Navi Pillay, haute-commissaire des Nations unies pour les Droits de l'homme, a invité les autorités yéménites à ouvrir une enquête sur le raid aérien qui a tué des dizaines de civils dans un camp de réfugiés dans le nord du pays en proie à une insurrection chiite.
Dans un communiqué, elle a exhorté le gouvernement de Sanaa à s'abstenir de rééditer ce genre d'attaques en rappelant son devoir de protéger la population civile.
"Il s'est agi de la seconde attaque aérienne meurtrière en trois jours qui s'est soldée par des victimes civiles", a souligné la responsable de l'Onu.
"Le gouvernement devrait ouvrir une enquête à part entière pour établir ce qui a mal tourné et prendre des mesures immédiates pour faire en sorte qu'une tragédie de cette ampleur ne puisse pas se reproduire".
Prié de dire si cet acte constituait un crime de guerre, le porte-parole de la commissaire, Rupert Colville, a répondu lors d'un point de presse: "C'est prématuré de l'avancer, nous ne disposons pas de suffisamment de détails".
Selon une source présente sur les lieux de l'attaque ainsi que des médias yéménites, plus de 80 réfugiés ont trouvé la mort lors de ce bombardement effectué mercredi au camp de Wadi Sufyan, au coeur d'une zone de combat entre l'armée gouvernementale et des insurgés chiites.
A Stockholm, la présidence suédoise de l'Union européenne a exprimé sa préoccupation au nom des 27 Etats membres.
"La présidence de l'UE rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations de respecter les droits de l'homme et le droit humanitaire international. Elle réitère son appel à toutes les parties qu'elles doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des populations civiles", indique un communiqué.
Reuters
Dans un communiqué, elle a exhorté le gouvernement de Sanaa à s'abstenir de rééditer ce genre d'attaques en rappelant son devoir de protéger la population civile.
"Il s'est agi de la seconde attaque aérienne meurtrière en trois jours qui s'est soldée par des victimes civiles", a souligné la responsable de l'Onu.
"Le gouvernement devrait ouvrir une enquête à part entière pour établir ce qui a mal tourné et prendre des mesures immédiates pour faire en sorte qu'une tragédie de cette ampleur ne puisse pas se reproduire".
Prié de dire si cet acte constituait un crime de guerre, le porte-parole de la commissaire, Rupert Colville, a répondu lors d'un point de presse: "C'est prématuré de l'avancer, nous ne disposons pas de suffisamment de détails".
Selon une source présente sur les lieux de l'attaque ainsi que des médias yéménites, plus de 80 réfugiés ont trouvé la mort lors de ce bombardement effectué mercredi au camp de Wadi Sufyan, au coeur d'une zone de combat entre l'armée gouvernementale et des insurgés chiites.
A Stockholm, la présidence suédoise de l'Union européenne a exprimé sa préoccupation au nom des 27 Etats membres.
"La présidence de l'UE rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations de respecter les droits de l'homme et le droit humanitaire international. Elle réitère son appel à toutes les parties qu'elles doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des populations civiles", indique un communiqué.
Reuters