FPP75
VIB
En Arabie Saoudite, la séparation des sexes n'est pas toujours aisée. On le vérifie ces jours-ci à propos des magasins de lingerie. Des femmes s'étant plaintes de devoir acheter leurs vêtements intimes à des hommes, le ministère du travail a autorisé l'emploi d'un personnel féminin. Mais le grand mufti, Cheikh Abel Aziz Al-Cheikh, vient de s'y opposer, avec un argument puissant : "Les femmes relèvent de notre responsabilité. Nous ne devons pas les impliquer dans ce qui n'est pas adapté à leur nature."
Plus laxiste, le directeur général de la Commission pour la propagation de la vertu et la prévention du vice, Cheikh Ibrahim Al-Gaïth, est prêt à tolérer l'embauche de vendeuses. Mais uniquement dans des centres commerciaux réservés au sexe faible, pour leur éviter tout contact avec les maris qui participent à ces emplettes.
Le seul problème, finalement, ce sont les femmes. Elles n'ont qu'à rester à la maison. Pourquoi ne pas laisser des hommes vendre à des hommes les culottes et soutiens-gorge qui relèvent de leur responsabilité et sont - ô combien ! - adaptés à leur nature ?
Plus laxiste, le directeur général de la Commission pour la propagation de la vertu et la prévention du vice, Cheikh Ibrahim Al-Gaïth, est prêt à tolérer l'embauche de vendeuses. Mais uniquement dans des centres commerciaux réservés au sexe faible, pour leur éviter tout contact avec les maris qui participent à ces emplettes.
Le seul problème, finalement, ce sont les femmes. Elles n'ont qu'à rester à la maison. Pourquoi ne pas laisser des hommes vendre à des hommes les culottes et soutiens-gorge qui relèvent de leur responsabilité et sont - ô combien ! - adaptés à leur nature ?