Au cours d'une rencontre de presse organisée à Casablanca mardi 03/04/2012, Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l'ONCF a présenté les faits marquants et les résultats de l'année 2011, l'état des lieux des projets d'investissement en cours et en particulier celui de la ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca, ainsi que le plan d'action mis en uvre pour rehausser le niveau de qualité des prestations de l'office
La ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca
Selon M. Khlie, l'introduction au Maroc du projet de Ligne de Train à grande vitesse (LGV) est une évolution autant naturelle que nécessaire, s'inscrivant en cohérence avec la politique nationale des grands chantiers.
Le montage financier du projet, a précisé M. Khlie, a été bouclé avec une contribution la plus limitée possible du budget général de l'État marocain, n'excédant pas 1,4% du budget d'investissement et fixée à 24% du coût global du projet, soit 4,8 MMDH sur 6 ans (moyenne annuelle de 800 millions DH dont les versements ont démarré en 2009).
La contribution du trésor français mise en place -don et prêt concessionnel- s'élève à 700 millions d'euros, à laquelle s'ajoute un prêt de 220 millions d'euros de l'AFD, ce qui établit le financement français à 920 millions d'euros, soit plus de la moitié du coût du projet.
Le reste des financements est apporté par les bailleurs de fonds classiques qui ont toujours accompagné les projets d'investissement dans les grands chantiers du pays.
Priorité aux entreprises et compétences marocaines
M. Khlie a signalé que pour la première fois, l'ONCF a procédé à un appel d'offres prioritaire pour le compte des entreprises marocaines.
En excluant les prestations nécessitant des compétences indisponibles au niveau national, le taux de participation des entreprises marocaines serait de 67% du montant, soit 13 MMDH.
L'office a aussi privilégié les compétences marocaines et compte, parmi ses équipes chargées du projet, 60% de cadres et ingénieurs marocains.
Un impact social et économique positif
M. Khlie a insisté sur les retombées positives de ce projet de grande envergure:
la LGV Tanger-Casablanca apportera aux passagers et aux entreprises une offre de transport plus compétitive par rapport à la route (coût, qualité, sécurité, fréquence, régularité), une réduction du trajet par train pour les voyageurs (Tanger-Rabat en 1h20 au lieu de 3h45 et Tanger-Casablanca en 2h10 au lieu de 4h45).
Le rapprochement, la mise en synergie et l'intégration des deux régions les plus dynamiques de l'économie et la libération de capacités supplémentaires pour le trafic de marchandises et de conteneurs entre Casablanca et le complexe portuaire Tanger-Med.
2.300 emplois créés
Par ailleurs, le projet aura des retombées importantes en termes de création de dizaines de milliers d'emplois (en cours de travaux: 30 millions de journées de travail direct et indirect, pendant l'exploitation: 1.500 directs et 800 indirects en moyenne annuelle), comme il favorisera le rayonnement du pays à l'échelle régionale et internationale.
Source
http://www.aufaitmaroc.com/actualit...tions-et-etat-des-lieux-de-la-lgv-casa-tanger
La ligne à grande vitesse Tanger-Casablanca
Selon M. Khlie, l'introduction au Maroc du projet de Ligne de Train à grande vitesse (LGV) est une évolution autant naturelle que nécessaire, s'inscrivant en cohérence avec la politique nationale des grands chantiers.
Le montage financier du projet, a précisé M. Khlie, a été bouclé avec une contribution la plus limitée possible du budget général de l'État marocain, n'excédant pas 1,4% du budget d'investissement et fixée à 24% du coût global du projet, soit 4,8 MMDH sur 6 ans (moyenne annuelle de 800 millions DH dont les versements ont démarré en 2009).
La contribution du trésor français mise en place -don et prêt concessionnel- s'élève à 700 millions d'euros, à laquelle s'ajoute un prêt de 220 millions d'euros de l'AFD, ce qui établit le financement français à 920 millions d'euros, soit plus de la moitié du coût du projet.
Le reste des financements est apporté par les bailleurs de fonds classiques qui ont toujours accompagné les projets d'investissement dans les grands chantiers du pays.
Priorité aux entreprises et compétences marocaines
M. Khlie a signalé que pour la première fois, l'ONCF a procédé à un appel d'offres prioritaire pour le compte des entreprises marocaines.
En excluant les prestations nécessitant des compétences indisponibles au niveau national, le taux de participation des entreprises marocaines serait de 67% du montant, soit 13 MMDH.
L'office a aussi privilégié les compétences marocaines et compte, parmi ses équipes chargées du projet, 60% de cadres et ingénieurs marocains.
Un impact social et économique positif
M. Khlie a insisté sur les retombées positives de ce projet de grande envergure:
la LGV Tanger-Casablanca apportera aux passagers et aux entreprises une offre de transport plus compétitive par rapport à la route (coût, qualité, sécurité, fréquence, régularité), une réduction du trajet par train pour les voyageurs (Tanger-Rabat en 1h20 au lieu de 3h45 et Tanger-Casablanca en 2h10 au lieu de 4h45).
Le rapprochement, la mise en synergie et l'intégration des deux régions les plus dynamiques de l'économie et la libération de capacités supplémentaires pour le trafic de marchandises et de conteneurs entre Casablanca et le complexe portuaire Tanger-Med.
2.300 emplois créés
Par ailleurs, le projet aura des retombées importantes en termes de création de dizaines de milliers d'emplois (en cours de travaux: 30 millions de journées de travail direct et indirect, pendant l'exploitation: 1.500 directs et 800 indirects en moyenne annuelle), comme il favorisera le rayonnement du pays à l'échelle régionale et internationale.
Source
http://www.aufaitmaroc.com/actualit...tions-et-etat-des-lieux-de-la-lgv-casa-tanger