lundi 4 mai 2009 - 14h:43
Daily Telegraph
Pendant les 25 dernières années, lAIPAC, lobby pro-israélien aux Etats-Unis, a uvré à torpiller les efforts des Présidents américains pour la paix au Moyen-Orient.
La domination légendaire de ce groupe de pression belliciste sur la politique extérieure américaine est en train de régresser, à la faveur de la montée en puissance dun nouveau lobby pro-israélien et pro-paix, "J street".
Son directeur exécutif Jeremy Ben-Ami, déclare "Nous voulons donner la parole à la majorité de la communauté juive américaine libérale et ouverte et qui est contre la guerre dIrak et soppose à une guerre contre lIran".
J Street a diffusé récemment une vidéo sur You Tube condamnant la campagne "incendiaire et raciste" du nouveau ministre des Affaires étrangères dIsraël, Avigdor Lieberman. Ce qui a provoqué une humeur tellement hostile à Lieberman quil ne peut même pas venir à Washington.
La virulence des attaques quelle comportait a surpris même les activistes. Elle a également critiqué la dernière guerre contre Hamas dans la bande de Gaza, contestant le fait que la discussion autour dIsraël aux Etats-Unis soit travestie par un petit groupe dextrême droite.
Le Daily Telegraph souligne que la majorité des juifs américains soutiennent une solution à deux Etats pour la Palestine et Israël et privilégie la diplomatie à la méthode musclée au sujet de lIran, ajoutant que 78% ont voté pour Obama aux élections de novembre dernier.
La montée en puissance de J Street intervient au moment où Barack Obama sapprête à entrer en confrontation avec le nouveau gouvernement israélien de droite dirigé par Benyamin Netanyahu qui doit rencontrer Obama à Washington le mois prochain.
J Street qui a fêté la semaine dernière, son premier anniversaire, a été crée pour mettre fin à linfluence de lAIPAC sur la politique étrangère américaine, et qui la tient pour responsable du prolongement du conflit au Moyen- Orient, et estime que ses activités ne servent pas les intérêts dIsraël et des Etats-Unis.
Le nom du mouvement J Street, initialement constitué de trois personnes et doté dun petit budget, est une référence aux racines juives de ses membres et à la rue voisine K de Washington, qui constitue lépicentre de la vaste industrie dincitation politique américaine, et qui plus est, le fief de lAIPAC.
J Street est parvenu à attirer 100 co-parrains du Congress et table sur une augmentation de son budget pour atteindre $3 millions pendant sa deuxième année.
Mais J Street est encore loin de rivaliser lAIPAC avec son budget de $80 millions et sa vaste influence dans les milieux politiques et les centres de décision américains.
Jon Alterman, qui dirige le programme Moyen-Orient au centre des études stratégiques et internationales, a indiqué : "Aipac a trouvé un moyen tout au long dun demi-siècle pour mobiliser énormément dénergies autour de sa mission. J Street parviendra-t-il à construire un réseau de donateurs à linstar de ce qua fait lAIPAC ? Je ne sais pas si cest possible".
Daily Telegraph
Pendant les 25 dernières années, lAIPAC, lobby pro-israélien aux Etats-Unis, a uvré à torpiller les efforts des Présidents américains pour la paix au Moyen-Orient.
La domination légendaire de ce groupe de pression belliciste sur la politique extérieure américaine est en train de régresser, à la faveur de la montée en puissance dun nouveau lobby pro-israélien et pro-paix, "J street".
Son directeur exécutif Jeremy Ben-Ami, déclare "Nous voulons donner la parole à la majorité de la communauté juive américaine libérale et ouverte et qui est contre la guerre dIrak et soppose à une guerre contre lIran".
J Street a diffusé récemment une vidéo sur You Tube condamnant la campagne "incendiaire et raciste" du nouveau ministre des Affaires étrangères dIsraël, Avigdor Lieberman. Ce qui a provoqué une humeur tellement hostile à Lieberman quil ne peut même pas venir à Washington.
La virulence des attaques quelle comportait a surpris même les activistes. Elle a également critiqué la dernière guerre contre Hamas dans la bande de Gaza, contestant le fait que la discussion autour dIsraël aux Etats-Unis soit travestie par un petit groupe dextrême droite.
Le Daily Telegraph souligne que la majorité des juifs américains soutiennent une solution à deux Etats pour la Palestine et Israël et privilégie la diplomatie à la méthode musclée au sujet de lIran, ajoutant que 78% ont voté pour Obama aux élections de novembre dernier.
La montée en puissance de J Street intervient au moment où Barack Obama sapprête à entrer en confrontation avec le nouveau gouvernement israélien de droite dirigé par Benyamin Netanyahu qui doit rencontrer Obama à Washington le mois prochain.
J Street qui a fêté la semaine dernière, son premier anniversaire, a été crée pour mettre fin à linfluence de lAIPAC sur la politique étrangère américaine, et qui la tient pour responsable du prolongement du conflit au Moyen- Orient, et estime que ses activités ne servent pas les intérêts dIsraël et des Etats-Unis.
Le nom du mouvement J Street, initialement constitué de trois personnes et doté dun petit budget, est une référence aux racines juives de ses membres et à la rue voisine K de Washington, qui constitue lépicentre de la vaste industrie dincitation politique américaine, et qui plus est, le fief de lAIPAC.
J Street est parvenu à attirer 100 co-parrains du Congress et table sur une augmentation de son budget pour atteindre $3 millions pendant sa deuxième année.
Mais J Street est encore loin de rivaliser lAIPAC avec son budget de $80 millions et sa vaste influence dans les milieux politiques et les centres de décision américains.
Jon Alterman, qui dirige le programme Moyen-Orient au centre des études stratégiques et internationales, a indiqué : "Aipac a trouvé un moyen tout au long dun demi-siècle pour mobiliser énormément dénergies autour de sa mission. J Street parviendra-t-il à construire un réseau de donateurs à linstar de ce qua fait lAIPAC ? Je ne sais pas si cest possible".