Tous les fumeurs ne développerons pas un cancer du poumon et il nest pas possible de savoir quels seront les 10 à 20% de fumeurs à être atteint. Pourtant, ce qui est certain, cest que 90% des adultes développant un cancer du poumon le doivent à leur tabagisme. Le but de ces chercheurs américains était donc didentifier les anomalies éclosant au sein des cellules qui constituent les bronches et les poumons afin de comprendre lenchaînement menant vers un cancer du poumon.
Ces scientifiques avaient préalablement développé un marqueur capable de distinguer un fumeur, avec et sans cancer du poumon, mais incapable didentifier les voies activant la survenue du cancer. Sur la base du concept selon lequel le génome des cellules du tractus respiratoires se modifient à cause des fumées du tabac, ils ont cherché à identifier les événements précoces précédant lémergence dun cancer. Ils ont constaté que la voie du PI3K est activé chez un patient cancéreux mais quelle lest également au sein des voies respiratoires des fumeurs sans cancer. Ils ont pu constater également une activation importante et précoce de cette voie PI3K chez des fumeurs présentant une dysplasie, cest à dire des cellules anormales mais sans cancer encore déclaré. Restait à démontrer quune action préventive sur cette voie du PI3K pouvait empêcher léclosion dun cancer des poumons. Ils ont utilisé un médicament appelé myo-inositol qui a permis de faire régresser une dysplasie diagnostiquée chez des fumeurs à haut risque, ayant fumé un paquet de cigarettes par jour pendant 30 années. La régression des lésions allait de paire avec une réduction de lactivité de la voie PI3K. La médecine dispose donc dorénavant dune méthode de détection précoce de certains cancers des poumons
Le nombre de patients ayant participé à cette étude était faible. Il reste maintenant à confirmer ce résultat dans une étude de plus grande taille.
Source : http://www.docbuzz.fr/2010/04/08/12...ne-detection-precoce-est-dorenavant-possible/ et http://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT00783705
Ces scientifiques avaient préalablement développé un marqueur capable de distinguer un fumeur, avec et sans cancer du poumon, mais incapable didentifier les voies activant la survenue du cancer. Sur la base du concept selon lequel le génome des cellules du tractus respiratoires se modifient à cause des fumées du tabac, ils ont cherché à identifier les événements précoces précédant lémergence dun cancer. Ils ont constaté que la voie du PI3K est activé chez un patient cancéreux mais quelle lest également au sein des voies respiratoires des fumeurs sans cancer. Ils ont pu constater également une activation importante et précoce de cette voie PI3K chez des fumeurs présentant une dysplasie, cest à dire des cellules anormales mais sans cancer encore déclaré. Restait à démontrer quune action préventive sur cette voie du PI3K pouvait empêcher léclosion dun cancer des poumons. Ils ont utilisé un médicament appelé myo-inositol qui a permis de faire régresser une dysplasie diagnostiquée chez des fumeurs à haut risque, ayant fumé un paquet de cigarettes par jour pendant 30 années. La régression des lésions allait de paire avec une réduction de lactivité de la voie PI3K. La médecine dispose donc dorénavant dune méthode de détection précoce de certains cancers des poumons
Le nombre de patients ayant participé à cette étude était faible. Il reste maintenant à confirmer ce résultat dans une étude de plus grande taille.
Source : http://www.docbuzz.fr/2010/04/08/12...ne-detection-precoce-est-dorenavant-possible/ et http://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT00783705