salam
Lors daffrontements entre forces de lordre et chômeurs : 30 arrestations et des dizaines de blessés à Khouribga
La cité des phosphates fait de nouveau parler delle. De triste manière, hélas. Elle le doit à ses enfants. A certains descendants de retraités de lOCP dont les revendications et la manière de les faire valoir sont loin de faire lunanimité.
Mardi 5 mai, vers midi, les forces de lordre qui faisaient jusque-là preuve de retenue face à une espèce de sit-in qui durait plus de deux mois, se sont trouvées dans lobligation dintervenir, selon des sources policières. Une ambulance, ajoute-t-on, sétait présentée devant les locaux de la Direction dexploitation minière pour transporter vers le centre hospitalier de lOCP une employée victime dun malaise.
La réaction des participants à ce sit-in tenu sous des abris de fortune aurait alors dépassé les limites. Ils auraient cherché, racontent des témoins, à empêcher lambulance daccéder à ladite direction et daccomplir sa mission.
Lintervention des forces de lordre a débouché alors sur des heurts assez musclés.
Le bilan sera particulièrement lourd. On déplore des dizaines de blessés, comme on fait état dune trentaine darrestations parmi les fauteurs de troubles qui ont bloqué également la route menant vers la ville de Boulanour. Le passage de et vers Khouribga a été interdit et du coup, employés et fonctionnaires dont des enseignants nont pu regagner leurs établissements respectifs.
Les 30 personnes arrêtées seront déférées aujourdhui devant le procureur général de Khouribga.
Les instigateurs de ces manifestations et affrontements, les 3èmes qua connus, malheureusement, la ville depuis mars 2011, réclament leur recrutement immédiat et louverture dune enquête sur certaines violations qui auraient été, selon eux, enregistrées dans la mise en uvre de lOCP Skills conçu par le Groupe afin daccompagner son plan de développement industriel et social des cinq prochaines années et de redynamiser le tissu économique des sites où opère lOCP.
Ce plan de recrutement qui a été mis en place par lOCP concerne 5800 emplois pour les besoins industriels et de service au niveau des sites OCP et comprend lensemble des métiers OCP et les recrutements se font à tous les niveaux.
Selon les responsables du Groupe, les projets dinvestissement des deux prochaines années généreront, au minimum, 2.000 emplois directs et 7.000 emplois indirects et une attention particulière a été accordée aux personnes ayant une proximité avec le Groupe, en qualité denfants de retraités ou dhabitants de zones riveraines de ses installations.
A rappeler que la cité des phosphates a été en mars et mai 2011 le théâtre de violentes manifestations. Les manifestants avaient investi l'administration du Groupe OCP, incendié des véhicules, le centre de formation, brûlé et détruit des documents administratifs de lOCP.
De même que des diplômés chômeurs avaient empêché les trains transportant le phosphate de circuler librement. Pas seulement à Khouribga où les passages à niveau avaient été quasiment occupés par les émeutiers, mais aussi à Boujniba, Hattane et Sidi Daoui.
source:Libération
Lors daffrontements entre forces de lordre et chômeurs : 30 arrestations et des dizaines de blessés à Khouribga
La cité des phosphates fait de nouveau parler delle. De triste manière, hélas. Elle le doit à ses enfants. A certains descendants de retraités de lOCP dont les revendications et la manière de les faire valoir sont loin de faire lunanimité.
Mardi 5 mai, vers midi, les forces de lordre qui faisaient jusque-là preuve de retenue face à une espèce de sit-in qui durait plus de deux mois, se sont trouvées dans lobligation dintervenir, selon des sources policières. Une ambulance, ajoute-t-on, sétait présentée devant les locaux de la Direction dexploitation minière pour transporter vers le centre hospitalier de lOCP une employée victime dun malaise.
La réaction des participants à ce sit-in tenu sous des abris de fortune aurait alors dépassé les limites. Ils auraient cherché, racontent des témoins, à empêcher lambulance daccéder à ladite direction et daccomplir sa mission.
Lintervention des forces de lordre a débouché alors sur des heurts assez musclés.
Le bilan sera particulièrement lourd. On déplore des dizaines de blessés, comme on fait état dune trentaine darrestations parmi les fauteurs de troubles qui ont bloqué également la route menant vers la ville de Boulanour. Le passage de et vers Khouribga a été interdit et du coup, employés et fonctionnaires dont des enseignants nont pu regagner leurs établissements respectifs.
Les 30 personnes arrêtées seront déférées aujourdhui devant le procureur général de Khouribga.
Les instigateurs de ces manifestations et affrontements, les 3èmes qua connus, malheureusement, la ville depuis mars 2011, réclament leur recrutement immédiat et louverture dune enquête sur certaines violations qui auraient été, selon eux, enregistrées dans la mise en uvre de lOCP Skills conçu par le Groupe afin daccompagner son plan de développement industriel et social des cinq prochaines années et de redynamiser le tissu économique des sites où opère lOCP.
Ce plan de recrutement qui a été mis en place par lOCP concerne 5800 emplois pour les besoins industriels et de service au niveau des sites OCP et comprend lensemble des métiers OCP et les recrutements se font à tous les niveaux.
Selon les responsables du Groupe, les projets dinvestissement des deux prochaines années généreront, au minimum, 2.000 emplois directs et 7.000 emplois indirects et une attention particulière a été accordée aux personnes ayant une proximité avec le Groupe, en qualité denfants de retraités ou dhabitants de zones riveraines de ses installations.
A rappeler que la cité des phosphates a été en mars et mai 2011 le théâtre de violentes manifestations. Les manifestants avaient investi l'administration du Groupe OCP, incendié des véhicules, le centre de formation, brûlé et détruit des documents administratifs de lOCP.
De même que des diplômés chômeurs avaient empêché les trains transportant le phosphate de circuler librement. Pas seulement à Khouribga où les passages à niveau avaient été quasiment occupés par les émeutiers, mais aussi à Boujniba, Hattane et Sidi Daoui.
source:Libération