Livre : Contes berbères de René Basset

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Présentation de l'éditeur
La présente édition reprend les cent trente trois contes, légendes et énigmes que René Basset avait publiés en 1887 (Les contes populaires berbères) et en 1897 (Les nouveaux contes berbères). Ce volume permet à chacun de lire des textes recueillis dans des parlers berbères dont certains ont depuis disparu. Ils montrent la profonde unité des Berbères du Maghreb. Dès leur parution, ils ont contribué à élargir le champ de l'identité berbère, et, par leur ancienneté et leur authenticité, ils sont aujourd'hui d'un grand intérêt pour le chercheur comme pour l'amateur de contes et de fables. Les travaux dont ils sont issus ont été ceux d'une grande partie de la vie de René Basset, doyen de la faculté des Lettres d'Alger, qui a parcouru l'Afrique du Nord pour recueillir cette littérature populaire dont il assuré la traduction. Les études berbères doivent beaucoup à la famille Basset, notamment à René Basset qui a su montrer la richesse et la diversité de la tradition orale berbère. On pourra notamment apprécier combien il a su mettre en avant par ses talents de comparatiste érudit ce que la tradition orale berbère partageait avec le fonds méditerranéen (celui des Romains et des Grecs, en passant par celui des Arabes ou des Turcs). Parallèlement à l'édition de ces contes, nous proposons sur le site www.ibispress.com, les notes et les textes originaux en langue berbère. Ces éléments dispersés dans plusieurs éditions seront pour la première fois enfin réunis. Ceci permettra au lecteur de disposer aisément d'un ensemble complet et cohérent. La lecture de cet ouvrage est un bon complément à l'Essai sur la littérature des Berbères d'Henri Basset (Ibis Press, 2007).

source : amazon
 

Pièces jointes

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salam aleykoum, le livre parle t'il des ayT iznassen en particulier des ayt mangouch car je sais que ce monsieur avait fait un livre sur les berberes et dont les ayt iznassen.
 
C'est livre que j'aime chaque fois lire surtous quand j'ai envie de lire les contes amazighes.


Je vais essaié de partager certains de ces contes, je préfaire commencer par les contes du grand Souss.


Salomon et le voleur d'oes (chelha du Sous) -15- page 69

un homme alla un jour chez notre seingeur Salomon et lui dit :«Quelqu'un m'a volé des oies, je ne le connais pas.»

--«Ne t'inquiète pas, dit Salomonm, je le trouverai.»

Lorsque les gens furent entrés à la mosquée, le roi leur dit:
«Il y a parmi vous un voleur d'oies qui est entré à la mosquée: il a des plumes sur la tête.!!»

Le voleur eut peur et porta la main sur sa tête:

Salomon le vit et cria: «Voici le coupable, Saisissez-le.!!!»


LOL
 
[L'Enfant et le Roi des génies 31, page 62
(Zouaua)

Il y avait un Vheïkh qui instruisait deux talebs.Un Jour on apporta à l'un d'eux un plat de couscouss avec la viande.Le génie s'empara de lui et l'enleva.Quand on fut arrivé là-ba, il l'instruisit.

Un jour l'enfant pleura.le roi des génies lui demanda: «Pourquoi pleures-tu?»-- «Je pleure à cause de mon père et de ma mère: je veux plus rester.» -- Le roi demanda à ses enfant:«Que les ramènera?»-- «Moi, dit l'un d'eux, mais comment le ramènerai-je?»--«Emmène-le en bouchant ses oreilles avec la laine pour qu'il n'entende pas les anges adorer le Seigneur.» Quand ils arrivèrent à un certain endroit, l'enfant entendit les anages adorer le Seigneur et il fit comme eux. son Guide le lâcha et il resta pendant trois jours sans s'éveiller. Lorsuq'il revint à lui, il se mit en route et trouva une chienne qui dormait, pendant que ses petits aboyaient dans son ventre.Il marcha et rencontra ensuite une ânesse assaillie par un essaim de mouches.

Plus loin, il vit deux arbres, sur l'un se posait un oiseau bleu, puis il volait sur l'autre et chantait.Il trouva ensuite une fontaine dont le fond était en argent, le voûte en or et les eaux blanches.Il marcha et rencontrait un homme debout pendant trois jours sans dire un mot. Enfin il arriva à une ville protégée par Dieu, mais où personne n'entrai.

