LItalie a refusé lentrée dans ses eaux territoriales à un ferry affrété par le Maroc pour rapatrier ses ressortissants en Libye. Le commandement du navire avait demandé lautorisation dentrer dans un port pour faire le plein de carburant.
La crainte dun afflux dimmigrés semble tourner à la psychose en Italie. Et ce sont les réfugiés marocains qui en paient le prix.
Mardi, le Mistral Express, un ferry affrété par le gouvernement marocain pour rapatrier ses ressortissants en Libye, sest vu interdire lentrée dans les eaux territoriales italiennes.
Décision du ministère de lIntérieur
« Le bateau se trouve au large de nos côtes, dans les eaux internationales », a déclaré Antonio Giummo, un responsable du port dAugusta, en Sicile, mardi matin. « Ils avaient demandé d'entrer dans le port pour refaire le plein de carburant. Nous leur avons dit que le ministère de l'Intérieur avait interdit leur entrée », a-t-il ajouté.
Le navire, parti de Tripoli, transporte 1 850 personnes fuyant la guerre en Libye. Il sagit essentiellement de Marocains (1 715), mais également de Libyens (39), d'Algériens, d'Égyptiens, de Malien, de Mauritaniens, de Syriens, de Soudanais et de Tunisiens.
Selon lagence de presse italienne Ansa, le ministère de lIntérieur estime quil ne dispose pas « d'éléments certains » suffisants pour accepter le ferry dans ses eaux.
Depuis la chute de lancien président Zine el-Abidine Ben Ali, plusieurs milliers de Tunisiens ont débarqué sur lîle italienne de Lampedusa, située au sud de la Sicile, au large des côtes tunisiennes et libyennes. (avec AFP)
La crainte dun afflux dimmigrés semble tourner à la psychose en Italie. Et ce sont les réfugiés marocains qui en paient le prix.
Mardi, le Mistral Express, un ferry affrété par le gouvernement marocain pour rapatrier ses ressortissants en Libye, sest vu interdire lentrée dans les eaux territoriales italiennes.
Décision du ministère de lIntérieur
« Le bateau se trouve au large de nos côtes, dans les eaux internationales », a déclaré Antonio Giummo, un responsable du port dAugusta, en Sicile, mardi matin. « Ils avaient demandé d'entrer dans le port pour refaire le plein de carburant. Nous leur avons dit que le ministère de l'Intérieur avait interdit leur entrée », a-t-il ajouté.
Le navire, parti de Tripoli, transporte 1 850 personnes fuyant la guerre en Libye. Il sagit essentiellement de Marocains (1 715), mais également de Libyens (39), d'Algériens, d'Égyptiens, de Malien, de Mauritaniens, de Syriens, de Soudanais et de Tunisiens.
Selon lagence de presse italienne Ansa, le ministère de lIntérieur estime quil ne dispose pas « d'éléments certains » suffisants pour accepter le ferry dans ses eaux.
Depuis la chute de lancien président Zine el-Abidine Ben Ali, plusieurs milliers de Tunisiens ont débarqué sur lîle italienne de Lampedusa, située au sud de la Sicile, au large des côtes tunisiennes et libyennes. (avec AFP)