Leur présence durant plusieurs siècles le confirme et la « Reconquista » n’est qu’un concept inventé par l’Eglise pour justifier sa stratégie de détruire la coexistence des trois cultures, islamique, chrétienne et hébraïque. L’auteur s’appuie sur un ouvrage de l’espagnol Ignacio Olagüe, intitulé «Les arabes n’ont jamais envahi l’Espagne», (Flammarion, 1969), qui a´été publié en France (pour des raisons politiques) comme un résumé de ses travaux qu’il avait commencés en 1938 pour établir les bases d’une nouvelle interprétation de l’histoire de l’Espagne. Curieusement, cet ouvrage est traduit plus tard en Espagne sous le titre «la révolution islamique en Occident» dans l’intention de les éditeurs de camoufler l’idée centrale de l’auteur.
La thèse d’Olagüe est que l’islamisation de l’Espagne ne fut pas une invasion armée mais une diffusion culturelle par laquelle les hispano-romains adopteront la culture la plus avancée de l’époque, qui était l’islam, en la préférant à la barbarie des visigoths et d’autres des envahisseurs du nord européen. Si la thèse d’Olagüe est certaine, «nous nous rencontrons donc devant une autre manipulation de l’histoire à des fins politiques», s’interroge Luis Racionero, un docteur en sciences économiques, ingénieur industriel et ex-directeur de la bibliothèque nationale. Si ce que dit Olagüe est certain, observe-t-il, «les arabes n’étaient autres que les propres habitants des villes et localités espagnoles, qui se sont érigées en groups indépendants, les «taifas», dans un système d’autonomies, quant à leurs dimensions, très proches de la polis grecque». Il est donc essentiel de remarquer que la «Reconquista» serait le mouvement impérialiste d’un groupe guerrier pour imposer son hégémonie sur des territoires autonomes, allusion faite aux campagnes militaires dirigées par les rois Catholiques contre les musulmans d’Al Andalous.
La théorie de la guerre religieuse armée, «les croisades», s’utiliserait comme fut utilisée en 1936, pour justifier la Guerre – Civile dont les objectifs étaient économiques et de pouvoir. Dans de telle opération, coopéreraient de peur des prêtres qui écrivaient l’histoire dans les siècles X et XI. Ceci se justifiait par le haut intérêt d’attribuer la conversion de l’Espagne à l’islam à une invasion sanguinaire, dissimulant ainsi un échec à des proportions colossales.
La thèse d’Olagüe est que l’islamisation de l’Espagne ne fut pas une invasion armée mais une diffusion culturelle par laquelle les hispano-romains adopteront la culture la plus avancée de l’époque, qui était l’islam, en la préférant à la barbarie des visigoths et d’autres des envahisseurs du nord européen. Si la thèse d’Olagüe est certaine, «nous nous rencontrons donc devant une autre manipulation de l’histoire à des fins politiques», s’interroge Luis Racionero, un docteur en sciences économiques, ingénieur industriel et ex-directeur de la bibliothèque nationale. Si ce que dit Olagüe est certain, observe-t-il, «les arabes n’étaient autres que les propres habitants des villes et localités espagnoles, qui se sont érigées en groups indépendants, les «taifas», dans un système d’autonomies, quant à leurs dimensions, très proches de la polis grecque». Il est donc essentiel de remarquer que la «Reconquista» serait le mouvement impérialiste d’un groupe guerrier pour imposer son hégémonie sur des territoires autonomes, allusion faite aux campagnes militaires dirigées par les rois Catholiques contre les musulmans d’Al Andalous.
La théorie de la guerre religieuse armée, «les croisades», s’utiliserait comme fut utilisée en 1936, pour justifier la Guerre – Civile dont les objectifs étaient économiques et de pouvoir. Dans de telle opération, coopéreraient de peur des prêtres qui écrivaient l’histoire dans les siècles X et XI. Ceci se justifiait par le haut intérêt d’attribuer la conversion de l’Espagne à l’islam à une invasion sanguinaire, dissimulant ainsi un échec à des proportions colossales.