Comme nous vous l'annoncions il y a quelques minutes, Loana Petrucciani n'a donc jamais été agressée par deux individus, soi-disant venus régler un différend avec elle. Entendue, enfin, par les inspecteurs hier en fin d'après-midi, elle leur a bien indiqué que, contrairement à ses premières déclarations (faites alors qu'elle était dans l'état de confusion le plus total), elle n'avait pas été agressée.
En revanche, les rapports avec son dernier petit ami en date étaient conflictuels ces derniers temps, et les cris entendus par les voisins dans la nuit de lundi à mardi pourraient bien être dus à une dispute... d'amoureux - on va dire ça comme ça !
D'ailleurs, si son état psychologique nécessite bien trois mois d'ITT, délivrée par l'hôpital militaire de Clamart, rappelons qu'elle avait été vue en premier lieu par les urgences de l'hôpital de l'Hôtel Dieu (le seul habilité à délivrer des ITT ayant valeur judiciaire) qui, pour les "soi-disant coups" dont elle disait avoir été victime, ne lui avait donné que trois jour d'ITT. Ce qui prouve bien, si besoin était, que ce n'était pas très grave, sur le plan physique.
De plus, d'après nos informations, s'il s'avère vrai qu'elle avait bien des ecchymoses sous les yeux et des griffures légères sur le visage ainsi que des traces sur les jambes et les genoux s'apparentant plus à une chute (dans sa salle de bains ?), son nez aurait été touché, mais pas cassé...
Enfin, la bouteille retrouvée chez elle contient bien un dérivé du GHB (drogue du violeur), qu'elle aurait l'habitude de commander sur Internet sous le nom de GLH et de consommer - ce serait d'ailleurs la raison essentielle de son état totalement prostré depuis une semaine.
Elle devrait rester encore quelques jours à l'hôpital... La sortie ne va pas être facile, médiatiquement surtout !
Le procureur a donc classé l'affaire hier soir, circulez, il n'y a plus rien à voir ni à entendre...