loi sur l'emploi : baisser les salaires....

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mam80

la rose et le réséda
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Loi sur l'emploi : les employeurs pourront-ils bientôt baisser les salaires pour sauver l'entreprise ?
Source : Capital.fr
26/04/2013 à 12:13 / Mis à jour le 26/04/2013 à 12:43

Votée par l'Assemblée nationale et par le Sénat, la loi sur la sécurisation de l'emploi devrait être promulguée courant mai. Le texte prévoit notamment de permettre aux entreprises en difficultés de baisser les salaires et de jouer sur le temps de travail. Un dispositif plus difficile à appliquer qu'il n'y paraît, selon Maître Sylvain Niel, avocat en droit social du cabinet Fidal et président du Cercle des DRH.

Les carnets de commandes sont vides ? Qu'à-cela-ne –tienne, votre employeur pourra réduire votre salaire et/ou votre temps de travail, dès la promulgation de la loi sur la sécurisation de l'emploi, prévue mi-mai. En contrepartie, un accord de maintien de l'emploi signé entre l'entreprise et les partenaires sociaux vous garantit que vous ne perdrez pas votre job.

Ce type d'accord existe depuis longtemps. Ces dernières années, les salariés de Bosch ou Continental, avaient, par exemple, décidé de sacrifier leur RTT ou de travailler plus pour le même salaire pour faire face à un à-coup dans leur activité, en échange d'un maintien garanti des emplois. Cette pratique est, d'ailleurs, couramment utilisée en Allemagne, où elle a permis de sauver des centaines de jobs, notamment dans l'industrie automobile dans les années 90. "C'est bien de transposer ces initiatives dans la loi pour mieux les encadrer, à condition de ne pas les complexifier", commente Maître Niel.

Pour éviter les abus, le texte de loi sur la sécurisation de l'emploi prévoit des garde-fous. L'accord de maintien dans l'emploi ne pourra ainsi acter une baisse de la rémunération horaire en-deçà du smic majoré de 20%. Par ailleurs, l'entreprise devra prouver qu'elle connaît de "graves difficultés économiques conjoncturelles". Enfin, un tel accord devra être signé par un ou plusieurs syndicats représentatifs, ayant remporté au moins 50% des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections des représentants du personnel.

"Insuffisant toutefois, selon Maître Sylvain Niel, qui s'interroge notamment sur la signification de "graves difficultés"". Dirigeants et partenaires sociaux (ndlr, comité d'entreprise, délégués syndicaux) vont-ils s'entendre sur le diagnostic de la situation ?". "Pour simplifier les procédures, il aurait fallu aller plus loin et fusionner les instances de représentation du personnel, que sont le comité d'entreprise, les délégués syndicaux, le comité d'établissement, devenus un méli-mélo trop complexe", prône cet expert.

Autre point encore flou : selon le texte de loi, l'effort salarial demandé aux salariés doit être appliqué de façon "proportionné". "Sans plus de précisions", s'inquiète l'avocat. Ainsi, si les salaires sont abaissés de 20%, les dividendes doivent-ils diminuer dans les mêmes proportions ? Et quid de la rémunération des mandataires sociaux, de la rémunération des dirigeants ? La loi ne précise pas les ordres de grandeur.

Licencié pour avoir refusé une baisse de salaire

.../...
 
suite et fin

Il subsiste aussi des écueils qui risquent de rendre ces accords inapplicables. D'après le projet de loi, le salarié qui refuse l'application de l'accord est licencié pour motif économique. "Qu'adviendra-t-il de l'accord si trop de salariés refusent et mettent en péril l'activité de l'entreprise ?", questionne Maître Niel. Selon cet expert, le texte aurait dû prévoir un seuil, au-delà duquel l'accord deviendrait caduque et obligerait l'entreprise à mettre en place un plan social.

Autre problème : une fois l'accord de maintien dans l'emploi conclu, l'entreprise ne pourra procéder à aucun plan social durant 2 ans, "ce qui constitue un cadre très contraignant, selon Sylvain Niel. Qu'advient-il si la société perd son plus gros client ?". Autant d'incertitudes qui risquent, au final, d'inciter les entreprises, comme les partenaires sociaux, à ne pas recourir à ces fameux accords... quitte à trouver des solutions alternatives, comme des plans de sauvegarde de l'emploi ou du chômage partiel.