Il rencontra un homme intelligent et lui dit :«J'ai à te questionner.»-- «Que veux-tu me demander?»--«J'ai trouvé une chienne qui dormait pendant que ses petits aboyaient dans son ventre.»Le sage répondait:«C'est le bien du monde que le vieillard se traise parce qu'il a honte de parler.»-- «J'ai vu une ânesse assaillie par un essaim de mouches.»--«C'est Djoudj et Madjoudj de Dieu(Gog et Magog)et l'Antechrist.»--«J'ai recontré deux arbres, un oiseaux bleu se posait sur l'un, et puis volait sur l'autre et chantait.»-- «C'est l'image de l'homme qui a deux femmes:quand il parle à l'une, l'autre se fâche. »-- «J'ai vu une fontaine dont le fond était d'argent, le voûte d'or et les eaux blanches.»---«C'est la fontaine de vie , celui qui y boit ne mourra pas»---«J'ai trouvé un homme qui priait: je suis resté trois jours, il n'a pas parlé.»--«c'est celui qui n'a jamais prié sur la terre et qui s'en acquitte.»--«Envoie-Moi chez mes parent», acheva l'enfant.

Le viellard vit un léger nuage, et lui dit : «Emporte cette créature humaine en Egypte, » et le nuage le porta chez ses parents.
 
L'un des symboles le plus fort et qu'on l trouve preceque souvent présent dans la contes amazighes c'est le symbole du « Chacal», un chercheur amazighe de l'université de titawine au Rif à publié recement un publication interssante sur ce sujet : le chacal dans les contes amazighes.



Le Lièvre et le Chacal 3, page -
(Mzabe)

Un lièvre se promenant avec un chacal lui dit :«J'ai une ruse.» Le chacal répondit: «J'en ai 99.» Le Lièvre reprend: «Entrons dans la verger pour manger.» Il se mit à manger,et dit à son compagnon: «Mange d'excellentes figues.»--- «Que manges-tu? demanda le chacal.»-- «Du raisin.» Ils se séparèrent dans la verger et mangèrent jusqu'à ce qu'ils furent rassasiés.---«Allons, dit le chacal, partons,nous n'avons plus faim.»--«Sors, tu es le plus grand.»-- «Sors le premier et vois si le maître du verger n'est pas dehors.» Le lièvre sortit, le chacal resta auprès du trou(sans pouvoir passer): «Donne-moi un conseil, dit-il , comment vais-je faire?»-- «Moi qui n'ai qu'une ruse je ne puis conseiller celui qui en a 99.» Le Lièvre s'enfuit.

Le chacal fut pris par le maître du jardin qui lui dit :«Que vais-je te faire à présent?»-- «Ce que la justice décide.»--«Elle veut que tu prérisses.»Le chacal reprit: «Que j'ailleau moins dire adieu à mes enfant, puis je reviendrai. »---«Donne ta parole.» Le chacal prêta serment, l'homme le lâcha et il s'enfuit.
 
L'un des symboles le plus fort et qu'on l trouve preceque souvent présent dans la contes amazighes c'est le symbole du « Chacal», un chercheur amazighe de l'université de titawine au Rif à publié recement un publication interssante sur ce sujet : le chacal dans les contes amazighes.



Le Lièvre et le Chacal 3, page -
(Mzabe)

Un lièvre se promenant avec un chacal lui dit :«J'ai une ruse.» Le chacal répondit: «J'en ai 99.» Le Lièvre reprend: «Entrons dans la verger pour manger.» Il se mit à manger,et dit à son compagnon: «Mange d'excellentes figues.»--- «Que manges-tu? demanda le chacal.»-- «Du raisin.» Ils se séparèrent dans la verger et mangèrent jusqu'à ce qu'ils furent rassasiés.---«Allons, dit le chacal, partons,nous n'avons plus faim.»--«Sors, tu es le plus grand.»-- «Sors le premier et vois si le maître du verger n'est pas dehors.» Le lièvre sortit, le chacal resta auprès du trou(sans pouvoir passer): «Donne-moi un conseil, dit-il , comment vais-je faire?»-- «Moi qui n'ai qu'une ruse je ne puis conseiller celui qui en a 99.» Le Lièvre s'enfuit.

