L'Onu croit en "une première réunion informelle" sur le Sahara occidental

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Casablanca d'antan
VIB
L'émissaire de l'ONU pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross, s'est déclaré lundi "optimiste" quant à l'organisation d'une "première rencontre informelle" entre le Maroc et le Front Polisario pour discuter de l'avenir de ce territoire.


"Je suis optimiste quant à cette première rencontre informelle qui, j'en suis sûr, apportera une contribution importante à la recherche d'une résolution du conflit qui dure déjà depuis trop longtemps et qui entrave le travail qui doit être fait au niveau de l'intégration régionale", a ajouté M. Ross à l'issue d'un entretien avec le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération Taïb Fassi Fihri.

Selon l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, "cette deuxième tournée dans la région a pour but l'application de la dernière résolution du Conseil de sécurité, la prise en compte du résultat du processus de négociations jusqu'à présent et la préparation des réunions informelles dont le conseil de sécurité a entériné la tenue pour préparer une cinquième session de négociations".

Interrogée par l'AFP, une source informée a indiqué que la date et le lieu de cette "première réunion informelle" n'étaient pas encore fixés.

Echec des négociations à Manhasset

Après avoir eu des discussions à Alger, Tindouf et Nouakchott, Christopher Ross était arrivé samedi après-midi au Maroc, dans le cadre d'une tournée au Maghreb.

M. Ross avait effectué en février une première tournée dans la région dont il était ressorti que les conditions d'une reprise des pourparlers directs à Manhasset, dans la banlieue de New York, n'étaient pas réunies.

Quatre séries de négociations à Manhasset ont déjà eu lieu mais elles n'ont pas permis de rapprocher les points de vue. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.

Le Front Polisario réclame pour sa part un référendum d'autodétermination dans lequel l'indépendance serait l'une des options.


AFP
 
Processus de Manhasset : accord unanime des parties sur les réunions informelles de Ross

Une série de réunions informelles auront lieu prochainement entre les parties au conflit. Celles-ci s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle démarche de Christopher Ross.


Les quatre rounds de négociations de Manhasset entre les parties au conflit ont débouché sur l’impasse. Le nouvel émissaire onusien pour le Sahara, Christopher Ross, a adopté une nouvelle démarche. Il s’agit de la tenue d’une série de réunions informelles entre les parties au conflit tel que prévu par la résolution 1871 adoptée le 2 mai dernier par le Conseil de sécurité de l’ONU. L’objectif du diplomate américain est clair. M. Ross entend mettre de côté provisoirement le formalisme des textes du droit international afin de permettre aux parties de discuter du fond du problème dans un cadre plus souple et sans règles précises. Selon M. Ross, ces réunions «apporteront une contribution importante à la recherche d’une solution au conflit qui dure déjà depuis trop longtemps et qui entrave le travail qui doit être fait au niveau de l’intégration régionale». Christopher Ross ambitionne par ailleurs de permettre aux parties d’aller aux négociations officielles sans conditions préalables. «L’objectif des réunions informelles est de construire les ponts d’entente entre les parties avant d’avancer les discussions sur les différents dossiers. C’est une démarche licite qui a pour objectif de brûler les étapes en perspective du prochain round de Manhasset», explique Mustapha Naïmi, professeur universitaire et membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS). Selon ce spécialiste de la question du Sahara, le cadre officiel des négociations de Manhasset n’a pas abouti en raison de la rigidité des lois internationales. «Parmi les raisons qui expliquent le blocage qui a marqué Manhasset I, II, III et IV figure la rigidité de la procédure régissant les négociations officielles. Ce cadre est régi par les lois internationales et l’implication de plusieurs institutions onusiennes. Vu l’intervention de plusieurs instances internationales, les parties aux négociations étaient obligées de nuancer leurs positions, sans toutefois toucher au fond du problème. Ainsi le cadre officiel n’a pas fait avancé les choses», ajoute-t-il. Dans le cadre de sa deuxième tournée maghrébine, Christopher Ross a déclaré depuis Rabat l’imminence de la tenue de la première rencontre sans toutefois préciser ni la date ni le lieu. Ceci étant, certains observateurs ont parlé de l’intervention d’un certain nombre d’Etats dans le dossier, notamment la Libye et le Qatar. Des Etats qui entretiennent de bonnes relations avec les diverses parties au conflit et qui pourraient ainsi accueillir les réunions informelles


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