L'objectif Sarkoziste : Comme tout autres idéologies (croyance ou conviction), les religions ont servi de prétexte plus quà leur tour, pour expliquer des invasions de territoires, justifier lesclavage, décimer des ethnies ou des communautés entières, expliquer la nécessité de lingérence, en sappropriant ressources et richesses. Toutes les guerres sappuient dabord sur l'idéologie, au nom du bien et du mal ! Et si ces idées et principes sont parfois louables, il est constant dans lhistoire du monde dobserver que tous les conflits profitent matériellement plus quidéologiquement aux forces qui les ont mené. Au nom des idées, les peuples saffrontent au service de ceux qui prendront le pouvoir.
La première étape de cette stratégie pour conditionner le peuple est dopposer plutôt que de rassembler. Il suffit dencourager les communautés à se percevoir comme incompatibles et à glorifier le sacrifice des uns et la souffrance des autres en les estimant plus ou moins sacrés, selon lobjectif fixé. Le « mea culpa » devient politique et sert ainsi des intérêts économiques et politiques tellement écartés de La Morale, au nom de la Bonne Conscience. Toute loi, toute répression trouvent alors leur légitimité et la haine a bonne et longue santé. Quelques exemples : le conflit irlandais remonte du 12e siècle et ressurgit encore aujourdhui. Les guerres ethniques au Congo sévissent depuis 1994 et cela continue après le génocide au Rwanda. Le conflit afghan se prolonge depuis 1979. Depuis létablissement dIsraël, elle et la Palestine sont dans notre actualité quasi quotidiennement. Sans oublier lintervention en Libye, dont la présence militaire française vient dêtre reconduite par notre assemblée nationale, contre les seules 24 voix opposées des députés du PC et de quelques écologistes. Quels intérêts ces guerres servent-elles ? Certes pas ceux des peuples, au vu des nouvelles configurations économiques quelles installent. Tout comme les animosités réveillées qui deviennent immuables et séculaires. Les religions comme les partis pris moraux ne sont que de beaux subterfuges utilisés pour porter la responsabilité de toutes les atrocités dans lhistoire et cacher à qui elles profitent.
texte d' Annick le Calvé
La première étape de cette stratégie pour conditionner le peuple est dopposer plutôt que de rassembler. Il suffit dencourager les communautés à se percevoir comme incompatibles et à glorifier le sacrifice des uns et la souffrance des autres en les estimant plus ou moins sacrés, selon lobjectif fixé. Le « mea culpa » devient politique et sert ainsi des intérêts économiques et politiques tellement écartés de La Morale, au nom de la Bonne Conscience. Toute loi, toute répression trouvent alors leur légitimité et la haine a bonne et longue santé. Quelques exemples : le conflit irlandais remonte du 12e siècle et ressurgit encore aujourdhui. Les guerres ethniques au Congo sévissent depuis 1994 et cela continue après le génocide au Rwanda. Le conflit afghan se prolonge depuis 1979. Depuis létablissement dIsraël, elle et la Palestine sont dans notre actualité quasi quotidiennement. Sans oublier lintervention en Libye, dont la présence militaire française vient dêtre reconduite par notre assemblée nationale, contre les seules 24 voix opposées des députés du PC et de quelques écologistes. Quels intérêts ces guerres servent-elles ? Certes pas ceux des peuples, au vu des nouvelles configurations économiques quelles installent. Tout comme les animosités réveillées qui deviennent immuables et séculaires. Les religions comme les partis pris moraux ne sont que de beaux subterfuges utilisés pour porter la responsabilité de toutes les atrocités dans lhistoire et cacher à qui elles profitent.
texte d' Annick le Calvé