La Banque Nationale de Belgique (BNB) sort une étude qui apporte des faits et des chiffres dans un débat souvent émotionnel : quel est l’impact économique de l’immigration ? Conclusion : l’immigration récente est profitable économiquement à la Belgique, elle fait grimper le Produit Intérieur Brut de 3,5% (+ 0,7% par habitant) soit environ 15 milliards d’euros. Essentiellement parce que ce sont des jeunes en âge de travailler qui arrivent chez nous. Détails de ces chiffres qui battent en brèche certains poncifs.
Les enfants d’immigré contribuent plus que leurs parents
La Banque Nationale s’empresse de préciser que l’immigration ne saurait être réduite à sa dimension économique. Il y a des considérations légales, de droits humains, d’accueil des réfugiés à prendre en compte pour une approche globale. La dimension économique en est une composante. L’étude est d’ailleurs réalisée à la demande de l’ancien Ministre des Finances pour étayer le débat.
Pour ce faire, la Banque Nationale a commencé par établir combien les immigrés rapportent à l’Etat et en quelle mesure ils bénéficient des dépenses de l’Etat (pensions, soins de santé, chômage, allocations…). La différence est la contribution nette aux finances publiques des immigrés.
Verdict : la première génération (née hors de Belgique) contribue moins aux caisses de l’Etat que les Belges natifs (né en Belgique de deux parents nés en Belgique) et moins que la moyenne nationale. La deuxième génération, elle, contribue plus que la moyenne belge et les natifs.
Les graphiques ci-dessous détaillent la contribution de ces 3 catégories aux finances publiques par rapport à la moyenne belge (la ligne horizontale). Cette contribution varie, évidemment, au cours de la vie.
Les enfants d’immigré contribuent plus que leurs parents
La Banque Nationale s’empresse de préciser que l’immigration ne saurait être réduite à sa dimension économique. Il y a des considérations légales, de droits humains, d’accueil des réfugiés à prendre en compte pour une approche globale. La dimension économique en est une composante. L’étude est d’ailleurs réalisée à la demande de l’ancien Ministre des Finances pour étayer le débat.
Pour ce faire, la Banque Nationale a commencé par établir combien les immigrés rapportent à l’Etat et en quelle mesure ils bénéficient des dépenses de l’Etat (pensions, soins de santé, chômage, allocations…). La différence est la contribution nette aux finances publiques des immigrés.
Verdict : la première génération (née hors de Belgique) contribue moins aux caisses de l’Etat que les Belges natifs (né en Belgique de deux parents nés en Belgique) et moins que la moyenne nationale. La deuxième génération, elle, contribue plus que la moyenne belge et les natifs.
Les graphiques ci-dessous détaillent la contribution de ces 3 catégories aux finances publiques par rapport à la moyenne belge (la ligne horizontale). Cette contribution varie, évidemment, au cours de la vie.