Le chacal fut pris par le maître du jardin qui lui dit :«Que vais-je te faire à présent?»-- «Ce que la justice décide.»--«Elle veut que tu prérisses.»Le chacal reprit: «Que j'ailleau moins dire adieu à mes enfant, puis je reviendrai. »---«Donne ta parole.» Le chacal prêta serment, l'homme le lâcha et il s'enfuit.


c'est très intéressant. je ne l'avais jamais entendu auparavant .
 
On reste dans le symbole de Chacal dans les contes amazighes :



Le Chacal et l'Âne 6, Page -4-
(Zouaoua)

Un homme dit un jour à sa femme: «Va mettre un bât sur l'âne, avec une marmite de lait dans un panier, tu y ajouteras des figues et du pain».

L'âne partit et recontra le chacal qui pleurait.

«Que t'est-il arrivé?» lui demanda-t-il. «Je me suis fait mal à la patte.» L'âne reprit: «Si tu ne veux pas me tromper, je te porterai.» Le chacal monta sur lui, prit la marmite de lait et la but: une goutte tomba sur les oreilles de l'âne.
«Tu me trahis, dit celui-ci: c'est le dîner des travailleurs.» Le chacal répondit: «Sans doute, mon pied suppure et il sera tombé une goutte, » puis il mangea le pain.

L'âne en reçut une miette sur les oreilles et dit encore : «Tu me trompes, c'est la nouriture des travailleurs.»---«Assurément, répondit le chacal, c'est une croûte desséchée que j'ai cassée,» puis il mangea les figues.
La queue d'une d'elles tomba sur l'oreille de l'âne qui dit pour la troisième fois :

«Tu me trompes, c'est le dîner des travailleurs.» Le chacal répondit : «C'est une autre crôute que j'ai enlevée.» Quand l'âne arriva à son but, le lait les figues et le pain avaient disparu. Le chacal sauta à terre dès qu'il recontra une crête et dit:«Ane, je t'ai joué un tour.»
 
On reste dans le symbole de Chacal dans les contes amazighes :

Le Chacal et l'Âne 6, Page -4-
(Zouaoua)

Merci pour le partage... c'est un régal à lire !

Dans le Rif, il y a une autre version de ce conte qui s'appelle "aghyur ikhemmasen"... c'est une version plus longue dans laquelle l'âne décide de se venger du mauvais tour que le chacal lui a joué !

Sans doute taghennant nnegh légendaire ! On ne pouvait laisser le chacal s'en sortir à si bon compte... :D
 
Présentation de l'éditeur
La présente édition reprend les cent trente trois contes, légendes et énigmes que René Basset avait publiés en 1887 (Les contes populaires berbères) et en 1897 (Les nouveaux contes berbères). Ce volume permet à chacun de lire des textes recueillis dans des parlers berbères dont certains ont depuis disparu. Ils montrent la profonde unité des Berbères du Maghreb. Dès leur parution, ils ont contribué à élargir le champ de l'identité berbère, et, par leur ancienneté et leur authenticité, ils sont aujourd'hui d'un grand intérêt pour le chercheur comme pour l'amateur de contes et de fables. Les travaux dont ils sont issus ont été ceux d'une grande partie de la vie de René Basset, doyen de la faculté des Lettres d'Alger, qui a parcouru l'Afrique du Nord pour recueillir cette littérature populaire dont il assuré la traduction. Les études berbères doivent beaucoup à la famille Basset, notamment à René Basset qui a su montrer la richesse et la diversité de la tradition orale berbère. On pourra notamment apprécier combien il a su mettre en avant par ses talents de comparatiste érudit ce que la tradition orale berbère partageait avec le fonds méditerranéen (celui des Romains et des Grecs, en passant par celui des Arabes ou des Turcs). Parallèlement à l'édition de ces contes, nous proposons sur le site www.ibispress.com, les notes et les textes originaux en langue berbère. Ces éléments dispersés dans plusieurs éditions seront pour la première fois enfin réunis. Ceci permettra au lecteur de disposer aisément d'un ensemble complet et cohérent. La lecture de cet ouvrage est un bon complément à l'Essai sur la littérature des Berbères d'Henri Basset (Ibis Press, 2007).

source : amazon
surement je m'en procurai un !!
mais y a t il pas un seul amazigh qui a pu faire ce bon travail??ou bien nous sommes vraiment faibles pour cela ,et nous attendons que les autres le feront à notre place??
où sont ils donc cette sélection d'amazigh intellectuelle??
 
