En 1994, la France instaure le « Visa Balladur » qui empêche la libre circulation des Comoriens dans l’ensemble de leur territoire. Ce visa est à l’origine d’un drame humain innommable. Plusieurs Comoriens trouveront la mort dans ce bras de mer qui sépare Mayotte des autres îles.
Depuis 94, la France considère comme « clandestins » les Comoriens des autres îles qui sont traqués, arrêtés et déportés dans la partie indépendante. Dont plusieurs enfants. Un déplacement forcé de population au regard du droit international. Le 25 juin 2020, la Cour européenne des droits de l’homme a même condamné la France pour la rétention administrative puis le « renvoi expéditif » vers les Comores de deux enfants de 3 et 5 ans entrés illégalement à Mayotte en 2013, constatant pas moins de sept violations de la Convention européenne. Cela ne s’est d’ailleurs jamais arrêté. Des centaines d’enfants sont déportés chaque année mais aussi des parents arrêtés, déportés, séparés de leurs enfants restés seuls à Mayotte.
En 2023, Gérard Darmanin, ministre de l’intérieur va organiser l’opération « Wuambushu » considérée comme la plus vaste opération de traque de « clandestins » pour les renvoyer vers les Comores. Une opération de déplacement forcé de population sous les tropiques. Là aussi, il y aura des enfants.
Les présidents français seront-ils poursuivi par la CPI ?
Macron sera t-il poursuivi par la CPI pour « déplacement forcé d'enfants » comoriens ? Dans leur combat pour l’accession à l’indépendance, les Comores
www.habarizacomores.com