettre l’exploitation des ressources naturelles des territoires libérés”. Il s'agit d'une déclaration faite récemment par M’Hamed Khadad, coordinateur du Polisario avec la Minurso (Mission des Nations Unies au Sahara).
Le leader du Polisario parle ainsi de la zone tampon conservée entre le mur de sécurité marocain et la frontière avec l’Algérie.
Le dossier des ressources naturelles constitue en effet une autre arme du Polisario, qu'il manipule avec beaucoup d'intérêts. En mettant en place un pseudo “observatoire sahraoui pour les ressources naturelles” (WSRW), c'est l'Office national des hydrocarbures et des mines, ainsi que ses contrats que vise le Polisario et ses milices.
Lundi, et après avoir adressé en juillet un premier courrier à Total, le WSRW a sorti un rapport intitulé “Injustice totale”, pointant du doigt le retour “irresponsable” du géant pétrolier français dans les provinces du Sud.
“Lorsque la compagnie pétrolière française Total a signé un premier accord pour l'exploration pétrolière au Sahara, le Bureau des affaires juridiques de l'ONU a déclaré que l'exploration serait une infraction au droit international. Ce rapport documente les actes et paroles de Total depuis lors.”
Extrait du rapport du WSRW.
Pour sa part, Erik Hagen, président de cet observatoire a déclaré que “Total montre un mépris total des principes fondamentaux de la responsabilité sociale des entreprises.” Il accuse le géant pétrolier d'être aussi l'un “des plus grands obstacles à la résolution du conflit (du Sahara)”, et appelle les actionnaires de Total “à faire pression immédiatement” sur la compagnie.
Pourtant, la compagnie française avait bel et bien répondu au premier courrier de l'observatoire, estimant qu'il s'agit d'un dossier qui dépasse ses compétences.
“Les autres questions (...) dépassent notre domaine : Total, en tant que compagnie d'énergie, ne s'estime pas légitime à avoir des points de vue sur des sujets politiques ou diplomatiques qui sont du ressort des Nations Unies et qui sont encore débattus au sein des institutions internationales compétentes. Il n'est pas à notre portée ni de nos compétences d’anticiper, d’encadrer ou de dicter la solution qui devrait finalement être choisie.”
Réponse de la compagnie pétrolière Total.
Les tentatives du Polisario pour irriter le Maroc se sont multipliées ces derniers mois. Ce WSRW est, semble-t-il, déterminé à mener la vie dure aux compagnies internationales qui ont obtenu des licences pour des forages d'exploration.
Ce même observateur se vante encore d'être à l'origine du retrait de la compagnie américaine General Electric d'un appel d'offre pour la construction de cinq parcs éoliens, dont deux situés dans les provinces du Sud.
WSRS avait demandé aux autres compagnies de s'abstenir de construire des infrastructures dans ce que les milices du Polisario appellent “territoires occupés”.
http://m.aufaitmaroc.com/actualites...-declare-la-guerre-a-total_214992.html#___1__
“Le Front Polisario est en train de chercher les moyens à même de lui permettre l’exploitation des ressources naturelles des territoires libérés”. Il s'agit d'une déclaration faite récemment par M’Hamed Khadad, coordinateur du Polisario avec la Minurso (Mission des Nations Unies au Sahara).
Le leader du Polisario parle ainsi de la zone tampon conservée entre le mur de sécurité marocain et la frontière avec l’Algérie.
Le dossier des ressources naturelles constitue en effet une autre arme du Polisario, qu'il manipule avec beaucoup d'intérêts. En mettant en place un pseudo “observatoire sahraoui pour les ressources naturelles” (WSRW), c'est l'Office national des hydrocarbures et des mines, ainsi que ses contrats que vise le Polisario et ses milices.
Lundi, et après avoir adressé en juillet un premier courrier à Total, le WSRW a sorti un rapport intitulé “Injustice totale”, pointant du doigt le retour “irresponsable” du géant pétrolier français dans les provinces du Sud.
“Lorsque la compagnie pétrolière française Total a signé un premier accord pour l'exploration pétrolière au Sahara, le Bureau des affaires juridiques de l'ONU a déclaré que l'exploration serait une infraction au droit international. Ce rapport documente les actes et paroles de Total depuis lors.”
Extrait du rapport du WSRW.
Pour sa part, Erik Hagen, président de cet observatoire a déclaré que “Total montre un mépris total des principes fondamentaux de la responsabilité sociale des entreprises.” Il accuse le géant pétrolier d'être aussi l'un “des plus grands obstacles à la résolution du conflit (du Sahara)”, et appelle les actionnaires de Total “à faire pression immédiatement” sur la compagnie.
Pourtant, la compagnie française avait bel et bien répondu au premier courrier de l'observatoire, estimant qu'il s'agit d'un dossier qui dépasse ses compétences.
“Les autres questions (...) dépassent notre domaine : Total, en tant que compagnie d'énergie, ne s'estime pas légitime à avoir des points de vue sur des sujets politiques ou diplomatiques qui sont du ressort des Nations Unies et qui sont encore débattus au sein des institutions internationales compétentes. Il n'est pas à notre portée ni de nos compétences d’anticiper, d’encadrer ou de dicter la solution qui devrait finalement être choisie.”
Réponse de la compagnie pétrolière Total.
Les tentatives du Polisario pour irriter le Maroc se sont multipliées ces derniers mois. Ce WSRW est, semble-t-il, déterminé à mener la vie dure aux compagnies internationales qui ont obtenu des licences pour des forages d'exploration.
Ce même observateur se vante encore d'être à l'origine du retrait de la compagnie américaine General Electric d'un appel d'offre pour la construction de cinq parcs éoliens, dont deux situés dans les provinces du Sud.
WSRS avait demandé aux autres compagnies de s'abstenir de construire des infrastructures dans ce que les milices du Polisario appellent “territoires occupés”.
http://m.aufaitmaroc.com/actualites...-declare-la-guerre-a-total_214992.html#___1__