L'open space ne fait pas le bonheur des salariés

Pirouettete

杜妮娅
Les salariés sont-ils satisfaits de leur lieu de travail ? C'est la question posée par l'institut de sondage Louis Harris à 960 d'entre eux, entre le 5 et 11 mai, et, à première vue, ils le sont : 68 % des individus interrogés se disent "satisfaits" ou "très satisfaits" du confort (72 %), de l'esthétique (70 %) et du caractère agréable de leur cadre de travail (65 %). Mais à y regarder de près, l'enthousiasme n'est pas si massif : seules 9 % des personnes interrogées sont effectivement "très satisfaites" et, parmi celles qui travaillent dans ce que l'on appelle des "open spaces", une sur deux (49 %) se dit mécontente. A l'opposé, le plébiscite est réel pour ceux qui travaillent dans un bureau individuel (81 %), et mieux encore à domicile (83 %).

De quoi tordre le cou à l'idée que la fameuse organisation décloisonnée du travail favoriserait la communication, la créativité et le travail en commun. Le succès (plus de 60 000 exemplaires vendus) du livre L'open space m'a tuer, d'Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (Hachette Littératures, 2008), qui dénonce non seulement cette conception de l'espace de travail mais aussi les nouvelles méthodes de management, témoigne d'un malaise sur ce point. Le sondage révèle que seuls 40 % des salariés estiment que leur espace de travail favorise le bien-être et 32 % qu'il a un impact positif sur la créativité.

Un des objectifs que poursuivent les employeurs avec les bureaux ouverts est d'abord d'économiser sur les coûts immobiliers et de parvenir à 10, voire 8 m2 par personne, alors que 15 à 20 m2 étaient la norme il n'y a pas si longtemps. Le ministre du budget, par exemple, a récemment fixé pour ses agents un ratio de 12 m2. D'après le même sondage, 53 % des salariés (et 63 % des cadres) ne se font pas d'illusions et s'attendent à ce que la superficie allouée à chacun d'eux diminue à l'avenir.

Toutefois, le desk sharing, c'est-à-dire un open space encore plus radical, sans emplacement attribué, où chaque salarié s'installe au gré des allées et venues et des disponibilités, est carrément rejeté (57 % des personnes interrogées).

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http://www.lemonde.fr/economie/arti...des-salaries_1544467_3234.html#ens_id=1543534
 
Après l'Open Space m'a tué.

En plus, pour les 20% de salariés hommes qui vont sur des sites de hachak, ça le fait plus. Du coup, ça crée des tensions et des quiproquo inutiles lol

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