Dans le sud de l'Italie une bactérie décime les oliviers. L'Hexagone a ainsi décidé d'interdire, dès ce dimanche, l'introduction de végétaux en provenance du sud de l'Italie.
Le gouvernement ne veut lui laisser aucune chance de franchir les frontières de la France.
Pour lutter contre la bactérie Xylella fastidiosa, qui fait actuellement des ravages dans les oliviers de la région des Pouilles en Italie, le ministère de l'Agriculture interdit dès ce dimanche les importations de tous les plants susceptibles d'être porteurs de la maladie, originaires des Pouilles et «des zones infectées des pays tiers concernés».
Cette mesure sera assortie du renforcement du plan de contrôle et de surveillance sur l'ensemble du territoire national.
«La menace est réelle pour la Corse et l'ensemble du pourtour méditerranéen.
En plus des oliviers, cette bactérie peut toucher les chênes, les amandiers, les vignes.
Elle peut infecter jusqu'à 200 espèces!
Si elle pénétrait dans la région, elle pourrait décimer des forêts entières.
La situation deviendrait incontrôlable, comme c'est le cas en Italie», prévient Fabienne Maestracci, oléicultrice en Corse et membre du syndicat Oliu di corsica.
Dans les Pouilles, où Xylella fastidiosa est apparue pour la première fois en 2013, la situation est catastrophique. Selon le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, 10% des 11 millions d'oliviers de la province de Lecce sont touchés par cette bactérie. A terme, ce sont tous les 60 millions d'arbres des Pouilles qui sont menacés. La maladie, qui se caractérise par un dessèchement des feuilles et la mort de l'arbre dans les cas les plus graves, ne dispose d'aucun remède. La seule solution est l'arrachage et la destruction des arbres malades. Faute de remède, l'Italie a mis en place une zone de confinement de 241.000 hectares dans les Pouilles. Mais la bactérie se propage à grande vitesse, transportée par des insectes (cicadelles et cercopes). Vytenis Andriukaitis a demandé au gouvernement italien de renforcer la taille de cette zone de confinement et de créer une zone tampon autour des foyers signalés.
Le commissaire a appelé les pays voisin à la «vigilance absolue».
En France, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) ont relayé cet appel. En Corse, la préfecture a même mis en place un numéro vert pour permettre aux habitants de signaler tout symptôme suspect dans la végétation.
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Le gouvernement ne veut lui laisser aucune chance de franchir les frontières de la France.
Pour lutter contre la bactérie Xylella fastidiosa, qui fait actuellement des ravages dans les oliviers de la région des Pouilles en Italie, le ministère de l'Agriculture interdit dès ce dimanche les importations de tous les plants susceptibles d'être porteurs de la maladie, originaires des Pouilles et «des zones infectées des pays tiers concernés».
Cette mesure sera assortie du renforcement du plan de contrôle et de surveillance sur l'ensemble du territoire national.
«La menace est réelle pour la Corse et l'ensemble du pourtour méditerranéen.
En plus des oliviers, cette bactérie peut toucher les chênes, les amandiers, les vignes.
Elle peut infecter jusqu'à 200 espèces!
Si elle pénétrait dans la région, elle pourrait décimer des forêts entières.
La situation deviendrait incontrôlable, comme c'est le cas en Italie», prévient Fabienne Maestracci, oléicultrice en Corse et membre du syndicat Oliu di corsica.
Dans les Pouilles, où Xylella fastidiosa est apparue pour la première fois en 2013, la situation est catastrophique. Selon le commissaire européen à la Santé, Vytenis Andriukaitis, 10% des 11 millions d'oliviers de la province de Lecce sont touchés par cette bactérie. A terme, ce sont tous les 60 millions d'arbres des Pouilles qui sont menacés. La maladie, qui se caractérise par un dessèchement des feuilles et la mort de l'arbre dans les cas les plus graves, ne dispose d'aucun remède. La seule solution est l'arrachage et la destruction des arbres malades. Faute de remède, l'Italie a mis en place une zone de confinement de 241.000 hectares dans les Pouilles. Mais la bactérie se propage à grande vitesse, transportée par des insectes (cicadelles et cercopes). Vytenis Andriukaitis a demandé au gouvernement italien de renforcer la taille de cette zone de confinement et de créer une zone tampon autour des foyers signalés.
Le commissaire a appelé les pays voisin à la «vigilance absolue».
En France, la Direction générale de l'alimentation (DGAL) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) ont relayé cet appel. En Corse, la préfecture a même mis en place un numéro vert pour permettre aux habitants de signaler tout symptôme suspect dans la végétation.
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