salam
Les enseignants soumis au contrôle de “Tarakhis”
Enseigner au privé lorsqu’on exerce en même temps dans le public, voilà un débat qui refait surface. On en reparle du côté du ministère de l’Education nationale, rentrée scolaire oblige. Le ministre Louafa, après avoir remué ciel et terre la saison précédente, n’aura finalement réussi qu’à secouer le cocotier, de manière plutôt timide.
Pour l’année scolaire 2013/2014, le département de l’Education nationale compte apparemment procéder à une répartition sur de nouvelles donnes et de nouvelles bases en cherchant à exploiter à bon escient, semble-t-il, les nouvelles technologies. «Le MEN a installé un programme informatique de recoupements entre des tableaux de service d’enseignants avant de délivrer une autorisation d’exercer dans le privé», a affirmé M.Marzaki, directeur de la promotion de l’enseignement scolaire privé.
Ce nouveau programme appelé “Tarakhis” sera lié, selon le même responsable, à celui appelé MASSAR. Ce dernier est un logiciel pour la gestion administrative complète des écoles, collèges et lycées. Il permet de vérifier, d’examiner et d’avoir des données sur les enseignants, les élèves et tout le personnel du ministère. Il est relié à tous les établissements, délégations et académies.
Les modules complets dudit logiciel, selon les responsables, peuvent être adaptés aux besoins. Il sera donc plus aisé de traiter une demande d’exercer dans le privé et c’est la machine qui rejette ou accepte la demande selon les critères demandés dans la note ministérielle. «Cela permettra une transparence à tous les niveaux et une maîtrise des ressources humaines du MEN», précise M. Marzaki. Ledit logiciel permet également le recensement des données des établissements du privé pour éviter toute tentative de fraude.
Il est certain que la réussite de cette opération dépendra aussi du comportement humain, de la mobilisation et de la bonne foi de tous les acteurs dans ce secteur.
La note 12x299 du 4 septembre 2012 n’aura donc été qu’un coup d’épée dans l’eau et que le bras de fer entre Louafa et les établissements privés et les enseignants a tourné à l’avantage de ces derniers. Reste à savoir comment le département de l’Education nationale réagira devant un nouveau phénomène qui s’est ancré dans la société, à savoir les cours dispensés à domicile par les enseignants et qui est plus fatigant et moins contrôlable. Devant la dite note et la cherté de la vie, beaucoup d’enseignants préférèrent donner des cours particuliers at home en passant toutes les heures libres à aller d’une maison à l’autre ou à accueillir chez eux groupe après groupe.
La réforme dont on parle et qui tarde à voir le jour, devrait repenser aussi la situation matérielle des enseignants et contrôler ce secteur pour plus de qualité de notre enseignement. La vraie ! Pas celle qu’on affiche sur les banderoles devant les délégations à chaque rentrée scolaire.
http://www.libe.ma/Louafa-recourt-a...reconcilier-le-public-et-le-prive_a42945.html
Les enseignants soumis au contrôle de “Tarakhis”
Enseigner au privé lorsqu’on exerce en même temps dans le public, voilà un débat qui refait surface. On en reparle du côté du ministère de l’Education nationale, rentrée scolaire oblige. Le ministre Louafa, après avoir remué ciel et terre la saison précédente, n’aura finalement réussi qu’à secouer le cocotier, de manière plutôt timide.
Pour l’année scolaire 2013/2014, le département de l’Education nationale compte apparemment procéder à une répartition sur de nouvelles donnes et de nouvelles bases en cherchant à exploiter à bon escient, semble-t-il, les nouvelles technologies. «Le MEN a installé un programme informatique de recoupements entre des tableaux de service d’enseignants avant de délivrer une autorisation d’exercer dans le privé», a affirmé M.Marzaki, directeur de la promotion de l’enseignement scolaire privé.
Ce nouveau programme appelé “Tarakhis” sera lié, selon le même responsable, à celui appelé MASSAR. Ce dernier est un logiciel pour la gestion administrative complète des écoles, collèges et lycées. Il permet de vérifier, d’examiner et d’avoir des données sur les enseignants, les élèves et tout le personnel du ministère. Il est relié à tous les établissements, délégations et académies.
Les modules complets dudit logiciel, selon les responsables, peuvent être adaptés aux besoins. Il sera donc plus aisé de traiter une demande d’exercer dans le privé et c’est la machine qui rejette ou accepte la demande selon les critères demandés dans la note ministérielle. «Cela permettra une transparence à tous les niveaux et une maîtrise des ressources humaines du MEN», précise M. Marzaki. Ledit logiciel permet également le recensement des données des établissements du privé pour éviter toute tentative de fraude.
Il est certain que la réussite de cette opération dépendra aussi du comportement humain, de la mobilisation et de la bonne foi de tous les acteurs dans ce secteur.
La note 12x299 du 4 septembre 2012 n’aura donc été qu’un coup d’épée dans l’eau et que le bras de fer entre Louafa et les établissements privés et les enseignants a tourné à l’avantage de ces derniers. Reste à savoir comment le département de l’Education nationale réagira devant un nouveau phénomène qui s’est ancré dans la société, à savoir les cours dispensés à domicile par les enseignants et qui est plus fatigant et moins contrôlable. Devant la dite note et la cherté de la vie, beaucoup d’enseignants préférèrent donner des cours particuliers at home en passant toutes les heures libres à aller d’une maison à l’autre ou à accueillir chez eux groupe après groupe.
La réforme dont on parle et qui tarde à voir le jour, devrait repenser aussi la situation matérielle des enseignants et contrôler ce secteur pour plus de qualité de notre enseignement. La vraie ! Pas celle qu’on affiche sur les banderoles devant les délégations à chaque rentrée scolaire.
http://www.libe.ma/Louafa-recourt-a...reconcilier-le-public-et-le-prive_a42945.html