L'organisation annonce désormais 0,6 %, contre les 0,3% sur lesquels elle tablait jusque-là. François Hollande, lui, prévoyait 0,5% de croissance
L'économie de la zone euro devrait être "sans croissance" cette année et la crise qu'elle connaît "demeure la plus importante source de risques pour l'économie mondiale", a estimé, mardi 22 mai, l'OCDE, qui se montre toutefois plus optimiste en ce qui concerne les Etats-Unis.
L'Organisation de coopération et de développement économiques prévoit un léger recul de 0,1% de l'activité économique de la zone euro, alors qu'elle espérait encore une timide progression de 0,2% en novembre, selon ses prévisions semestrielles publiées mardi. Elle maintient néanmoins sa prévision de croissance mondiale en 2012 à 3,4%.
"Après s'être quelque peu apaisée à la fin de l'année dernière, la crise dans la zone euro s'est aggravée récemment et demeure la plus importante source de risques pour l'économie mondiale", a déclaré l'économiste en chef de l'organisation, Pier Carlo Padoan dans un éditorial.
En 2013 la croissance reprendrait en zone euro avec un taux d'expansion de 0,9% et s'accélérerait dans le monde à 4,2%.
Des "ajustements structurels" pour compenser une faible compétitivité
"L'économie mondiale essaye une fois de plus de retrouver la croissance, aidée par une modeste reprise du commerce et une amélioration de la confiance. Elle le fait néanmoins à des rythmes différents, les Etats-Unis et le Japon bénéficiant d'une croissance plus robuste que dans la zone euro tandis que les grands pays émergents connaissent une reprise cyclique modérée", résume Pier Carlo Padoan. L'OCDE juge ainsi que la croissance atteindra 2,4% cette année aux Etats-Unis, contre 2,0% estimé en novembre, et 2,6% l'an prochain.
L'économiste en chef souligne les disparités de situation du marché du travail, avec aux Etats-Unis une lente décrue du chômage qui au contraire continue d'augmenter dans la zone euro. L'OCDE prévoit ainsi que le chômage atteindra 8,1% cette année et 7,6% l'an prochain aux Etats-Unis, et respectivement 10,8% et 11,1% en zone euro.
Pier Carlo Padoan déplore une expansion dans les pays "en meilleure santé" de la zone euro "bienvenue mais insuffisante" pour contrebalancer une croissance "plate ou négative" ailleurs. Il suggère de s'attaquer à la faible compétitivité des pays en déficit et de procéder à des "ajustements structurels" et "une hausse des salaires" dans les pays jouissant d'excédents afin de "contribuer à un rééquilibrage favorable à la croissance".
L'économie de la zone euro devrait être "sans croissance" cette année et la crise qu'elle connaît "demeure la plus importante source de risques pour l'économie mondiale", a estimé, mardi 22 mai, l'OCDE, qui se montre toutefois plus optimiste en ce qui concerne les Etats-Unis.
L'Organisation de coopération et de développement économiques prévoit un léger recul de 0,1% de l'activité économique de la zone euro, alors qu'elle espérait encore une timide progression de 0,2% en novembre, selon ses prévisions semestrielles publiées mardi. Elle maintient néanmoins sa prévision de croissance mondiale en 2012 à 3,4%.
"Après s'être quelque peu apaisée à la fin de l'année dernière, la crise dans la zone euro s'est aggravée récemment et demeure la plus importante source de risques pour l'économie mondiale", a déclaré l'économiste en chef de l'organisation, Pier Carlo Padoan dans un éditorial.
En 2013 la croissance reprendrait en zone euro avec un taux d'expansion de 0,9% et s'accélérerait dans le monde à 4,2%.
Des "ajustements structurels" pour compenser une faible compétitivité
"L'économie mondiale essaye une fois de plus de retrouver la croissance, aidée par une modeste reprise du commerce et une amélioration de la confiance. Elle le fait néanmoins à des rythmes différents, les Etats-Unis et le Japon bénéficiant d'une croissance plus robuste que dans la zone euro tandis que les grands pays émergents connaissent une reprise cyclique modérée", résume Pier Carlo Padoan. L'OCDE juge ainsi que la croissance atteindra 2,4% cette année aux Etats-Unis, contre 2,0% estimé en novembre, et 2,6% l'an prochain.
L'économiste en chef souligne les disparités de situation du marché du travail, avec aux Etats-Unis une lente décrue du chômage qui au contraire continue d'augmenter dans la zone euro. L'OCDE prévoit ainsi que le chômage atteindra 8,1% cette année et 7,6% l'an prochain aux Etats-Unis, et respectivement 10,8% et 11,1% en zone euro.
Pier Carlo Padoan déplore une expansion dans les pays "en meilleure santé" de la zone euro "bienvenue mais insuffisante" pour contrebalancer une croissance "plate ou négative" ailleurs. Il suggère de s'attaquer à la faible compétitivité des pays en déficit et de procéder à des "ajustements structurels" et "une hausse des salaires" dans les pays jouissant d'excédents afin de "contribuer à un rééquilibrage favorable à la croissance".