Sandrine Chauvin
http://www.capital.fr/carriere-mana...-pour-sauver-l-entreprise-838867#xtor=EPR-226


courir avait raison :confus:

mam
 
suite et fin

Il subsiste aussi des écueils qui risquent de rendre ces accords inapplicables. D'après le projet de loi, le salarié qui refuse l'application de l'accord est licencié pour motif économique. "Qu'adviendra-t-il de l'accord si trop de salariés refusent et mettent en péril l'activité de l'entreprise ?", questionne Maître Niel. Selon cet expert, le texte aurait dû prévoir un seuil, au-delà duquel l'accord deviendrait caduque et obligerait l'entreprise à mettre en place un plan social.

Autre problème : une fois l'accord de maintien dans l'emploi conclu, l'entreprise ne pourra procéder à aucun plan social durant 2 ans, "ce qui constitue un cadre très contraignant, selon Sylvain Niel. Qu'advient-il si la société perd son plus gros client ?". Autant d'incertitudes qui risquent, au final, d'inciter les entreprises, comme les partenaires sociaux, à ne pas recourir à ces fameux accords... quitte à trouver des solutions alternatives, comme des plans de sauvegarde de l'emploi ou du chômage partiel.

Sandrine Chauvin
http://www.capital.fr/carriere-mana...-pour-sauver-l-entreprise-838867#xtor=EPR-226


courir avait raison :confus:

mam

Qui avait dit que les salaires ne baisserons pas ? :D

Ceci s'annonce très mal...
 
Bah. Vous êtes dans une entreprise qui va faire faillite, vous choisissez quoi ?
-Qu'on baisse votre salaire ?
-Qu'on vous mette à la porte ?

lol le grand naif ....

le plan de sauvegarde de l'emploie ne pourra pas exceder deux ans ... deux ans pendant lesquels ils peuvent baisser votre salaire et pendant lesquels ils devront maintenir les emplois ...

et aprés ces deux ans ?
que se passera t-il ? ?

facile , aprés vous avoir payer une misère , ils licencieront comme c'etait prevu ..; ils auront juste eu deux ans de main d'oeuvre bon marcher ...
 
lol le grand naif ....

le plan de sauvegarde de l'emploie ne pourra pas exceder deux ans ... deux ans pendant lesquels ils peuvent baisser votre salaire et pendant lesquels ils devront maintenir les emplois ...

et aprés ces deux ans ?
que se passera t-il ? ?

facile , aprés vous avoir payer une misère , ils licencieront comme c'etait prevu ..; ils auront juste eu deux ans de main d'oeuvre bon marcher ...

Bili ministre du travail moi je dis !
 
Bah. Vous êtes dans une entreprise qui va faire faillite, vous choisissez quoi ?
-Qu'on baisse votre salaire ?
-Qu'on vous mette à la porte ?


D'une ca n'existe plus !! une entreprise qui va faire faillite

Elle a deja restructuré depuis longtemps grace a ce qui existe deja...

Il faut arreter de nous faire croire que les entreprises ne peuvent pas restructurer aussi bien quand ca va bien que quand ca va mal.

Aujourd hui une entreprise dit que ca va mal quand ses bénéfices baissent par rapport a l'année passée !

La majorité des exemples dont on parle a la télé concerne des boites connues; mais cela concerne aussi des moyennes entreprises ( 150 - 400 )

parle t'on des bénéf de ces boites ? des retours aux actionnaires ? des augmentations de salaires des dirigeants ? etc....

Y a t'il une ANI pour ca ?????



on aura tous remarqué par contre l’indécence de ceux qui nous demandent de serrer la ceinture pendant meme qu'ils s'augmentent et se félicitent du bondissement de l'action...
 
Ils ont commencé déjà depuis quelques années dans certaines entreprises par exemple en supprimant des primes (vacances, 13 ème mois) enfin des acquis qui permettaient de souffler en fin d'année...c'était çà ou des licenciements....
 
Dieudo pas une référence par contre Coluche était un grand visionnaire...les restos du coeur qui aurait pu prédir que ça serait toute l'année maintenant...on manque de bénévoles d'ailleurs...
 
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