Merci pour le partage... c'est un régal à lire !

Dans le Rif, il y a une autre version de ce conte qui s'appelle "aghyur ikhemmasen"... c'est une version plus longue dans laquelle l'âne décide de se venger du mauvais tour que le chacal lui a joué !

Sans doute taghennant nnegh légendaire ! On ne pouvait laisser le chacal s'en sortir à si bon compte... :D


avec plaisir a wagma, tu a wagam tout à fait raison sur la version rifaine je me rappele 7na aty7ama abi .. dans les nuits d'été di rakmpo commence a me raconté ces histoires sous la lumiere des bougies et elle ne perdent pas de temps .. elle raconte ces contes amazighes rifaines et en même snado aghi asmame pour avoir aghi asmam et throsi .. !

on dirais ces contes avec la voix n'hana sont rythme avec le rythme n'sando .. je dormais entre ces bras .. en paix .. j'ai la nostalgie de ces nuits que je trouve dommage que les enfants d'aujourhduit n'ont pas la chance d'avoir des grands méres qui raconte des contes ..

oui tu a raison pour taghennnat nagh macha ma3rik wanagi amani tri chnanagh irfane-ni .. LOL




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avec plaisir a wagma, tu a wagam tout à fait raison sur la version rifaine je me rappele 7na aty7ama abi .. dans les nuits d'été di rakmpo commence a me raconté ces histoires sous la lumiere des bougies et elle ne perdent pas de temps .. elle raconte ces contes amazighes rifaines et en même snado aghi asmame pour avoir aghi asmam et throsi .. !

on dirais ces contes avec la voix n'hana sont rythme avec le rythme n'sando .. je dormais entre ces bras .. en paix .. j'ai la nostalgie de ces nuits que je trouve dommage que les enfants d'aujourhduit n'ont pas la chance d'avoir des grands méres qui raconte des contes ..

oui tu a raison pour taghennnat nagh macha ma3rik wangi amani tri chnanag irfan-ni .. LOL

c'est quelque chose qu'il ne faut pas perdre, si toi même tu te souviens de ces contes racontent les à tes enfants....
 
Présentation de l'éditeur
La présente édition reprend les cent trente trois contes, légendes et énigmes que René Basset avait publiés en 1887 (Les contes populaires berbères) et en 1897 (Les nouveaux contes berbères). Ce volume permet à chacun de lire des textes recueillis dans des parlers berbères dont certains ont depuis disparu. Ils montrent la profonde unité des Berbères du Maghreb. Dès leur parution, ils ont contribué à élargir le champ de l'identité berbère, et, par leur ancienneté et leur authenticité, ils sont aujourd'hui d'un grand intérêt pour le chercheur comme pour l'amateur de contes et de fables. Les travaux dont ils sont issus ont été ceux d'une grande partie de la vie de René Basset, doyen de la faculté des Lettres d'Alger, qui a parcouru l'Afrique du Nord pour recueillir cette littérature populaire dont il assuré la traduction. Les études berbères doivent beaucoup à la famille Basset, notamment à René Basset qui a su montrer la richesse et la diversité de la tradition orale berbère. On pourra notamment apprécier combien il a su mettre en avant par ses talents de comparatiste érudit ce que la tradition orale berbère partageait avec le fonds méditerranéen (celui des Romains et des Grecs, en passant par celui des Arabes ou des Turcs). Parallèlement à l'édition de ces contes, nous proposons sur le site www.ibispress.com, les notes et les textes originaux en langue berbère. Ces éléments dispersés dans plusieurs éditions seront pour la première fois enfin réunis. Ceci permettra au lecteur de disposer aisément d'un ensemble complet et cohérent. La lecture de cet ouvrage est un bon complément à l'Essai sur la littérature des Berbères d'Henri Basset (Ibis Press, 2007).

source : amazon

ahlan,

merci pour le livre, je vais l'acheter inchallah pour le lire pour moi et à mon fils.
 
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