Mounir8
Al 3AZ Oula KHOZ
Le salaire des dirigeants dentreprises publiques ne devrait pas dépasser 30 fois la rémunération moyenne des employés, affirme Claude Béland, président du Mouvement déducation et de défense des actionnaires (MÉDAC).
Selon lancien président du Mouvement Desjardins, le salaire des patrons de sociétés cotées en bourse devrait représenter entre 20 à 30 fois celui des employés pour quil soit jugé raisonnable.
M. Béland en a fait laffirmation suite à la présentation des propositions que le MÉDAC a transmises aux sept grandes banques canadiennes et à dautres entreprises publiques.
Au total, lorganisme voué à la défense des petits investisseurs a formulé trois propositions, en plus den présenter une quatrième en vue de lan prochain.
Le MÉDAC demande que lors de lélection des administrateurs, le conseil dadministration propose aux actionnaires plus de candidatures que de postes à combler.
À lheure actuelle, les dirigeants présentent habituellement le même nombre de personnes que le nombre de sièges disponibles, ce qui force les actionnaires à entériner le choix de la haute direction, à moins de sabstenir.
Selon Louise Charrette du MÉDAC, un tel fonctionnement serait unique au monde. « Les administrateurs seront ainsi redevables envers les actionnaires, pas seulement envers les administrateurs qui ont soumis leur candidature, précise-t-elle. Ils vont se rappeler quils représentent les actionnaires. »
Lorganisme demande également que les compagnies dévoilent le ratio déquité entre la rémunération globale du chef de la direction, celle de cinq dirigeants et la rémunération totale moyenne des employés.
Si elle est adoptée, la mesure, va permettre aux actionnaires de mieux juger de la politique de rémunération de lentreprise selon le MÉDAC.
Lorganisme propose également que les politiques de rémunération des hauts dirigeants soient soumises à un vote consultatif de la part des actionnaires, ce que les banques canadiennes et certaines entreprises ont accepté de faire dès cette année.
Il pourrait sagir dune première étape, selon M. Béland, avant quon demande aux gouvernements de donner un véritable pouvoir aux actionnaires sur ces politiques de rémunération. « Si les conseils dadministration ne suivent pas le vote consultatif des actionnaires, nous pourrions en faire la demande », a précisé M. Béland.
Pour lan prochain, le MÉDAC prévoit déjà proposer une limitation à lexercice des options. Pour éviter des phénomènes de surenchère, il faudrait selon eux que les actions obtenues par lexercice dune option dachat ne puissent pas être revendues au prix courant si elles le sont dans le cadre dune transaction majeure. On propose plutôt que les hauts dirigeants obtiennent le prix moyen quavait le titre quatre mois précédant lannonce dune transaction.
Selon lancien président du Mouvement Desjardins, le salaire des patrons de sociétés cotées en bourse devrait représenter entre 20 à 30 fois celui des employés pour quil soit jugé raisonnable.
M. Béland en a fait laffirmation suite à la présentation des propositions que le MÉDAC a transmises aux sept grandes banques canadiennes et à dautres entreprises publiques.
Au total, lorganisme voué à la défense des petits investisseurs a formulé trois propositions, en plus den présenter une quatrième en vue de lan prochain.
Le MÉDAC demande que lors de lélection des administrateurs, le conseil dadministration propose aux actionnaires plus de candidatures que de postes à combler.
À lheure actuelle, les dirigeants présentent habituellement le même nombre de personnes que le nombre de sièges disponibles, ce qui force les actionnaires à entériner le choix de la haute direction, à moins de sabstenir.
Selon Louise Charrette du MÉDAC, un tel fonctionnement serait unique au monde. « Les administrateurs seront ainsi redevables envers les actionnaires, pas seulement envers les administrateurs qui ont soumis leur candidature, précise-t-elle. Ils vont se rappeler quils représentent les actionnaires. »
Lorganisme demande également que les compagnies dévoilent le ratio déquité entre la rémunération globale du chef de la direction, celle de cinq dirigeants et la rémunération totale moyenne des employés.
Si elle est adoptée, la mesure, va permettre aux actionnaires de mieux juger de la politique de rémunération de lentreprise selon le MÉDAC.
Lorganisme propose également que les politiques de rémunération des hauts dirigeants soient soumises à un vote consultatif de la part des actionnaires, ce que les banques canadiennes et certaines entreprises ont accepté de faire dès cette année.
Il pourrait sagir dune première étape, selon M. Béland, avant quon demande aux gouvernements de donner un véritable pouvoir aux actionnaires sur ces politiques de rémunération. « Si les conseils dadministration ne suivent pas le vote consultatif des actionnaires, nous pourrions en faire la demande », a précisé M. Béland.
Pour lan prochain, le MÉDAC prévoit déjà proposer une limitation à lexercice des options. Pour éviter des phénomènes de surenchère, il faudrait selon eux que les actions obtenues par lexercice dune option dachat ne puissent pas être revendues au prix courant si elles le sont dans le cadre dune transaction majeure. On propose plutôt que les hauts dirigeants obtiennent le prix moyen quavait le titre quatre mois précédant lannonce dune transaction.