Pourquoi les femmes ont-elles caché si longtemps - et cachent encore - ce que les hommes désirent plus que tout chez elles : leur sexe. Enfoui sous de nombreuses couches de tissus, robes, jutons, culottes
le sexe de la femme ne s'expose jamais. Aujourd'hui encore, même vêtue d'un pantalon, une femme ne se laissera jamais aller à s'asseoir les jambes écartées, comme le font si souvent les hommes. Habillée d'une jupe, elle croisera les jambes, pour qu'aucun regard ne puisse se perdre en elle.
D'où vient ce regard que l'on porte sur la vulve, puisque c'est son nom ? Un regard empreint de répugnance autant que d'attirance. On parle de la moule, de la craquouse (L. F. Céline, "Mort à crédit"), plus souvent que de l'abricot ou de l'amande. Et les chansons grivoises ne manquent pas pour faire du sexe de la femme un synonyme de l'obscénité.
D'où vient ce regard que l'on porte sur la vulve, puisque c'est son nom ? Un regard empreint de répugnance autant que d'attirance. On parle de la moule, de la craquouse (L. F. Céline, "Mort à crédit"), plus souvent que de l'abricot ou de l'amande. Et les chansons grivoises ne manquent pas pour faire du sexe de la femme un synonyme de l'obscénité.